De plus en plus exigeant selon Ruff
Hockey samedi, 29 nov. 2008. 14:17 dimanche, 15 déc. 2024. 13:41
MONTRÉAL - Lindy Ruff en est à sa onzième saison derrière le banc des Sabres de Buffalo, si on exclut l'année du lock-out. Il s'agit d'un record de longévité à la tête de la même équipe parmi les entraîneurs actuels.
Ruff a eu sa part de succès à Buffalo. Il a mené son équipe à la finale de la coupe Stanley en 1999 avant de perdre face aux Stars de Dallas à la suite du but controversé de Brett Hull. Il a aussi conduit son club à trois finales d'association. Mais il a également été écarté des séries à quatre reprises.
Avec les années, il constate que le métier d'entraîneur n'a jamais été aussi exigeant en raison de la parité dans la Ligue nationale.
"Il semble toujours y avoir un nouveau coin à tourner", disait Ruff avant le match qui opposait les Sabres au Canadien, samedi soir, au Centre Bell. "On a bien entrepris la saison avant d'avoir un passage à vide. Puis on a gagné un match ou deux et on a pensé qu'on avait tourné le coin. C'est alors que l'attaque à cinq est tombée en panne. Tout était encore à recommencer. On a vraiment l'impression de passer la saison à devoir tourner des coins."
Les Sabres ont commencé l'année sur les chapeaux de roues. Il ont aligné quatre victoires et mérité au moins un point à leurs huit premiers matchs. Ils ont ensuite enchaîné victoires et défaites. Récemment, l'équipe a subi cinq revers d'affilée avant d'inscrire de courtes victoires contre Boston (3-2) et Pittsburgh (4-3).
"La parité apporte de nouveaux défis, admet-il. La pression de devoir l'emporter est de plus en plus forte. C'est pourquoi les entraîneurs n'hésitent pas à modifier leurs trios. Ils poussent aussi leurs joueurs à la limite tout en se gardant de ne pas les jeter dans le précipice."
Les gardiens auxiliaires
Patrick Lalime se rend compte lui aussi de la parité dans la LNH.
"Toutes les équipes ont élaboré de bon système défensif, dit-il. Et les équipes moins talentueuses travaillent souvent plus fort que l'adversaire. C'est pourquoi on doit se présenter à chaque soir si on veut avoir une chance de gagner."
Lalime reconnaît qu'une forte pression s'exerce sur les gardiens auxiliaires.
"Ce n'est pas une excuse, assure-t-il. On a un rôle à jouer et on doit faire le travail."
Lalime a pris part à six matchs cette saison avant d'affronter le Canadien. Il présentait un dossier de 1-3-1, une moyenne de 3,31 et un taux d'arrêts de ,879.
"J'ai bien commencé l'année avant d'avoir deux matchs plus difficiles."
Il a remporté une victoire et subi une défaite aux tirs de barrage. Il a ensuite encaissé trois défaites d'affilée.
Le gardien natif de St. Bonaventure était par ailleurs ravi d'avoir l'occasion de jouer à Montréal.
"C'est toujours incroyable de jouer au Centre Bell. Il y a tellement d'ambiance."
Ruff a eu sa part de succès à Buffalo. Il a mené son équipe à la finale de la coupe Stanley en 1999 avant de perdre face aux Stars de Dallas à la suite du but controversé de Brett Hull. Il a aussi conduit son club à trois finales d'association. Mais il a également été écarté des séries à quatre reprises.
Avec les années, il constate que le métier d'entraîneur n'a jamais été aussi exigeant en raison de la parité dans la Ligue nationale.
"Il semble toujours y avoir un nouveau coin à tourner", disait Ruff avant le match qui opposait les Sabres au Canadien, samedi soir, au Centre Bell. "On a bien entrepris la saison avant d'avoir un passage à vide. Puis on a gagné un match ou deux et on a pensé qu'on avait tourné le coin. C'est alors que l'attaque à cinq est tombée en panne. Tout était encore à recommencer. On a vraiment l'impression de passer la saison à devoir tourner des coins."
Les Sabres ont commencé l'année sur les chapeaux de roues. Il ont aligné quatre victoires et mérité au moins un point à leurs huit premiers matchs. Ils ont ensuite enchaîné victoires et défaites. Récemment, l'équipe a subi cinq revers d'affilée avant d'inscrire de courtes victoires contre Boston (3-2) et Pittsburgh (4-3).
"La parité apporte de nouveaux défis, admet-il. La pression de devoir l'emporter est de plus en plus forte. C'est pourquoi les entraîneurs n'hésitent pas à modifier leurs trios. Ils poussent aussi leurs joueurs à la limite tout en se gardant de ne pas les jeter dans le précipice."
Les gardiens auxiliaires
Patrick Lalime se rend compte lui aussi de la parité dans la LNH.
"Toutes les équipes ont élaboré de bon système défensif, dit-il. Et les équipes moins talentueuses travaillent souvent plus fort que l'adversaire. C'est pourquoi on doit se présenter à chaque soir si on veut avoir une chance de gagner."
Lalime reconnaît qu'une forte pression s'exerce sur les gardiens auxiliaires.
"Ce n'est pas une excuse, assure-t-il. On a un rôle à jouer et on doit faire le travail."
Lalime a pris part à six matchs cette saison avant d'affronter le Canadien. Il présentait un dossier de 1-3-1, une moyenne de 3,31 et un taux d'arrêts de ,879.
"J'ai bien commencé l'année avant d'avoir deux matchs plus difficiles."
Il a remporté une victoire et subi une défaite aux tirs de barrage. Il a ensuite encaissé trois défaites d'affilée.
Le gardien natif de St. Bonaventure était par ailleurs ravi d'avoir l'occasion de jouer à Montréal.
"C'est toujours incroyable de jouer au Centre Bell. Il y a tellement d'ambiance."