Cet été, les champions de la coupe Stanley ont surpris de nombreux amateurs en embauchant le vétéran gardien Marty Turco après avoir laissé partir Antti Niemi dans le camp des Sharks de San Jose.

Cependant, Turco n’a pas été en mesure de confondre les sceptiques et les dirigeants des Blackhawks de Chicago ont réalisé qu’il ne pouvait plus jouer à la hauteur de leurs attentes.

C’est à ce moment que l’entrée en scène du négligé Corey Crawford a empêché les Hawks de se faire écarter de la course aux séries éliminatoires.

Peu à peu, le Québécois de 26 ans s’est imposé comme le nouveau gardien numéro un de cette formation et il s’est fait un nom à travers la LNH.

Je vous propose de lire mon article : L'émergence de Crawford pour découvrir le parcours inusité de ce gardien qui a développé sa patience durant cinq saisons dans la Ligue américaine de hockey.

Après des centaines de voyages en autobus et des visites dans des coins reculés de l’Amérique du Nord, Crawford récolte les fruits de sa persévérance et on suggère même son nom pour mériter le trophée Calder remis à la recrue par excellence.

Même si je suis fasciné par le talent du surdoué de 18 ans Jeff Skinner et par l’impressionnante saison de Logan Couture avec les Sharks de San Jose, j’avoue que j‘ai un petit faible pour la candidature de Crawford pour le Calder.

Quoi de mieux qu’obtenir une telle récompense à 26 ans en ayant prouvé qu’on appartient à LNH et qu’on peut s’accrocher à son rêve même quand ta propre équipe hésite à te faire confiance.

L’histoire de Crawford me fait réfléchir au fait que plusieurs gardiens auraient sans doute pu connaître de belles carrières dans la LNH si les astres avaient été alignés.

Je ne veux pas comparer leur style ou leur personnalité, mais je ne peux m’empêcher de songer à Cédrick Desjardins qui attend toujours son tour dans la Ligue américaine.