Les Golden Knights de Vegas constituent la plus belle histoire de la Ligue nationale de hockey. L'équipe de Gerard Gallant totalise 46 points depuis l'ouverture de la saison. Étonnement seuls deux clubs ont fait mieux jusqu'ici.

Même si la formation d'expansion a été éprouvée durement en début de saison avec la perte des trois premiers gardiens de l'organisation, elle est parvenue malgré tout à garder sa vitesse de croisière et à démontrer qu'elle n'était pas un feu de paille.

Le gardien Marc-André Fleury estime que ses coéquipiers ont pu trouver une certaine motivation dans le fait d'avoir été des laissés pour compte par leur ancien club.

« Les joueurs qui sont arrivés ici étaient des joueurs rejetés par leur équipe d'origine. Je ne sais pas comment expliquer les succès, mais la confiance a grandi rapidement avec nos premières victoires. Certains jouaient sur le troisième ou quatrième trio avec leur club et ils se retrouvent avec beaucoup de temps de glace ici », a-t-il avancé en entrevue avec l'animateur vedette du balado On jase, Martin Lemay.

Fleury ajoute que la culture de l'entreprise peut aussi expliquer les succès des Knights. « C'est la façon dont l'organisation a été bâtie du propriétaire au directeur général jusqu'aux entraîneurs. Il y a aussi le système des instructeurs ainsi que leur implication avec les joueurs.  On a réussi à créer une chimie rapidement et il ne faut pas oublié que nous sommes une équipe rapide, mais je pense que c'est avant tout la façon avec laquelle les gars travaillent qui explique nos succès. »

Fleury a subi une commotion cérébrale à la mi-octobre contre Detroit. Il a eu besoin de deux mois pour se remettre de ce qu'il croit être son troisième choc à la tête depuis le début de sa carrière. L'ancien portier des Penguins de Pittsgurgh, qui avoue avoir caché sa première commotion, va beaucoup mieux, lui qui a effectué un retour au jeu le 12 décembre contre la Caroline.

« Chaque fois que j'ai été victime d'une commotion, elles ont toutes été bien guéries. J'ai passé des tests d'imagerie à résonnance magnétique et mon cerveau était normal. C'est un rendez-vous qui m'a donné confiance. C'était comme une blessure comme une autre. »