Chara : «Je ne voulais pas le blesser»
Hockey mardi, 8 mars 2011. 23:44 dimanche, 15 déc. 2024. 15:22
MONTRÉAL - Zdeno Chara a eu le courage d'affronter les médias au terme de la rencontre afin de parler du geste qu'il a posé à l'endroit de Max Pacioretty, en fin de deuxième période. Pour le grand défenseur, il s'agit d'un malheureux incident qui n'était nullement prémédité.
"Nous bataillions pour notre position sur la patinoire et je l'ai poussé à la fin de la séquence. Malheureusement, nous étions au mauvais endroit", a soutenu le capitaine des Bruins, qui a écopé d'une pénalité majeure de cinq minutes pour obstruction sur la séquence, en plus d'être expulsé de la rencontre.
La tête de Pacioretty a percuté le poteau situé entre les deux bancs des joueurs. La tête du joueur du Tricolore a ensuite percuté la glace. Assommé, Pacioretty est demeuré de longues minutes inconscient sur la patinoire avant de quitter sur une civière. Il a ensuite été transporté en ambulance à l'hôpital général de Montréal.
Chara savait qu'il se trouvait près du banc des joueurs, mais il soutient qu'il n'a jamais vu le poteau.
"Ça s'est passé très rapidement. Ce n'était pas mon intention de le blesser. Ce n'est pas mon style. D'ailleurs, j'espère qu'il se porte bien", a ajouté Chara qui n'a pu répondre qu'à trois questions.
Chara n'est pas un joueur salaud
De son côté, l'entraîneur Claude Julien a affirmé dans son point de presse que son défenseur méritait certainement une pénalité pour obstruction. Cependant, il souligne que si la séquence s'était produite partout ailleurs sur la patinoire, il n'aurait écopé que d'une pénalité mineure.
"La séquence s'est malheureusement produite au mauvais endroit. Partout ailleurs sur la patinoire, on ne parlerait pas de cet incident", a mentionné l'entraîneur. "Je connais bien Zdeno et il n'est pas un joueur salaud."
Le coéquipier de Chara, Patrice Bergeron, abondait dans le même sens que son entraîneur.
"Si le tout avait eu lieu de l'autre côté de la patinoire, on n'en parlerait même pas", a indiqué le joueur québécois.
Certains ont avancé que le geste de Chara pourrait faire suite à l'altercation survenue entre les deux joueurs à la fin du dernier match entre les deux équipes au Centre Bell, le 8 janvier. Le Tricolore avait alors comblé un déficit de deux buts dans les derniers instants du match. Puis, en prolongation, Pacioretty avait procuré la victoire au Canadien.
À la suite de son filet victorieux, Pacioretty avait quelque peu bousculé Chara qui n'avait pas du tout apprécié. Bergeron refuse catégoriquement d'embarquer dans cette théorie.
"Ça n'a aucun rapport. Il s'agit d'un malheureux incident qui s'est produit dans le feu de l'action."
Le CH n'a pas eu à travailler fort
Pour revenir à la rencontre, Julien était évidemment déçu du résultat final. Selon lui, le Canadien n'a pas eu à travailler bien fort pour inscrire ses deux premiers buts.
"Sur leur premier filet, leur joueur (Lars Eller) n'a eu qu'à pousser le disque dans le fond de la cage alors que personne ne le surveillait. Sur le deuxième, il (encore Eller) a été laissé fin seul devant notre gardien. Par la suite, nous avons eu des occasions en avantage numérique, mais nous n'avons pas été en mesure d'en profiter", a expliqué Julien.
Pour sa part, Bergeron a admis que le deuxième but du Tricolore a fait mal à sa formation.
"Le Canadien a entamé le match en force et était très bien préparé. À 0-1, nous avons eu des chances de créer l'égalité, mais nous n'avons pu capitaliser. Leur deuxième filet a ensuite fait très mal."
Les deux équipes croiseront le fer pour une dernière fois en saison régulière le 24 mars prochain. L'affrontement aura lieu au domicile des Bruins.
"Nous bataillions pour notre position sur la patinoire et je l'ai poussé à la fin de la séquence. Malheureusement, nous étions au mauvais endroit", a soutenu le capitaine des Bruins, qui a écopé d'une pénalité majeure de cinq minutes pour obstruction sur la séquence, en plus d'être expulsé de la rencontre.
La tête de Pacioretty a percuté le poteau situé entre les deux bancs des joueurs. La tête du joueur du Tricolore a ensuite percuté la glace. Assommé, Pacioretty est demeuré de longues minutes inconscient sur la patinoire avant de quitter sur une civière. Il a ensuite été transporté en ambulance à l'hôpital général de Montréal.
Chara savait qu'il se trouvait près du banc des joueurs, mais il soutient qu'il n'a jamais vu le poteau.
"Ça s'est passé très rapidement. Ce n'était pas mon intention de le blesser. Ce n'est pas mon style. D'ailleurs, j'espère qu'il se porte bien", a ajouté Chara qui n'a pu répondre qu'à trois questions.
Chara n'est pas un joueur salaud
De son côté, l'entraîneur Claude Julien a affirmé dans son point de presse que son défenseur méritait certainement une pénalité pour obstruction. Cependant, il souligne que si la séquence s'était produite partout ailleurs sur la patinoire, il n'aurait écopé que d'une pénalité mineure.
"La séquence s'est malheureusement produite au mauvais endroit. Partout ailleurs sur la patinoire, on ne parlerait pas de cet incident", a mentionné l'entraîneur. "Je connais bien Zdeno et il n'est pas un joueur salaud."
Le coéquipier de Chara, Patrice Bergeron, abondait dans le même sens que son entraîneur.
"Si le tout avait eu lieu de l'autre côté de la patinoire, on n'en parlerait même pas", a indiqué le joueur québécois.
Certains ont avancé que le geste de Chara pourrait faire suite à l'altercation survenue entre les deux joueurs à la fin du dernier match entre les deux équipes au Centre Bell, le 8 janvier. Le Tricolore avait alors comblé un déficit de deux buts dans les derniers instants du match. Puis, en prolongation, Pacioretty avait procuré la victoire au Canadien.
À la suite de son filet victorieux, Pacioretty avait quelque peu bousculé Chara qui n'avait pas du tout apprécié. Bergeron refuse catégoriquement d'embarquer dans cette théorie.
"Ça n'a aucun rapport. Il s'agit d'un malheureux incident qui s'est produit dans le feu de l'action."
Le CH n'a pas eu à travailler fort
Pour revenir à la rencontre, Julien était évidemment déçu du résultat final. Selon lui, le Canadien n'a pas eu à travailler bien fort pour inscrire ses deux premiers buts.
"Sur leur premier filet, leur joueur (Lars Eller) n'a eu qu'à pousser le disque dans le fond de la cage alors que personne ne le surveillait. Sur le deuxième, il (encore Eller) a été laissé fin seul devant notre gardien. Par la suite, nous avons eu des occasions en avantage numérique, mais nous n'avons pas été en mesure d'en profiter", a expliqué Julien.
Pour sa part, Bergeron a admis que le deuxième but du Tricolore a fait mal à sa formation.
"Le Canadien a entamé le match en force et était très bien préparé. À 0-1, nous avons eu des chances de créer l'égalité, mais nous n'avons pu capitaliser. Leur deuxième filet a ensuite fait très mal."
Les deux équipes croiseront le fer pour une dernière fois en saison régulière le 24 mars prochain. L'affrontement aura lieu au domicile des Bruins.