Depuis le 9 janvier, les frères Sedin en arrachent
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 23:13 dimanche, 19 févr. 2012. 16:24Les Canucks de Vancouver ont résisté à ces deux léthargies
Chez les Canucks de Vancouver, on sait que les frères Daniel et Henrik Sedin connaissent des rendements semblables depuis toujours, mais actuellement ils semblent être tombés en léthargie en même temps !
En effet, lors des 15 matchs disputés depuis le 9 janvier dernier, Henrik n’a pu faire mieux qu’un dossier de 1–8-9 (son seul but ayant été réussi le 9 février, dans un gain de 5 à 2, face au Wild du Minnesota) comparativement à un rendement de 6–2-8 (dont trois buts en avantage numérique) pour Daniel, son frère-jumeau.
Actuellement, Henrik a un rendement global de 12–46-58 en 57 matchs, alors que Daniel affiche un dossier de 24–31-55 en 56 rencontres.
Henrik a connu beaucoup de succès lors des deux dernières saisons, car en 2009–2010, il avait présenté une fiche de 29–83-112 en 82 matchs, remportant le Trophée Art-Ross et l’an dernier, il avait affiché un rendement de 19–75-94 en 82 rencontres, terminant au 4e rang du circuit, seulement 10 points derrière Daniel, son frère-jumeau, qui avait pris la première position avec une fiche de 41–63-104 en 82 rencontres, suite à une campagne où il avait présenté un dossier de 29–56-85 en seulement 63 matchs, lui qui avait raté 19 rencontres en raison de blessures.
Soulignons que les disettes de ce superbe duo en attaque, n’ont pas été trop néfastes pour la formation dirigée par Alain Vigneault, car elle a réussi à présenter un excellent rendement de 10–2-3 lors des 15 rencontres, demeurant au plus fort de la lutte pour remporter le Trophée des Présidents (championnat du calendrier régulier) pour une deuxième saison d’affilée.
Les Canucks, qui reçoivent la visite des Maple Leafs de Toronto en ce samedi, auront besoin de la production des deux frères, eux qui amorceront dimanche (face aux Oilers d’Edmonton), un épuisant voyage de six matchs en seulement 10 jours.
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Malgré les blessures, les Flyers de Philadelphie et les Penguins de Pittsburgh tiennent bon
On peut dire que les deux équipes de la Pennsylvanie ont beaucoup de mérite, car elles continuent, malgré beaucoup de blessures, à connaître du succès cette saison.
En effet, les Flyers de Philadephie présentent un dossier de 32–18-7 pour 71 points en 57 matchs, alors que les Penguins de Pittsburgh ont une fiche de 32–20-5 pour 69 points en 57 rencontres.
Le plus surprenant est de constater que ces deux formations puissent marquer autant de buts (189 pour les Flyers et 176 pour les Penguins), alors qu’elles ont dû se débrouiller sans plusieurs joueurs depuis le début de la présente campagne.
Les Flyers ont vu les Daniel Brière, James van Riemsdyk, Claude Giroux, Jaromir Jagr rater plusieurs rencontres, sans oublier le défenseur Chris Pronger, qui n’a disputé que 13 matchs et qui sera absent pour le reste de la saison et que Blair Betts et Ian Laperrière (même si ces deux joueurs ne figuraient pas dans les plans de l’équipe) n’ont pas disputé une seule rencontre.
Les Penguins ont aussi eu une longue liste de blessés, Evgeni Malkin, Kris Letang, Tyler Kennedy, Paul Martin, Arron Asham, Zbynek Michalek et non le moindre, Sidney Crosby, qui n’a participé qu’à huit rencontres et dont le retour au jeu est indéterminé.
La présente saison ressemble beaucoup à celle de l’an dernier, car ces deux équipes avaient récolté 106 points en 82 matchs, mais les Flyers avaient terminé devant les Penguins, au premier rang de la section Atlantique, car ils avaient remporté plus de victoires en temps régulier et en prolongation (44 contre 39) que les Penguins.
En séries éliminatoires, les Flyers avaient été éliminés au deuxième tour (en quatre matchs par les Bruins de Boston), alors que les Penguins avaient subi la défaite lors de la première ronde, en sept matchs, face aux Lightning de Tampa Bay.
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Quelle dégringolade pour le Wild du Minnesota !
Il est difficile de connaître une dégringolade plus prononcée que celle qu’a connue le Wild du Minnesota, car on dirait que l’équipe a glissé sur une pente de 90 degrés !
Effectivement, la formation dirigée par Mike Yeo, qui avait connu un superbe début de saison, affichant en date du 12 décembre, un dossier de 20–7-3 (43 points) lors de ses 30 premiers matchs (une moyenne de ,717), a vraiment piqué du nez depuis le 13 décembre dernier, comme l’indique sa fiche de 5–16-6 (16 points) lors de ses 27 dernières rencontres, une piètre moyenne de ,296 lors de cette séquence atroce.
Pis, le Wild qui dominait le classement général du circuit en date du 12 décembre, se retrouve maintenant au 22e rang !
La défense a été beaucoup moins efficace, car après avoir concédé seulement 64 buts lors des 30 premiers matchs (une moyenne de 2,13 par match), elle a concédé 86 buts lors des 27 derniers matchs, une moyenne de 3,19 par rencontre.
Au chapitre de l’attaque, ce fut également une forte baisse, car affichant un rendement de 79 buts après 30 matchs (moyenne de 2,63 par match), elle a été vraiment pitoyable, ne marquant que 50 buts lors des 27 dernières rencontres, une anémique moyenne de 1,85 par match.
Affichant un différentiel positif de 1,02 but par match lors des 30 premiers matchs, cela est passé à un différentiel de négatif de 1,34 but lors des 27 derniers.
Pour ajouter aux difficultés du Wild, soulignons que l’équipe, qui est 0–4-2 lors de ses six derniers matchs, affronte en ce samedi, les Blues de Saint Louis, qui affichent un dossier de 25–3-4 en 32 matchs locaux cette saison.
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