Coyotes : un encan sans vainqueur
Hockey vendredi, 11 sept. 2009. 13:13 jeudi, 12 déc. 2024. 13:40
PHOENIX - L'encan de deux jours pour la vente des Coyotes de Phoenix a pris fin vendredi sans faire de vainqueur.
Le juge Redfield T. Baum a indiqué qu'il prendrait une décision sur l'avenir des Coyotes plus tard, sans préciser de date.
La LNH et le milliardaire de BlackBerry Jim Balsillie ont modifié leur offre respective pour l'achat de la formation de l'Arizona quelques heures avant la fin des audiences.
Balsillie a amendé son offre en garantissant à la ville de Glendale -- la banlieue de Phoenix où évoluent les Coyotes -- un dédommagement de 50 millions $ sans condition. Dans son offre initiale, cette somme aurait été d'environ 40 millions $. Balsillie a également retiré le 21 septembre comme date butoir pour réaliser la transaction.
La LNH a conservé son offre initiale de 140 millions $, mais a accepté que le propriétaire des Coyotes Jerry Moyes et l'entraîneur Wayne Gretzky se partagent 14 millions $. Moyes obtiendrait cependant la part du lion de ce montant.
Moyes n'aurait rien reçu en vertu de l'offre initiale du circuit Bettman.
Plus tôt durant la journée, le juge Baum avait réitéré la possibilité de rejeter les deux offres d'achat pour les Coyotes en précisant qu'il pourrait simplement n'y avoir aucune vente.
Baum avait déclaré à l'occasion de la deuxième journée d'encan que l'acheteur potentiel de la formation de la LNH devait remplir certaines conditions légales.
L'avocat de la LNH Tony Clark avait dit au juge que si les deux offres étaient refusées, le circuit Bettman tenterait d'obtenir un jugement qui lui permettrait de prendre le contrôle de l'équipe en prévision d'une éventuelle vente.
En d'autres mots, la LNH n'accepte pas le statu quo.
L'avocat de Balsillie, Jeff Kessler, a toutefois indiqué que son client aimait bien la possibilité de « laisser mourir le patient ».
Balsillie a offert 242,5 millions $ pour se porter acquéreur des Coyotes, à condition qu'ils soient déménagés à Hamilton.
La LNH, menée par le commissaire Gary Bettman, a déposé une offre de 140 millions $ avec l'objectif de sortir l'équipe de la faillite pour ensuite la revendre à l'acheteur de son choix.
Bettman a choisi de déposer une offre à la dernière minute
Par ailleurs, Bettman a indiqué qu'il avait décidé de faire cette offre seulement 24 heures avant son dépôt. Le commissaire a fait cette déclaration durant le plaidoyer de l'un des avocats de Balsillie, pendant une audience en Cour des faillites.
Les avocats de Balsillie, Thomas Salerno et Kessler, entendent démontrer que Bettman a menti sous serment lors d'un témoignage le 20 août dernier.
Le grand patron de la LNH n'avait pas évoqué la possibilité de soumettre une offre pour l'achat des Coyotes cinq jours avant le dépôt. Kessler prétend que cette décision secrète aurait `influencé' la volonté de la LNH de refuser Balsillie à titre de propriétaire d'une équipe le 29 juillet dernier, car elle prévoyait déposer une offre contre lui.
Bettman a néanmoins assuré que la décision avait été prise à la dernière minute.
Le juge Redfield T. Baum a indiqué qu'il prendrait une décision sur l'avenir des Coyotes plus tard, sans préciser de date.
La LNH et le milliardaire de BlackBerry Jim Balsillie ont modifié leur offre respective pour l'achat de la formation de l'Arizona quelques heures avant la fin des audiences.
Balsillie a amendé son offre en garantissant à la ville de Glendale -- la banlieue de Phoenix où évoluent les Coyotes -- un dédommagement de 50 millions $ sans condition. Dans son offre initiale, cette somme aurait été d'environ 40 millions $. Balsillie a également retiré le 21 septembre comme date butoir pour réaliser la transaction.
La LNH a conservé son offre initiale de 140 millions $, mais a accepté que le propriétaire des Coyotes Jerry Moyes et l'entraîneur Wayne Gretzky se partagent 14 millions $. Moyes obtiendrait cependant la part du lion de ce montant.
Moyes n'aurait rien reçu en vertu de l'offre initiale du circuit Bettman.
Plus tôt durant la journée, le juge Baum avait réitéré la possibilité de rejeter les deux offres d'achat pour les Coyotes en précisant qu'il pourrait simplement n'y avoir aucune vente.
Baum avait déclaré à l'occasion de la deuxième journée d'encan que l'acheteur potentiel de la formation de la LNH devait remplir certaines conditions légales.
L'avocat de la LNH Tony Clark avait dit au juge que si les deux offres étaient refusées, le circuit Bettman tenterait d'obtenir un jugement qui lui permettrait de prendre le contrôle de l'équipe en prévision d'une éventuelle vente.
En d'autres mots, la LNH n'accepte pas le statu quo.
L'avocat de Balsillie, Jeff Kessler, a toutefois indiqué que son client aimait bien la possibilité de « laisser mourir le patient ».
Balsillie a offert 242,5 millions $ pour se porter acquéreur des Coyotes, à condition qu'ils soient déménagés à Hamilton.
La LNH, menée par le commissaire Gary Bettman, a déposé une offre de 140 millions $ avec l'objectif de sortir l'équipe de la faillite pour ensuite la revendre à l'acheteur de son choix.
Bettman a choisi de déposer une offre à la dernière minute
Par ailleurs, Bettman a indiqué qu'il avait décidé de faire cette offre seulement 24 heures avant son dépôt. Le commissaire a fait cette déclaration durant le plaidoyer de l'un des avocats de Balsillie, pendant une audience en Cour des faillites.
Les avocats de Balsillie, Thomas Salerno et Kessler, entendent démontrer que Bettman a menti sous serment lors d'un témoignage le 20 août dernier.
Le grand patron de la LNH n'avait pas évoqué la possibilité de soumettre une offre pour l'achat des Coyotes cinq jours avant le dépôt. Kessler prétend que cette décision secrète aurait `influencé' la volonté de la LNH de refuser Balsillie à titre de propriétaire d'une équipe le 29 juillet dernier, car elle prévoyait déposer une offre contre lui.
Bettman a néanmoins assuré que la décision avait été prise à la dernière minute.