Cornet a vécu le record de Sam Gagner
Hockey dimanche, 5 févr. 2012. 15:10 samedi, 14 déc. 2024. 00:40
Sam Gagner a écrit une page d'histoire, jeudi dernier, en obtenant huit points face aux Blackhawks. Le Québécois Philippe Cornet, qui participait à son deuxième match dans le circuit Bettman, avait une place privilégiée pour assister à ce moment historique.
Il faut dire que la rencontre n'avait pas très bien commencé pour les Oilers qui tiraient de l'arrière 2 à 0 en début de deuxième période, ce qui a coûté un peu de temps de jeu au jeune Cornet.
Amorçant la rencontre aux côtés de Gagner et de Jordan Eberle, le Québécois a dû se contenter d'un rôle de spectateur pour les 40 dernières minutes - seulement six présences en deux périodes. Pendant ce temps, ses deux compagnons de trios originaux faisaient la pluie et le beau temps sur la patinoire du Rexall Place.
« Même si je n'ai pas vu beaucoup d'action, ça ne me jouait pas trop dans la tête. J'étais content de voir l'équipe remonter la pente. Il n'y a pas de ligues supérieures à la LNH; tu dois accepter ton sort et accepter que l'entraîneur dirige en fonction des besoins de l'équipe. »
Après avoir vécu la joie de la victoire et de la soirée incroyable de Gagner, Cornet est retombé sur terre après le match. Le retour au jeu imminent de Ryan Nugent-Hopkins a obligé les Oilers à le renvoyer dans la Ligue américaine.
« Ça patine plus dans la Ligue américaine, mais c'est parce que tout le monde court un peu partout. Dans la LNH, c'est plus comme un jeu d'échecs : les joueurs sont toujours bien placés et les passes sont précises. »
« J'ai eu de bonnes discussions avec mes entraîneurs. Ils m'ont fait sentir comme un vrai membre l'équipe, pas seulement comme un joueur des ligues mineures qui venait simplement boucher un trou dans la formation. »
Cornet s'est dit satisfait de son premier séjour. Ses patrons ont aimé sa patience avec la rondelle et il n'a jamais mis l'équipe dans le trouble, comme cela peut parfois survenir pour certaines recrues.
Deux présences et déjà un point!
Mardi soir, l'ancien porte-couleur de l'Océanic et des Huskies a vécu un rêve en disputant le premier match de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey. Pour l'occasion, l'Avalanche du Colorado était de passage à Edmonton. Après une première présence de 29 secondes qui a servi à chasser la nervosité, le jeune homme de 21 ans s'est fait complice du 19e but de la saison d'Eberle dès son deuxième saut sur la patinoire.
« Ce n'était rien de compliqué; un jeu bien simple. J'ai attiré mon défenseur, passé à Gagner qui a remis à Eberle. J'allais déjà garder un bon souvenir de mon premier match, là c'est encore mieux. Les joueurs m'ont félicité lorsque je suis retourné au banc. »
Coïncidence, Eberle est l'un des joueurs les mieux connus par Cornet dans le vestiaire des Oilers. En plus d'avoir été repêchés la même année (2008), ils ont défendu les couleurs du Canada lors du tournoi Ivan Hlinka (moins de 18 ans) à l'été 2007.
Cornet ne possède plus - pour l'instant - la rondelle qui lui a permis de récolter son premier point dans la LNH. Les Oilers l'ont récupérée afin de lui préparer un souvenir qu'il pourra garder pour le restant de ses jours.
Malheureusement pour Cornet, ses parents n'ont pu se déplacer à temps pour assister à son baptême dans la LNH. Il a toutefois pu compter sur les encouragements de son père Michel et de deux de ses anciens voisins, jeudi, contre Chicago.
À son premier passage dans la LNH, l'espoir des Oilers aura donc été utilisé en moyenne 10 minutes par match, récoltant une mention d'aide et même un peu de temps sur la glace en avantage numérique.
Un rappel pendant les étoiles
L'avenir s'annonce prometteur pour les Oilers, une équipe qui gisait au fond du classement il y a quelques années. L'émergence des Gagner, Eberle, Hall, Nugent-Hopkins et autres jeunes visags ne peut qu'amener du positif. Nul doute que Cornet, un choix de cinquième tour des Oilers en 2008, fait également partie des plans d'avenir de l'organisation.
Celui qui porte le numéro 51 a appris la nouvelle de son rappel lundi soir alors qu'il s'apprêtait à disputer le match des étoiles de la LAH.
« J'étais en train de mettre mon équipement. Je l'ai appris 10 minutes avant de sauter sur la patinoire. J'étais plus excité à penser aux Oilers qu'à la partie d'étoiles en tant que telle. »
Retour à la réalité d'Oklahoma City
La nuit de jeudi à vendredi a été courte pour le hockeyeur originaire de Val-Senneville qui a dû prendre l'avion pour retourner à Oklahoma City, ville principalement reconnue pour le Thunder (NBA) et non les Barons (LAH). Cornet mène son équipe pour les buts (21) et vient au deuxième rang pour les points (28).
« J'ai amélioré la force dans mes jambes l'été dernier, ce qui me donne plus de vitesse. C'est aussi plus facile de jouer lorsqu'on a une année d'expérience. J'ai plus confiance en moi et je joue plus souvent en supériorité numérique. »
Cornet et le gardien Yann Danis sont les seuls francophones évoluant pour les Barons. Ils sont d'ailleurs co-chambreurs sur la route. À Oklahoma City, c'est plutôt avec Ryan O'Marra qu'il partage son quotidien; les deux jeunes hommes habitent la même maison.
« Personne n'est jaloux dans le vestiaire quand un joueur est rappelé (dans la LNH). Au contraire, il faut être content pour lui. Ce fut le cas de Ryan (O'Marra) plus tôt cette saison. La semaine dernière, c'était à mon tour. »
Cornet espère évidemment pouvoir goûter de nouveau à la LNH le plus rapidement possible, mais il est aussi très à l'aise avec les Barons, eux qui dominent le classement général de la LAH avec 65 points.
De leur côté, les Oilers sont à 11 points d'une place en séries et ils pourraient liquider certains joueurs d'ici la date butoir des transactions. Le départ de certains vétérans - plusieurs rumeurs envoient Ales Hemsky sous d'autres cieux - pourrait permettre à Cornet de revenir dans la LNH en fin de saison.
Il faut dire que la rencontre n'avait pas très bien commencé pour les Oilers qui tiraient de l'arrière 2 à 0 en début de deuxième période, ce qui a coûté un peu de temps de jeu au jeune Cornet.
Amorçant la rencontre aux côtés de Gagner et de Jordan Eberle, le Québécois a dû se contenter d'un rôle de spectateur pour les 40 dernières minutes - seulement six présences en deux périodes. Pendant ce temps, ses deux compagnons de trios originaux faisaient la pluie et le beau temps sur la patinoire du Rexall Place.
« Même si je n'ai pas vu beaucoup d'action, ça ne me jouait pas trop dans la tête. J'étais content de voir l'équipe remonter la pente. Il n'y a pas de ligues supérieures à la LNH; tu dois accepter ton sort et accepter que l'entraîneur dirige en fonction des besoins de l'équipe. »
Après avoir vécu la joie de la victoire et de la soirée incroyable de Gagner, Cornet est retombé sur terre après le match. Le retour au jeu imminent de Ryan Nugent-Hopkins a obligé les Oilers à le renvoyer dans la Ligue américaine.
« Ça patine plus dans la Ligue américaine, mais c'est parce que tout le monde court un peu partout. Dans la LNH, c'est plus comme un jeu d'échecs : les joueurs sont toujours bien placés et les passes sont précises. »
« J'ai eu de bonnes discussions avec mes entraîneurs. Ils m'ont fait sentir comme un vrai membre l'équipe, pas seulement comme un joueur des ligues mineures qui venait simplement boucher un trou dans la formation. »
Cornet s'est dit satisfait de son premier séjour. Ses patrons ont aimé sa patience avec la rondelle et il n'a jamais mis l'équipe dans le trouble, comme cela peut parfois survenir pour certaines recrues.
Deux présences et déjà un point!
Mardi soir, l'ancien porte-couleur de l'Océanic et des Huskies a vécu un rêve en disputant le premier match de sa carrière dans la Ligue nationale de hockey. Pour l'occasion, l'Avalanche du Colorado était de passage à Edmonton. Après une première présence de 29 secondes qui a servi à chasser la nervosité, le jeune homme de 21 ans s'est fait complice du 19e but de la saison d'Eberle dès son deuxième saut sur la patinoire.
« Ce n'était rien de compliqué; un jeu bien simple. J'ai attiré mon défenseur, passé à Gagner qui a remis à Eberle. J'allais déjà garder un bon souvenir de mon premier match, là c'est encore mieux. Les joueurs m'ont félicité lorsque je suis retourné au banc. »
Coïncidence, Eberle est l'un des joueurs les mieux connus par Cornet dans le vestiaire des Oilers. En plus d'avoir été repêchés la même année (2008), ils ont défendu les couleurs du Canada lors du tournoi Ivan Hlinka (moins de 18 ans) à l'été 2007.
Cornet ne possède plus - pour l'instant - la rondelle qui lui a permis de récolter son premier point dans la LNH. Les Oilers l'ont récupérée afin de lui préparer un souvenir qu'il pourra garder pour le restant de ses jours.
Malheureusement pour Cornet, ses parents n'ont pu se déplacer à temps pour assister à son baptême dans la LNH. Il a toutefois pu compter sur les encouragements de son père Michel et de deux de ses anciens voisins, jeudi, contre Chicago.
À son premier passage dans la LNH, l'espoir des Oilers aura donc été utilisé en moyenne 10 minutes par match, récoltant une mention d'aide et même un peu de temps sur la glace en avantage numérique.
Un rappel pendant les étoiles
L'avenir s'annonce prometteur pour les Oilers, une équipe qui gisait au fond du classement il y a quelques années. L'émergence des Gagner, Eberle, Hall, Nugent-Hopkins et autres jeunes visags ne peut qu'amener du positif. Nul doute que Cornet, un choix de cinquième tour des Oilers en 2008, fait également partie des plans d'avenir de l'organisation.
Celui qui porte le numéro 51 a appris la nouvelle de son rappel lundi soir alors qu'il s'apprêtait à disputer le match des étoiles de la LAH.
« J'étais en train de mettre mon équipement. Je l'ai appris 10 minutes avant de sauter sur la patinoire. J'étais plus excité à penser aux Oilers qu'à la partie d'étoiles en tant que telle. »
Retour à la réalité d'Oklahoma City
La nuit de jeudi à vendredi a été courte pour le hockeyeur originaire de Val-Senneville qui a dû prendre l'avion pour retourner à Oklahoma City, ville principalement reconnue pour le Thunder (NBA) et non les Barons (LAH). Cornet mène son équipe pour les buts (21) et vient au deuxième rang pour les points (28).
« J'ai amélioré la force dans mes jambes l'été dernier, ce qui me donne plus de vitesse. C'est aussi plus facile de jouer lorsqu'on a une année d'expérience. J'ai plus confiance en moi et je joue plus souvent en supériorité numérique. »
Cornet et le gardien Yann Danis sont les seuls francophones évoluant pour les Barons. Ils sont d'ailleurs co-chambreurs sur la route. À Oklahoma City, c'est plutôt avec Ryan O'Marra qu'il partage son quotidien; les deux jeunes hommes habitent la même maison.
« Personne n'est jaloux dans le vestiaire quand un joueur est rappelé (dans la LNH). Au contraire, il faut être content pour lui. Ce fut le cas de Ryan (O'Marra) plus tôt cette saison. La semaine dernière, c'était à mon tour. »
Cornet espère évidemment pouvoir goûter de nouveau à la LNH le plus rapidement possible, mais il est aussi très à l'aise avec les Barons, eux qui dominent le classement général de la LAH avec 65 points.
De leur côté, les Oilers sont à 11 points d'une place en séries et ils pourraient liquider certains joueurs d'ici la date butoir des transactions. Le départ de certains vétérans - plusieurs rumeurs envoient Ales Hemsky sous d'autres cieux - pourrait permettre à Cornet de revenir dans la LNH en fin de saison.