Mais, ils se font balayer sans arrêt depuis un mois !

Suite à un début de saison acceptable, les Hurricanes de la Caroline en arrachent, eux qui subissent des défaites à un rythme inquiétant depuis un mois, eux qui depuis la saison 2005–2006, ont vraiment le numéro du Canadien de Montréal, au Centre Bell.



En effet, la formation dirigée par Paul Maurice, qui présentait une fiche de 3–2-1 après ses six premiers matchs, est l’une des pires formations du circuit depuis le 19 octobre, comme l’indique son rendement de 3–7-2 lors de ses 12 derniers matchs depuis cette date, dont 1–5-0 lors de ses six derniers, son seul gain ayant été enregistré contre les puissants Penguins de Pittsburgh, 5 à 3, samedi dernier.

Soulignons que les Hurricanes connaissent des difficultés en défense, ayant concédé 63 buts en 18 rencontres, une moyenne de 3,50, l’une des pires du circuit et ils ont été victimes de cinq buts en sept occasions, dont cinq fois lors des huit dernières rencontres.

Pis, les Hurricanes ont une fiche de 0–4-1 lors de leurs cinq derniers matchs à l’étranger (leur dernier gain remontant au 18 octobre, 4 à 1, face aux Bruins de Boston), eux qui ont eu un rendement de 0 en 16 en avantage numérique lors de ces cinq rencontres à l’extérieur.

Cette formation, qui occupe le 14e rang de l’Association de l’Est, à égalité avec les Jets de Winnipeg, mettra-t-elle fin à sa disette à l’étranger, en visitant le Canadien de Montréal, au Centre Bell, en ce mercredi, un endroit où, même si elle a perdu ses deux matchs l’an dernier, présente un rendement extraordinaire de 8–2-2 lors de ses 12 dernières rencontres ?

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Dominant au Centre Bell, le gardien Cam Ward connaît un mois de novembre atroce



Ayant toujours connu du succès au Centre Bell, le gardien Cam Ward, des Hurricanes de la Caroline, connaît un mois de novembre misérable, lui qui n’est pas aussi efficace que lors du mois d’octobre.

En effet, après avoir présenté un rendement de 4–2-2 avec une moyenne de 2,34, un blanchissage et une efficacité de ,928 lors de ses huit matchs disputés au mois d’octobre, le gardien de 27 ans n’a pu faire mieux qu’un dossier de 2–5-0 avec une très haute moyenne de 4,46 et une piètre efficacité de ,876 lors des sept matchs disputés lors de l’actuel mois de novembre, ayant été relevé en deux occasions par Brian Boucher, dont lundi soir, en 2e période, dans le revers de 5 à 3, face aux Flyers de Philadelphie, alors qu’il avait concédé quatre buts sur 17 tirs en seulement 26 :58 minutes de jeu.

Cette mauvaise performance était sa deuxième en un peu plus d’une semaine, lui qui avait également été relevé lors du match du 6 novembre, dans un revers de 5 à 2, face aux Stars de Dallas, alors qu’il avait concédé quatre buts sur 14 tirs en seulement 23 :47 minutes de jeu.

Soulignons que Ward, qui présente une fiche à vie de 12–6-2 avec une moyenne de 2,70 et une efficacité de ,914 en 20 matchs face au Canadien de Montréal, semble plus à l’aise que jamais au Centre Bell, un endroit où il affiche un rendement de 6–2-1 avec une moyenne de 2,19 et une efficacité de ,929 en neuf matchs.

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Depuis le 27 octobre, l’unité défensive du Canadien est vraiment extraordinaire



Depuis plusieurs matchs, on ne peut vraiment rien reprocher à l’unité spéciale du Canadien qui est tout simplement extraordinaire en désavantage numérique.

En effet, cette unité spéciale a été parfaite en 12 désavantages lors des quatre derniers matchs et n’a concédé qu’un seul but lors de ses 27 dernières infériorités, lors de ses sept dernières rencontres et ce filet fut réussi durant un avantage numérique de deux joueurs, par Erik Christensen, des Rangers de New York, à 4 :57 de la première période, d’un revers de 5 à 3, le 5 novembre.

En allant encore plus loin, soulignons que le Canadien n’a concédé qu’un seul but lors de ses 31 derniers désavantages, en ajoutant les quatre dernières infériorités du gain de 2 à 1, du 27 octobre dernier, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, dans un match où Patrice Bergeron avait été crédité d’un but, qui avait été marqué par Tomas Plekanec dans son propre filet, lui qui avait gagné la mise en jeu dans son territoire, mais cela avait déjoué le gardien Carey Price.

Un rendement d’un but en 31 désavantages numériques, cela fait une efficacité de 96,77 %, ce qui est vraiment mieux que ce que fut le rendement du début de la saison, qui avait été de 80,49%, alors que le Tricolore avait concédé huit buts lors de ses 41 premiers désavantages numériques.

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Aucun but à ses huit derniers matchs, Ryan Getzlaf, des Ducks d’Anaheim connaît une séquence difficile



Tout comme son équipe, l’attaquant Ryan Getzlaf, des Ducks d’Anaheim, connaît une séquence atroce, le talentueux costaud attaquant de 26 ans, qui affiche une moyenne de près d’un point par match dans la LNH, n’est pas l’ombre de lui-même en ce début de saison 2011–2012.

En 17 matchs, il présente une fiche de 4–5-9 avec un différentiel de moins quatre, lui qui est vraiment irrégulier, car après avoir débuté la saison avec une léthargie de 0–2-2 lors de ses six premiers matchs et rebondi avec un rendement de 4–1-5 lors de ses trois matchs disputés entre les 23, 25 et 27 octobre, il est retombé dans une difficile séquence, lui qui est 0–2-2 avec un différentiel de moins six, lors de ses huit derniers matchs disputés depuis le 29 octobre dernier.

Son dernier but remonte au 27 octobre, dans un gain de 3 à 2, face au Wild du Minnesota, alors qu’il avait marqué en avantage numérique au début de la 3e période, donnant une avance de 3 à 2 à son équipe, ce qui devait s’avérer le but décisif.

Soulignons que deux de ses quatre buts ont été marqués en avantage numérique et le seul match où il a réussi un filet à forces égales est celui du 23 octobre, alors qu’il avait fait mouche en deux occasions, dans un revers à domicile de 5 à 4, face aux Coyotes de Phoenix.

Depuis le début de sa carrière, Getzlaf affiche un dossier de 130–294-424 en 447 matchs, une moyenne de 0,95 point par match, lui qui de 2007–2008 à 2010–2011, a présenté une fiche de 87–231-318 en 291 rencontres, une moyenne de 1,09 point par match, récoltant plus de points que de matchs disputés dans chacune des quatre saisons.

Est-ce que Getzlaf va réussir à retrouver le chemin du succès, face aux Kings de Los Angeles, une équipe qu’il affrontera deux fois en autant de jours ?

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