Coyotes : réunion d'urgence lundi
Hockey samedi, 1 août 2009. 00:51 jeudi, 12 déc. 2024. 12:51
PHOENIX - Le nombre élevé de documents déposés en cour, vendredi, laisse planer un doute sur la vente possible des Coyotes de Phoenix, dont les enchères sont prévues mercredi prochain.
Le juge de la Cour américaine des faillites Redfield T. Baum a convié les parties à une audience d'urgence, lundi, afin de statuer sur une demande de la Ligue nationale de hockey, qui voudrait voir cette vente aux enchères reportée en septembre, donnant ainsi plus de temps aux acheteurs potentiels.
Le juge avait établi que la vente aux enchères pour les acheteurs potentiels intéressés à garder l'équipe à Glendale devait avoir lieu mercredi. Jusqu'ici, seul le groupe de Jerry Reinsdorf, propriétaire des White Sox et des Bulls de Chicago, a fait une offre, qui se chiffre à 148 millions $ US.
Plusieurs documents déposés en cour vndredi remettent en cause la légitimité de la mise de Reinsdorf, alors que ce dossier complexe est devenu encore plus ténébreux.
Le propriétaire actuel des Coyotes, Jerry Moyes, qui s'est placé sous le Chapitre 11 de la Loi sur les faillites américaine en mai - à la surpsie de la LNH - s'oppose à tout délai. Il a demandé au juge Baum de rejeter l'offre de Reinsdorf, indiquant qu'elle ne permettait pas de rembourser les débiteurs, dont lui-même, et qu'elle laisserait certains créanciers les mains vides.
Le rejet des mises "locales" permettrait ainsi de vendre l'équipe à un acheteur qui la relocaliserait.
Pendant ce temps, SOF Investments, à qui les Coyotes doivent 80 millions $, a déclaré qu'il ne pouvait être en accord avec l'offre de Reinsdorf, puisque leur remboursement n'avait pas été établi, bien que des négociations ont été entamées.
Moyes désire quant à lui vendre l'équipe au milliardaire canadien Jim Balsillie, qui a offert 212,5 millions $ pour déménager l'équipe à Hamilton.
Les avocats de la firme de Balsillie, PSE Sports and Entertainment, ont indiqué au juge Baum que "PSE était toujours dans la course et que son offre tenait toujours".
Le bureau des gouverneurs de la LNH a toutefois refusé à l'unanimité la proposition de Balsillie mercredi, approuvant par contre celle de Reinsdorf.
Dans les documents déposés en cour vendredi, Balsillie indique que cette rencontre avec le bureau des gouverneurs "n'était qu'un interrogatoire hostile, mené par des gens avec une idée clairement préconçue" et qu'il estimait que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, lui en "voulait personnellement".
"Il est clair pour M. Balsillie que le commissaire Bettman et un certain nombre de gouverneurs lui en veulent. Le noeud du problème étant que M. Balsillie prend des décisions d'affaires prudentes, dans chaque cas selon ses termes, au lieu de dépenser une somme faramineuse pour une équipe qui ne génère pas de profit et qui n'a pas le droit d'être relocalisée."
La LNH désire que l'équipe demeure en Arizona, où elle a perdu des dizaines de millions $ depuis son transfert de Winnipeg, en 1996.
Les négociations demeureront confidentielles
Par aillsurs, un juge a décidé vendredi que la plupart des documents rapportant les négociations entre la ville de Glendale et les acheteurs potentiels des Coyotes de Phoenix, de la LNH, allaient demeurer sous scellés.
Edward Burke, juge de la Cour supérieur du comté de Maricopa, a statué que seulement 34 des 322 pages allaient être rendues publiques.
Le Goldwater Institute, un groupe de vigilance, a insisté auprès des tribunaux pour que soient rendues publiques toutes les 322 pages rapportant les négociations. Le groupe prétend que les contribuables sont en droit de savoir si la ville de Glendale offrira de l'argent aux nouveaux propriétaires des Coyotes afin de favoriser le maintient de la formation en Arizona.
La municipalité a déclaré que de tels incitatifs ne faisaient pas partie des négociations et que le public serait tenu au courant d'une éventuelle entente avant qu'elle ne soit approuvée par le conseil municipal.
Le juge de la Cour américaine des faillites Redfield T. Baum a convié les parties à une audience d'urgence, lundi, afin de statuer sur une demande de la Ligue nationale de hockey, qui voudrait voir cette vente aux enchères reportée en septembre, donnant ainsi plus de temps aux acheteurs potentiels.
Le juge avait établi que la vente aux enchères pour les acheteurs potentiels intéressés à garder l'équipe à Glendale devait avoir lieu mercredi. Jusqu'ici, seul le groupe de Jerry Reinsdorf, propriétaire des White Sox et des Bulls de Chicago, a fait une offre, qui se chiffre à 148 millions $ US.
Plusieurs documents déposés en cour vndredi remettent en cause la légitimité de la mise de Reinsdorf, alors que ce dossier complexe est devenu encore plus ténébreux.
Le propriétaire actuel des Coyotes, Jerry Moyes, qui s'est placé sous le Chapitre 11 de la Loi sur les faillites américaine en mai - à la surpsie de la LNH - s'oppose à tout délai. Il a demandé au juge Baum de rejeter l'offre de Reinsdorf, indiquant qu'elle ne permettait pas de rembourser les débiteurs, dont lui-même, et qu'elle laisserait certains créanciers les mains vides.
Le rejet des mises "locales" permettrait ainsi de vendre l'équipe à un acheteur qui la relocaliserait.
Pendant ce temps, SOF Investments, à qui les Coyotes doivent 80 millions $, a déclaré qu'il ne pouvait être en accord avec l'offre de Reinsdorf, puisque leur remboursement n'avait pas été établi, bien que des négociations ont été entamées.
Moyes désire quant à lui vendre l'équipe au milliardaire canadien Jim Balsillie, qui a offert 212,5 millions $ pour déménager l'équipe à Hamilton.
Les avocats de la firme de Balsillie, PSE Sports and Entertainment, ont indiqué au juge Baum que "PSE était toujours dans la course et que son offre tenait toujours".
Le bureau des gouverneurs de la LNH a toutefois refusé à l'unanimité la proposition de Balsillie mercredi, approuvant par contre celle de Reinsdorf.
Dans les documents déposés en cour vendredi, Balsillie indique que cette rencontre avec le bureau des gouverneurs "n'était qu'un interrogatoire hostile, mené par des gens avec une idée clairement préconçue" et qu'il estimait que le commissaire de la LNH, Gary Bettman, lui en "voulait personnellement".
"Il est clair pour M. Balsillie que le commissaire Bettman et un certain nombre de gouverneurs lui en veulent. Le noeud du problème étant que M. Balsillie prend des décisions d'affaires prudentes, dans chaque cas selon ses termes, au lieu de dépenser une somme faramineuse pour une équipe qui ne génère pas de profit et qui n'a pas le droit d'être relocalisée."
La LNH désire que l'équipe demeure en Arizona, où elle a perdu des dizaines de millions $ depuis son transfert de Winnipeg, en 1996.
Les négociations demeureront confidentielles
Par aillsurs, un juge a décidé vendredi que la plupart des documents rapportant les négociations entre la ville de Glendale et les acheteurs potentiels des Coyotes de Phoenix, de la LNH, allaient demeurer sous scellés.
Edward Burke, juge de la Cour supérieur du comté de Maricopa, a statué que seulement 34 des 322 pages allaient être rendues publiques.
Le Goldwater Institute, un groupe de vigilance, a insisté auprès des tribunaux pour que soient rendues publiques toutes les 322 pages rapportant les négociations. Le groupe prétend que les contribuables sont en droit de savoir si la ville de Glendale offrira de l'argent aux nouveaux propriétaires des Coyotes afin de favoriser le maintient de la formation en Arizona.
La municipalité a déclaré que de tels incitatifs ne faisaient pas partie des négociations et que le public serait tenu au courant d'une éventuelle entente avant qu'elle ne soit approuvée par le conseil municipal.