Cooke-Savard : l'exemple à bannir
Hockey lundi, 8 mars 2010. 13:40 jeudi, 12 déc. 2024. 10:38
BOCA RATON, Fla. - Le directeur général des Bruins de Boston, Peter Chiarelli, affirme que la mise en échec qui a blessé l'attaquant Marc Savard, dimanche, illustre très bien le genre de coups à la tête que veulent éliminer les dirigeants de la Ligue nationale.
"En me basant sur ce que j'ai vu, ça semblait être l'exemple parfait de ce que nous allons parler, a dit Chiarelli. Nous allons peut-être perdre un gars pour le reste de la saison. Nous ne le savons pas encore."
Chiarelli a tenu ces propos dans le cadre de la réunion annuelle des directeurs généraux des équipes de la LNH, qui commençait lundi.
Chiarelli faisait référence à l'incident survenu dimanche lors du match Bruins-Penguins. L'attaquant Matt Cooke, des Penguins, a mis Savard K.-O. en lui assénant un violent coup à la tête, sans même que le joueur des Bruins ne l'ait vu venir. Savard a dû être transporté hors de la patinoire sur une civière. Les arbitres n'ont pas puni Cooke sur la séquence. Chiarelli a dit s'être entretenu avec Savard, lundi, mentionnant que le joueur se sentait fatigué.
Les DG pourraient profiter de leur réunion pour soumettre une proposition de règlement visant à limiter les coups à la tête. Il appartiendrait ensuite au comité de la compétition d'entériner ce règlement.
Mais malgré toutes les informations reçues sur les coups à la tête et les différents types de mises en échec, il semble que le groupe n'ait pas vraiment progressé vers une recommandation qui réduirait le nombre de tels coups. La question n'est pas des plus évidentes, a dit le d.g. des Hurricanes, Jim Rutherford.
"Il y a des coups à la tête à presque toutes les présences sur la glace, a dit Rutherford. Un joueur va passer près d'un autre et va lui donner un petit coup avec son bâton, ou bien il va lui frotter la tête avec son gant. Si vous voulez être intransigeant et éliminer tout les coups à la tête, il va ya avoir une punition à toutes les présences."
Le préfet de discipline de la ligue, Colin Campbell, n'a pas voulu commenter l'incident impliquant Cooke, mais il a dit qu'il l'étudierait davantage avant le prochain match des Penguins, jeudi.
Le cas Savard-Cooke n'a pas été abordé par les d.g., lundi. On leur a plutôt présenté une vidéo couvrant l'évolution, si on peut dire, des coups à la tête au fil des années, mais aussi une sélection de récents exemples de coups qui ont causé des blessures, et aussi de coups ne blessant pas l'adversaire.
Ils ont aussi écouté une présentation de Winne Meeuwisse, un expert en commotions cérébrales qui est basé à Calgary. Ce dernier fait partie d'un comité qui répertorie les blessures à la tête dans la LNH.
Les directeurs généraux étaient tous d'accord sur le fait que le hockey est un sport physique, qui comporte des dangers inhérents. Il y a tout de même un certain espoir qu'une solution pour réduire les coups à la tête puisse être proposée d'ici à la fin des réunions, mercredi.
"Je crois que nous en parlons depuis assez longtemps pour vouloir que quelque chose se fasse, mais il nous faut être certains de prendre les bonnes décisions," a dit Rutherford.
"En me basant sur ce que j'ai vu, ça semblait être l'exemple parfait de ce que nous allons parler, a dit Chiarelli. Nous allons peut-être perdre un gars pour le reste de la saison. Nous ne le savons pas encore."
Chiarelli a tenu ces propos dans le cadre de la réunion annuelle des directeurs généraux des équipes de la LNH, qui commençait lundi.
Chiarelli faisait référence à l'incident survenu dimanche lors du match Bruins-Penguins. L'attaquant Matt Cooke, des Penguins, a mis Savard K.-O. en lui assénant un violent coup à la tête, sans même que le joueur des Bruins ne l'ait vu venir. Savard a dû être transporté hors de la patinoire sur une civière. Les arbitres n'ont pas puni Cooke sur la séquence. Chiarelli a dit s'être entretenu avec Savard, lundi, mentionnant que le joueur se sentait fatigué.
Les DG pourraient profiter de leur réunion pour soumettre une proposition de règlement visant à limiter les coups à la tête. Il appartiendrait ensuite au comité de la compétition d'entériner ce règlement.
Mais malgré toutes les informations reçues sur les coups à la tête et les différents types de mises en échec, il semble que le groupe n'ait pas vraiment progressé vers une recommandation qui réduirait le nombre de tels coups. La question n'est pas des plus évidentes, a dit le d.g. des Hurricanes, Jim Rutherford.
"Il y a des coups à la tête à presque toutes les présences sur la glace, a dit Rutherford. Un joueur va passer près d'un autre et va lui donner un petit coup avec son bâton, ou bien il va lui frotter la tête avec son gant. Si vous voulez être intransigeant et éliminer tout les coups à la tête, il va ya avoir une punition à toutes les présences."
Le préfet de discipline de la ligue, Colin Campbell, n'a pas voulu commenter l'incident impliquant Cooke, mais il a dit qu'il l'étudierait davantage avant le prochain match des Penguins, jeudi.
Le cas Savard-Cooke n'a pas été abordé par les d.g., lundi. On leur a plutôt présenté une vidéo couvrant l'évolution, si on peut dire, des coups à la tête au fil des années, mais aussi une sélection de récents exemples de coups qui ont causé des blessures, et aussi de coups ne blessant pas l'adversaire.
Ils ont aussi écouté une présentation de Winne Meeuwisse, un expert en commotions cérébrales qui est basé à Calgary. Ce dernier fait partie d'un comité qui répertorie les blessures à la tête dans la LNH.
Les directeurs généraux étaient tous d'accord sur le fait que le hockey est un sport physique, qui comporte des dangers inhérents. Il y a tout de même un certain espoir qu'une solution pour réduire les coups à la tête puisse être proposée d'ici à la fin des réunions, mercredi.
"Je crois que nous en parlons depuis assez longtemps pour vouloir que quelque chose se fasse, mais il nous faut être certains de prendre les bonnes décisions," a dit Rutherford.