Detroit doit beaucoup à ses Suédois
Hockey mercredi, 21 mai 2008. 20:31 vendredi, 13 déc. 2024. 06:48
DETROIT - Où seraient les Red Wings de Detroit sans la Suède?
Le directeur général Ken Holland, lui, le sait très bien : son équipe, finaliste de la coupe Stanley et première au classement général de la LNH, serait éliminée depuis longtemps et peut-être même ne se serait-elle même pas qualifiée pour les séries sans l'apport de ses sept joueurs suédois.
"C'est une grosse affaire chez nous, dit de son côté le capitaine suédois Nicklas Lidstrom. On nous appelle l'équipe suédoise de la Ligue nationale.
"Plus on avance dans les séries, plus de gens veillent tard et partent pour le travail après avoir regardé le match."
Niklas Kronwall et Andreas Lilja, deux autres défenseurs, et les attaquants Henrik Zetterberg, Johan Franzen, Tomas Holmstrom et Mikael Samuelsson sont les autres Suédois en rouge et blanc.
Zetterberg a été un 210e choix au repêchage, Holmstrom un 257e et Franzen un 97e... et le premier choix des Red Wings en 2004.
Les Red Wings doivent sûrement une fière chandelle à Hakan Anderson, leur directeur du recrutement en Europe, lui-même suédois.
"La plus grande part du crédit revient sans aucun doute à Hakan, convient Holland, mais d'autres personnes ont contribué au dépistage en Suède."
Des médaillés d'or
Où donc seraient rendus les Red Wings sans leurs Suédois?
"Probablement pas dans les séries, répond Holland. Et si nous avions atteint les séries, nous serions éliminés depuis longtemps déjà.
"Nick (Lidstrom) et Hank (Zetterberg) sont deux des meilleurs joueurs au monde. Homer (Holmstrom) est le meilleur pour se planter devant le filet , Franzen a marqué 12 buts en séries (même s'il a raté les cinq derniers matchs), Kronwall est un des meilleurs jeunes défenseurs de la ligue..."
Ces cinq joueurs ont d'ailleurs aidé la Suède à gagner la médaille d'or il y a deux ans aux Jeux de Turin.
Deux autres joueurs suédois dans l'entourage de l'équipe, Mattias Ritola et Jonathan Ericsson, n'ont pas encore joué en séries.
En famille
"Être ici tous ensemble entre Suédois est quelque chose d'agréable et unique, affirme Zetterberg. Nous savons que ça ne durera pas toujours, alors nous apprécions pendant que ça passe."
Les Suédois des Red Wings assurent que leur nationalité n'est pas un facteur sur la glace et dans le vestiaire mais reconnaissent qu'ils ont des liens privilégiés loin de l'aréna Joe Louis.
À l'exception de Zetterberg, ils vivent tous dans la même banlieue de Novi.
"C'est formidable pour nos familles, surtout nos femmes et nos copines, lorsque nous sommes sur la route, affirme Lilja. Nos enfants parlent anglais à la maison et suédois à la maison. Ils mêlent parfois les deux, ce que nous appelons swenglish."
Les Suédois sont aussi capables de se tirer la pipe entre eux.
"Bien vous savez, Hank est une vedette. Il ne peut pas rester avec nous à Novi", nargue Lilja à propos de Zetterberg.
Ce dernier n'a pas tardé à réagir : "Quand je suis arrivé ici, il y avait seulement Nick et Homer, et je trouvais qu'ils étaient trop vieux. Alors j'ai décidé d'aller rester là où il y a des jeunes."
Le directeur général Ken Holland, lui, le sait très bien : son équipe, finaliste de la coupe Stanley et première au classement général de la LNH, serait éliminée depuis longtemps et peut-être même ne se serait-elle même pas qualifiée pour les séries sans l'apport de ses sept joueurs suédois.
"C'est une grosse affaire chez nous, dit de son côté le capitaine suédois Nicklas Lidstrom. On nous appelle l'équipe suédoise de la Ligue nationale.
"Plus on avance dans les séries, plus de gens veillent tard et partent pour le travail après avoir regardé le match."
Niklas Kronwall et Andreas Lilja, deux autres défenseurs, et les attaquants Henrik Zetterberg, Johan Franzen, Tomas Holmstrom et Mikael Samuelsson sont les autres Suédois en rouge et blanc.
Zetterberg a été un 210e choix au repêchage, Holmstrom un 257e et Franzen un 97e... et le premier choix des Red Wings en 2004.
Les Red Wings doivent sûrement une fière chandelle à Hakan Anderson, leur directeur du recrutement en Europe, lui-même suédois.
"La plus grande part du crédit revient sans aucun doute à Hakan, convient Holland, mais d'autres personnes ont contribué au dépistage en Suède."
Des médaillés d'or
Où donc seraient rendus les Red Wings sans leurs Suédois?
"Probablement pas dans les séries, répond Holland. Et si nous avions atteint les séries, nous serions éliminés depuis longtemps déjà.
"Nick (Lidstrom) et Hank (Zetterberg) sont deux des meilleurs joueurs au monde. Homer (Holmstrom) est le meilleur pour se planter devant le filet , Franzen a marqué 12 buts en séries (même s'il a raté les cinq derniers matchs), Kronwall est un des meilleurs jeunes défenseurs de la ligue..."
Ces cinq joueurs ont d'ailleurs aidé la Suède à gagner la médaille d'or il y a deux ans aux Jeux de Turin.
Deux autres joueurs suédois dans l'entourage de l'équipe, Mattias Ritola et Jonathan Ericsson, n'ont pas encore joué en séries.
En famille
"Être ici tous ensemble entre Suédois est quelque chose d'agréable et unique, affirme Zetterberg. Nous savons que ça ne durera pas toujours, alors nous apprécions pendant que ça passe."
Les Suédois des Red Wings assurent que leur nationalité n'est pas un facteur sur la glace et dans le vestiaire mais reconnaissent qu'ils ont des liens privilégiés loin de l'aréna Joe Louis.
À l'exception de Zetterberg, ils vivent tous dans la même banlieue de Novi.
"C'est formidable pour nos familles, surtout nos femmes et nos copines, lorsque nous sommes sur la route, affirme Lilja. Nos enfants parlent anglais à la maison et suédois à la maison. Ils mêlent parfois les deux, ce que nous appelons swenglish."
Les Suédois sont aussi capables de se tirer la pipe entre eux.
"Bien vous savez, Hank est une vedette. Il ne peut pas rester avec nous à Novi", nargue Lilja à propos de Zetterberg.
Ce dernier n'a pas tardé à réagir : "Quand je suis arrivé ici, il y avait seulement Nick et Homer, et je trouvais qu'ils étaient trop vieux. Alors j'ai décidé d'aller rester là où il y a des jeunes."