Disputer 14 matchs lors des deux 2 premiers tours est fatal !
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:57 samedi, 26 mai 2012. 04:03Aucune équipe n’a gagné au 3e tour dans ces circonstances
Si les Rangers de New York espèrent remporter la coupe Stanley, ils devront réaliser un exploit qui ne s’est jamais produit dans l’histoire des séries éliminatoires de la LNH.
En effet, depuis que le système des éliminatoires a été porté à quatre séries quatre-de-sept en 1986–1987, il n’est jamais arrivé qu’une formation qui avait remporté les deux premières séries dans la limite de sept matchs (4–3), triomphe lors de la troisième ronde, ayant toujours subi l’élimination.
C’est la huitième fois qu’une équipe remporte ses deux premières rondes dans la limite de sept matchs, la première depuis que le Canadien de Montréal a triomphé des Capitals de Washington et des Penguins de Pittsburgh en 2009–2010.
Cela est arrivé en 1989–1990 (Blackhawks de Chicago), en 1992–1993 (Maple Leafs de Toronto), en 2001–2002 (Maple Leafs de Toronto et Avalanche du Colorado), 2002–2003 (Wild du Minnesota), en 2008–2009 (Hurricanes de la Caroline) et en 2009–2010 (Canadien de Montréal).
Soulignons que les Maple Leafs de Toronto, en 1992–1993 et l’Avalanche du Colorado, en 2001–2002, sont les deux seules équipes qui ont poussé la troisième ronde à la limite de sept matchs, s’inclinant dans les deux cas, les Leafs baissant pavillon face aux Kings de Los Angeles et l’Avalanche subissant le même sort contre les Red Wings de Detroit.
Tirant de l’arrière (2–3) après les cinq premiers matchs de l’actuelle série contre les Devils, les Rangers devront remporter les deux derniers matchs pour devenir la première formation à réaliser ce tour de force.
Pensez-vous qu‘ils vont renverser la vapeur et participer à la finale de la coupe Stanley ?
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Les Rangers ne rejoindront probablement pas les Maroons, 41 matchs sans marquer plus de trois buts
Les Rangers de New York ont toute la misère du monde à marquer des buts dans les présentes éliminatoires, eux qui ont été limités à trois buts ou moins dans leurs 18 derniers matchs.
En effet, la formation dirigée par John Tortorella, qui avait réussi quatre buts lors de son premier match, un gain de 4 à 2, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 12 avril dernier, n’a pas réussi à marquer plus de trois buts dans ses 18 dernières rencontres.
Cette fiche est cependant très loin du record de l’histoire de la LNH qui appartient aux défunts Maroons de Montréal, qui ont été limités à trois buts ou moins dans 41 matchs de suite, du 20 mars 1926 au 6 avril 1936, une séquence de plus de 10 ans !
La première fois qu’ils ont réussi quatre buts dans un match des séries éliminatoires fut le 9 avril 1935, un gain de 4 à 1, face aux Maple Leafs de Toronto, à domicile, dans le dernier match de la finale de la coupe Stanley, qu’ils avaient balayée en trois matchs (3–0).
Pis, les Maroons avaient tellement de difficulté à marquer des buts qu’ils avaient même connu une séquence de 32 matchs de suite en séries éliminatoires où ils avaient été incapables de marquer plus de deux buts, du 3 avril 1926 au 28 mars 1935, période durant laquelle ils avaient été blanchis sept fois, limités à un but en 12 occasions et à deux filets 13 fois.
Soulignons que les Maroons ont réussi quatre buts dans un match des éliminatoires en seulement trois occasions en 46 rencontres, dont une seule fois à l’étranger, le 28 mars 1937, un gain de 4 à 1, dans 3e match de la série quart-de-finale, face aux Bruins de Boston, au Boston Garden, ce qui était l’avant-dernier match de leur histoire à l’extérieur, car ils avaient perdu 1 à 0, contre les Rangers, à New York, le 1er avril 1938 et après avoir été éliminés par ces derniers, ils avaient raté les séries en 1937–1938 et fermé leurs livres à la fin de cette saison-là.
Durant leur histoire de 14 saisons dans la LNH, de 1924–1925 à 1937–1938, les Maroons avaient présenté une fiche de 17–20-9 en 46 matchs éliminatoires et remporté deux fois la coupe Stanley, en 1925–1926 et 1934–1935.
À l’étranger, les Rangers ont été limités à trois buts ou moins dans leurs 14 derniers matchs (ne totalisant que 19 buts, une moyenne de 1,36 par match), marquant plus de trois filets pour la dernière fois le 15 avril 2009, un gain de 4 à 3, face aux Capitals de Washington, au Verizon Center, eux qui ont été blanchis deux fois, limités à un but sept fois, à deux filets trois fois et à trois buts en deux occasions.
LES 19 MATCHS DES RANGERS DE NEW YORK DANS LES ÉLIMINATOIRES
PREMIÈRE RONDE-RANGERS NY 4 OTTAWA 3
12 avril 2012-Ottawa 2 à Rangers NY 4
14 avril 2012-Ottawa 3 à Rangers NY 2 (prol.)
16 avril 2012-Rangers NY 1 à Ottawa 0
18 avril 2012-Rangers NY 2 à Ottawa 3 (prol.)
21 avril 2012-Ottawa 2 à Rangers NY 0
23 avril 2012-Rangers NY 3 à Ottawa 2
26 avril 2012-Ottawa 1 à Rangers NY 2
DEUXIÈME RONDE-RANGERS NY 4 WASHINGTON 3
28 avril 2012-Washington 1 à Rangers NY 3
30 avril 2012-Washington 3 à Rangers NY 2
2 mai 2012-Rangers NY 2 à Washington 1 (3e prol.)
5 mai 2012-Rangers NY 2 à Washington 3
7 mai 2012-Washington 2 à Rangers NY 3 (prol.)
9 mai 2012-Rangers NY 1 à Washington 2
12 mai 2012-Washington 1 à Rangers NY 2
TROISIÈME RONDE-RANGERS NY 2 NEW JERSEY 3
14 mai 2012-New Jersey 0 à Rangers NY 3
16 mai 2012-New Jersey 3 à Rangers NY 2
19 mai 2012-Rangers NY 3 au New Jersey 0
21 mai 2012-Rangers NY 1 au New Jersey 4
23 mai 2012-New Jersey 5 à Rangers NY 3
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Faute de circuits, Josh Hamilton défonce les clôtures avec son corps !
Après avoir connu l’un des meilleurs débuts de saison de l’histoire des majeures, le voltigeur Josh Hamilton, des Rangers du Texas, est tombé à plat depuis plus d’une dizaine de jours.
En effet, le talentueux et puissant frappeur (il a eu 31 ans lundi), qui affichait en date du 12 mai, une impressionnante moyenne de ,402 avec pas moins de 18 circuits et un haut total de 41 points produits en seulement 31 matchs, a vu son étoile pâlir depuis, lui qui même s’il frappe pour une moyenne de 308, avec huit points produits lors de ses 11 dernières rencontres, n’a pas réussi une seule longue balle lors de cette période.
Un fait spectaculaire à souligner : incapable de défoncer les clôtures avec son bâton depuis 11 matchs, il a décidé de les défoncer avec son corps, lui qui a réussi un bijou défensif, lors du match de mardi soir, dans le gain de 3 à 1, face aux Mariners de Seattle, volant un coup sûr de plus d’un but au voltigeur Alex Liddi, au début de la troisième manche, laissant sa marque corporelle dans le mur du champ centre du Safeco Field !
Il sera intéressant de suivre son rendement lors de la prochaine série de trois matchs que les Rangers disputeront aux Blue Jays de Toronto, à compter de ce vendredi, une équipe contre laquelle il affiche une moyenne à vie de ,287 avec six circuits et 17 points produits en 27 rencontres.
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Médiocre dans sept de ses neuf matchs, un début atroce pour Tim Lincecum des Giants
Après avoir été l’un des meilleurs lanceurs du baseball majeur lors des trois dernières saisons, Tim Lincecum, des Giants de San Francisco connaît un début de campagne tout simplement horrible !
En effet, le talentueux droitier, qui aura 28 ans le 15 juin, affiche un dossier de 2–4 avec une astronomique moyenne de 6,04 en neuf rencontres, ayant concédé pas moins de 32 points mérités en seulement 47,2 manches, lui qui a été victime de quatre points mérités dans six de ses neuf matchs et trois points mérités en sept occasions.
Ses deux seules performances respectables sont survenues lors de ses deux victoires, 6 à 1, face aux Mets de New York, le 23 avril (un point mérité en cinq manches) et 2 à 1, contre les Padres de San Diego, le 28 avril, alors qu’il avait concédé un point non mérité en huit manches.
Depuis ce gain, il connaît une séquence difficile, son dossier étant de 0–2 avec une moyenne de 6,43 (15 points mérités en 21 manches, mais aucun circuit concédé), en quatre matchs, lors de l’actuel mois de mai.
Pour illustrer sa médiocrité, soulignons que sa moyenne de 6,04 est plus de deux fois plus élevée que celle qu’il affichait (2,98) avant la présente saison, lui dont le rendement à vie était de 69–41 en 156 rencontres et qui a remporté le Trophée Cy Young en deux occasions (en 2008 et 2009) et qui fut malchanceux l‘an dernier et mal appuyé par ses coéquipiers, car malgré une moyenne de 2,74 (la 5e meilleure de la Nationale), il avait dû se contenter d’une fiche perdante de 13–14 en 33 rencontres. Il n’a par contre, concédé que deux circuits à ses adversaires.
On sait que Lincecum, qui fut le premier choix des Giants (le 10e des majeures) au repêchage de 2006, avait également été repêché par les Cubs de Chicago, lors de la 48e ronde de 2003 et par les Indians de Cleveland, lors du 42e tour en 2005, mais il avait préféré ne pas signer avec ces deux équipes.
Il connaît un mois de mai difficile, son dossier étant de 0–2 avec une moyenne de 6,43 (15 points mérités en 21 manches), son dernier gain remontant au 28 avril, lui qui sera confronté aux Marlins de Miami (dans leur nouveau domicile, le Marlins Park), une équipe contre laquelle il affiche un dossier à vie de 2–0 avec une moyenne de 2,11 en trois rencontres.
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