PITTSBURGH, États-Unis - Sidney Crosby des Penguins de Pittsburgh a patiné avec ses coéquipiers pour la deuxième fois en plus de deux mois, vendredi, mais il ressent toujours quelques symptômes liés aux commotions cérébrales.

Crosby affirme qu'il va de mieux en mieux, mais il restera à l'écart aussi longtemps que les symptômes vont persister. Les symptômes en question ont refait leur apparition après une défaite contre Boston le 5 décembre.

«Il n'y a pas de zone grise, a dit Crosby. Ou bien vous n'avez pas de symptômes et vous pouvez y aller avec du contact, ou bien non. J'ai l'impression de progresser, mais je ne suis pas encore prêt à recevoir des coups.»

L'athlète de 24 ans n'a toujours pas la permission de s'entraîner avec contact, mais il a apprécié d'être sur la patinoire avec d'autres joueurs, après avoir patiné ces dernières semaines avec les autres blessés.

Crosby a patiné pendant plus de 30 minutes avec le reste de ses coéquipiers pendant un entraînement léger, avant le départ de l'équipe pour des matchs à Philadelphie et Buffalo ce week-end. Même sans contact, Crosby était content de se trouver sur une glace bien occupée.

«Ça fait du bien d'être là avec les gars en mouvement autour, a dit Crosby. J'ai aussi bien testé à quel point je peux y aller d'efforts vigoureux. Je suis pas mal content de la façon dont ça s'est passé.»

Aucune date n'a été fixée quant à son retour dans la formation, mais il demeure optimiste de revenir au jeu cette saison.

«J'espère que ce sera le plus tôt possible, mais je ne vais pas prétendre savoir quand ce sera, a dit Crosby. Mais je ne me soumettrais pas à tout ça si je ne voulais pas faire un retour le plus vite possible. C'est tout ce qui m'importe.»

Les Penguins ont bien récupéré d'une série de six défaites du 29 décembre au 11 janvier, notamment avec huit gains de suite à compter du match suivant. Ils se trouvaient cinquièmes dans l'Est avant les matches de vendredi.

À l'approche de la date limite des échanges, Crosby n'a pas voulu dire si l'équipe devrait différer une partie de son salaire de huit millions $ pour avoir plus de marge de manoeuvre sur le marché des échanges.

«Ce sera aux dirigeants de prendre cette décision», a t-il dit.

Crosby a consulté un spécialiste de la colonne vertébrale à la fin janvier, avec comme résultat un diagnostic de blessure au tissu mou du cou et une injection. Trois semaines après le traitement, toutefois, Crosby n'est pas certain de comment il va se sentir d'un jour à l'autre.

«Il y a des jours où vous croyez que ça s'améliore et que les symptômes ne sont pas si pires. D'autres journées, vous les ressentez plus, a dit Crosby. Les symptômes sont différents pour chacun. C'est ce qui les rend difficiles à évaluer, ce n'est pas toujours constant.»