« De mauvais coups un après l’autre »
LNH mercredi, 20 juin 2018. 16:04 jeudi, 12 déc. 2024. 00:24Hockey 360 a laissé le micro à Bruno Gervais et Martin Biron au cours de leur tout premier balado axé sur le hockey. Ils discutent de certains sujets d’actualités, mais y vont surtout d’anecdotes et parlent de leurs expériences en lien avec ces sujets.
Au menu pour la première édition : la transaction Domi-Galchenyuk, ainsi que celle de Mike Hoffman; Toronto tente de séduire John Tarares et un survol du prochain repêchage de la LNH qui aura lieu à Dallas.
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Dans un premier temps, les anciens coéquipiers chez les Islanders de New York commentent le départ de Galchenyuk en Arizona.
« Marc Bergevin avait fait de bons coups comme directeur général quand il a été embauché par le Canadien, mais dernièrement, ce sont de mauvais coups un après l’autre », croit Martin Biron. « Échanger P.K. (Subban), échanger un potentiel de joueur comme (Mikhail) Sergachev, et là échanger Galchenyuk qui, mis dans la bonne situation, va te marquer 35 buts, peut-être même 40 buts... Un gars qui veut jouer au centre, qui a demandé de pouvoir être mis au centre. C’est sûr que c’est une expérience qui n’a peut-être pas marché, mais la saison dernière du Canadien a tellement été une mauvaise saison que peut-être que de la patience et de l’expérience au centre auraient été bénéfiques pour lui. Mais tu l’échanges? Tu échanges ses 35 buts en moyenne contre Max Domi. Domi est un bon joueur de hockey, mais ce n’est rien comme Alex Galchenyuk et ses habiletés sur la glace. »
Bruno Gervais a amené un comparatif avec la situation de l’ex-gardien de but Rick DiPietro, également un ex-coéquipier.
« Le mot "attitude" a beaucoup été dit au bilan de fin de saison du Canadien. L’échange de P.K. Subban semblait une question d’attitude, peut-être qu’avec un aussi gros contrat on a eu l’impression de créer un monstre. Je l’avais vécu personnellement avec Rick DiPietro : des fois il y a des gros contrats qui arrivent, la personnalité peut changer et le joueur peut devenir plus gros que l’organisation. Je ne dis pas que c’est ce qui est arrivé exactement, mais P.K., c’est comme s’il ne rentrait pas dans le cadre de ce qu’on voulait que ce soit un Canadien de Montréal.
« J’ai l’impression que c’est la même chose avec Galchenyuk. On a entendu beaucoup de choses sur ce qui s’est passé hors glace l’année dernière, sa réputation était faite aux quatre coins de la ligue, et là tu fais un autre échange pour peut-être améliorer ta chambre de hockey. Sauf qu’on en a côtoyé des joueurs de hockey et ce sont loin d’être tous des saints. Tout le monde a ses propres bibittes, alors à quel point tu peux prioriser l’attitude pour sacrifier le talent brut? »
Autre sujet chaud récemment, l’échange de Mike Hoffman après le tumulte entourant sa conjointe, que le couple formé d’Erik Karlsson et de Melinda Karlsson accuse de cyberintimidation à leur endroit.
« L’organisation fait de petits pas en arrière depuis quasiment 13-14 mois, soutient Biron. Ils étaient à un but de s’en aller en finale de la Coupe Stanley, en prolongation contre les Penguins de Pittsburgh. Ça avait tellement été une belle saison pour les Sénateurs, surtout sur le plan humain. Et là dans les derniers mois, c’est complètement l’inverse. »