Sidney Crosby, ses médecins Michael Collins et Ted Carrick l’ont expliqué le plus clairement possible lors d’une conférence de presse à Pittsburgh. On ne courra aucun risque avant de signifier aux Penguins de Pittsburgh et au principal intéressé, le capitaine de l’équipe qu’il peut retourner au jeu. En fait, ces médecins pensent que Crosby pourra réintégrer la formation mais ils ne peuvent l’affirmer à 100 pour cent. Ces médecins sont demeurés prudents et ils ont davantage parlé des progrès réalisés depuis quelque temps.

Neuf mois après l’incident, l’athlète de 24 ans ressent encore les effets de la ou des commotions cérébrales subies en janvier dernier. S’il peut s’entraîner jusqu’à 90 pour cent de l’intensité maximale, il n’a pas encore subi les coups et contrecoups d’un entraînement régulier ou d’un match de la LNH.

Crosby, c’est la perle de la LNH, une perle que cette Ligue ne peut se permettre de perdre. Crosby a d’ailleurs invité les dirigeants de la LNH et de l’Association des joueurs à agir pour enrayer les coups à la tête. Soyez assurés que les dirigeants de la LNH et ceux de la AJLNH regardaient attentivement cette conférence de presse. Le message a-t-il été entendu ou est-il tombé dans l’oreille de sourds ?

On ignore quand Crosby pourra revenir au jeu même si ce dernier assure que ce sera cette saison. Entre le vouloir et le pouvoir, il y aura la décision des médecins et ce feu vert pourrait se faire attendre.

En attendant, il y a matière à réflexion pour les dirigeants. Interdire les coups à la tête, modifier les équipements, pénaliser sévèrement les récidivistes et redonner ses lettres de noblesse à ce sport qui s’est égaré.

En terminant, j’aimerais féliciter mon collègue Mario Tremblay qui avait déclaré le printemps dernier que la carrière de Crosby pouvait être compromise. Les sources de Mario étaient bonnes et la confirmation de ce qu’il avançait a été rendue publique aujourd’hui.

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