Daniel Brière n’a jamais marqué au Joe Louis Arena de Detroit.

Il a une fiche de 0-5-5 en 11 matchs à vie dans le domicile des Red Wings

On dirait que l’attaquant Daniel Brière, du Canadien de Montréal, a toute la misère du monde à marquer un but à certains endroits et c’est le cas du Joe Louis Arena de Detroit, où il n’a jamais déjoué un gardien adverse!

En effet, le joueur du CH, qui présente une fiche à vie de 293–380-673 en 894 matchs réguliers et dont la carrière a débuté le 19 mars 1998, n’a jamais connu beaucoup de succès contre les Red Wings de Detroit, affichant un rendement de 3–7-10 avec un différentiel de moins-4 en 20 rencontres. Pire encore, il n’a jamais réussi à trouver le fond du filet dans le domicile de ces derniers, comme l’indique son rendement de 0–5-5 (différentiel de moins-1) en 11 rencontres, ayant réussi 10 tirs au but et récolté trois de ses cinq assistances durant des avantages numériques.

Seulement trois buts en 20 matchs contre les Red Wings, dont deux lors d’une même rencontre

Il n’a réussi à marquer que dans 2 matchs sur 20 contre les Red Wings de Detroit et un fait à souligner : il a réussi deux buts lors du match du 15 janvier 2002, alors que les Red Wings avaient soutiré un match nul de 2–2 aux Coyotes de Phoenix, en Arizona.

Il avait marqué deux buts rapides en début de première période, à 6:03 et à 6:20, contre le gardien Manny Legace, mais Brett Hull avait marqué deux fois pour les Red Wings, dont le filet égalisateur à 17:41 de la troisième période, face au gardien Robert Esche.

Lors de ce match, il avait des joueurs comme Claude Lemieux et Sébastien Bordeleau, deux anciens du Canadien de Montréal, comme coéquipiers.

Son dernier but contre les Red Wings remonte aussi loin qu‘au 10 décembre 2003, alors qu’il avait marqué le premier filet du match à 4:43 de la première période face au gardien Curtis Joseph dans un revers de 7–2 à domicile. Depuis ce but, il est 0–3-3 avec un différentiel de plus-3 dans ses six matchs disputés contre la formation de la ville de l’automobile.

Il a un dossier de 152–195-347 en 436 matchs devant ses partisans et de 141–185-326 en 448 matchs à l’étranger, mais aucun des 141 buts n’ont été marqués à Detroit.

Il est cependant vrai qu‘avant de se joindre au Canadien, Brière avait joué pour les Coyotes de Phoenix, les Sabres de Buffalo et les Flyers de Philadelphie, trois équipes qui n’ont pas connu beaucoup de succès dans la ville de l’automobile lors des dernières décennies.

Aucun but au Bridgestone Arena de Nashville …

On pourrait ajouter qu’il n’a jamais marqué au Bridgestone Arena, le domicile des Predators de Nashville, affichant un rendement à vie de 0–8-8 avec un différentiel de plus-4 en 13 rencontres régulières, ayant effectué 20 tirs au but.

Auteur d’un rendement de 0–1-1 avec un différentiel de plus un lors de ses sept dernières rencontres (il n’a pas marqué depuis le match du 4 janvier, alors qu’il avait réussi deux buts, dans un revers de 4–3, en prolongation, contre les Sénateurs d’Ottawa, au Centre Bell), il tentera de faire d’une pierre deux coups, car en marquant, il mettrait ainsi fin à sa présente léthargie et briserait aussi la glace sur cette patinoire qui lui a coupé les ailes lors de ses visites!

Auteur d’un décevant dossier de 6–10-16 avec un différentiel de moins 13 en 34 matchs l’an dernier, il n’a pas plus de succès cette année, affichant un rendement de 7–7-14 avec un différentiel de moins un en 37 matchs.

Comment Brière va-t-il se sentir en visitant les Red Wings, en sachant très bien qu’il n’a jamais marqué sur leur patinoire et qu’il combat encore une fois, une longue léthargie ?

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Incroyable, le Canadien a un dossier gagnant contre les Red Wings depuis 2002-2003!

La fiche du CH est de 4-3-0 (1) lors des huit derniers duels entre les deux équipes

Il est un peu surprenant de constater que le Canadien de Montréal affiche un rendement positif face aux Red Wings de Detroit, depuis un peu plus d’une dizaine d’années.

En effet, malgré l’incroyable succès de la formation de la ville de l’automobile depuis plusieurs saisons, le Tricolore a réussi à présenter un rendement de 4–3-0 (1) lors des huit dernières rencontres face aux Red Wings, depuis le 17 octobre 2002, un dossier de 2–1-0 (1) en quatre matchs au Centre Bell et de 2–2-0 (0) dans les quatre matchs qui ont été joués au Joe Louis Arena.

Encore plus, le Canadien, malgré la puissance en attaque et en défense des Red Wings, a réussi à les surclasser 20–19 (plus un) au chapitre des buts marqués-concédés lors de cette séquence des huit dernières rencontres.

Par contre, tout juste auparavant, le Canadien n’avait pu faire mieux qu’un minable rendement de 2–10-0 (1) lors des 13 matchs disputés du 13 avril 1994 au 11 février 2002, en plus d’avoir été surclassé 57–25 (plus 32) au chapitre des buts marqués.

Il y a eu le match historique du 2 décembre 1995, alors que les Red Wings avaient écrasé le CH, 11–1, dans l’ancien Forum et ce match avait été le dernier du célèbre gardien Patrick Roy dans l’uniforme montréalais et il était échangé quelques jours plus tard, menant l’équipe à une profonde léthargie depuis ce temps.

Ce match du 24 janvier 2014 est le premier entre les deux équipes cette saison et aussi le premier duel depuis exactement deux ans, alors que le Canadien avait infligé une raclée de 7–2 à ses rivaux, au Centre Bell.

L’ACTUELLE SÉQUENCE DE HUIT MATCHS ENTRE LE CANADIEN ET LES RED WINGS

17 octobre 2002-Montréal 3 à Detroit 2

20 octobre 2003-Detroit 1 à Montréal 2

15 janvier 2007-Montréal 0 à Detroit 2

4 décembre 2007-Detroit 4 à Montréal 1

26 novembre 2008-Montréal 3 à Detroit 1

21 novembre 2009-Detroit 3 à Montréal 2 (fus.)

10 décembre 2010-Montréal 2 à Detroit 4

25 janvier 2012-Detroit 2 à Montréal 7

24 janvier 2014-Montréal à Detroit (19 h 30)

26 février 2014-Detroit à Montréal (19 h 30)

27 mars 2014-Montréal à Detroit (19 h)

5 avril 2014-Detroit à Montréal (19 h)

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Depuis le 14 décembre, Coyotes de Phoenix sont en chute libre

Ils ont un piètre rendement de 5-10-4 lors de leurs 19 derniers matchs

Suite à un très bon début de saison, les Coyotes de Phoenix semblent moins affamés depuis quelques semaines et leur rendement est inquiétant, car ils s’éloignent de plus en plus d’une place dans les séries éliminatoires.

En effet, la formation dirigée par Dave Tippett, qui affichait en date du 13 décembre, un excellent dossier de 18–8-5 (41 points, une moyenne de ,661) lors de ses 31 premiers matchs, a dégringolé depuis le 14 décembre, n’ayant pu faire mieux qu’une fiche de 5–10-4 (14 points, une moyenne de ,368) lors de ses 19 dernières rencontres.

C’est vraiment l’attaque qui est responsable de cette difficile séquence, car après avoir marqué 103 buts lors des 31 premiers matchs, une moyenne de 3,32 par match, les Coyotes n’ont marqué que 40 buts lors des 19 derniers matchs, une anémique moyenne de 2,11 filets par match.

Pendant ce temps, la défense à même été supérieure, car après avoir concédé 97 buts lors des 31 premiers matchs, une moyenne de 3,13 par rencontre, elle n’a concédé que 55 buts lors des 19 dernières parties, une moyenne de 2,89 par rencontre.

Affichant un dossier de 0–3-2 lors de leurs cinq derniers matchs à l’étranger, avec seulement sept buts marqués, les Coyotes affrontent les Oilers d’Edmonton, à la Place Rexall et ce match est d’une importance capitale, car les Coyotes, qui occupent le 9e rang de l’Association de l’Ouest, ont un retard de six points sur le Wild du Minnesota, qui se retrouve au 8e rang.

Les Coyotes ont un dossier de 3–0-0 dans leurs trois premiers matchs disputés contre les Oilers d’Edmonton, dont un gain de 6–2 sur la patinoire de ces derniers, le 3 décembre dernier.

Les deux autres gains sont survenus à domicile, 5–4, le 26 octobre 2013 et 4–3, en prolongation, le 31 décembre dernier.

Suie à ce match, les Coyotes rendront visite aux Canucks de Vancouver, dimanche et ils seront à domicile par la suite jusqu’aux Jeux Olympiques, car ils recevront la visite de cinq équipes, du 28 janvier au 7 février, les Kings de Los Angeles, le 28 janvier, les Sabres de Buffalo, le 30 janvier, les Penguins de Pittsburgh, le 1er février, les Stars de Dallas, le 4 février et finalement, les puissants Blackhawks de Chicago, le 7 février.

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