BOSTON - Marco Sturm et Tim Thomas ont été les principaux acteurs d'une fin dramatique dans la troisième Classique hivernale de la LNH, présentée au mythique Fenway Park de Boston, vendredi.

Sturm a fait dévier une rondelle derrière Michael Leighton après 1:57 de jeu en prolongation pour procurer une victoire de 2-1 aux Bruins de Boston aux dépens des Flyers de Philadelphie, après que Thomas eut effectué toute une série de gros arrêts.

Sturm a accepté la superbe passe de Patrice Bergeron après que Thomas, auteur de 24 arrêts, eut notamment volé Daniel Brière étendu de tout son long.

Mark Recchi a permis aux Bruins de disputer la prolongation grâce à son huitième but de la saison, marqué avec seulement 2:18 à faire en troisième. Danny Syvret, son premier dans la LNH, avait donné les devants aux Flyers en deuxième.

Une salle comble de 38 112 spectateurs a assisté à ce premier match de hockey joué dans le stade de baseball vieux de 97 ans, plusieurs d'entre eux regardant tout le match debout.

Le match s'est voulu beaucoup plus physique que les trois autres matchs en plein air présentés par la LNH jusqu'ici, dont le tout premier, entre le Canadien et les Oilers d'Edmonton, qui ne faisait pas partie de la série de Classiques hivernales. Il a notamment été ponctué de la première bagarre en plein air, entre Daniel Carcillo et Shawn Thornton en première.

Meilleur d'année en année

La météo a également contribué, le mercure se tenant un poil au-dessus du point de congélation tout au long du match, une situation idéale selon les organisateurs.

"Incroyable, s'est exclamé Dan Craig, en charge de la glace pour la LNH. Ça n'aurait pas pu être mieux."

Si la météo peut parfois être capricieuse, ce qui est toutefois certain, c'est que la ligue maîtrise maintenant ce concept de match en plein air. Tous les aspects, de la qualité de la glace à l'expérience vécue par les amateurs, se sont améliorés depuis les matchs de Buffalo, en 2008, et Chicago l'an dernier.

"Buffalo, pour moi, a été très stressant, a indiqué Craig. Je priais pour qu'on connaisse un bon match.

"À Chicago, avec notre nouvel équipement pour fabriquer la glace, j'étais nerveux, mais confiant, à la fois en notre équipement et en notre personnel, que l'on aurait un bon match. Aujourd'hui, j'étais absolument certain que nous aurions une journée fantastique."