PITTSBURGH - Marc-André Fleury était dans une forme splendide mardi malgré les efforts qu'il a dû fournir la veille à Detroit. Le jeune gardien des Penguins avait en fait assez d'énergie pour faire rigoler les journalistes.

Il a ainsi rappelé le rituel qu'il pratique avec son coéquipier Maxime Talbot avant chaque match. Juste avant de sauter sur la glace, Talbot martèle Fleury de coups de poing en guise de porte-bonheur.

"On a commencé ça au retour (février) de ma blessure, a expliqué Fleury. Au début, c'était un coup de poing. Et comme on a gagné, on a continué. Puis c'est devenu deux puis trois coups de poing. Mais là, ça devient ridicule", a lancé le Sorellois qui risque de se faire passer le K.-O. si Talbot en rajoute.

Fleury ignore s'il a livré lundi soir la meilleure performance de sa carrière.

"Mais c'était la plus dure et la plus longue", a-t-il admis.

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S'il qualifie la performance de Fleury de "phénoménale", Michel Therrien ne peut dire s'il s'agit de la meilleure qu'il ait vue dans sa carrière.

"Vous savez, j'ai dirigé Patrick Roy en 1985", a rappelé Therrien alors qu'il était à Granby, dans la LHJMQ.

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Le match de lundi a peut-être sonné le réveil de Petr Sykora et d'Evgeni Malkin. Sykora avait d'ailleurs annoncé son but juste avant la troisième prolongation.

"Je n'avais pas touché à la rondelle du match, a-t-il expliqué. J'ai alors dit que la rondelle allait finir par arriver sur mon bâton.

"Je me souvenais d'avoir marqué un but contre Dallas dans des circonstances similaires, a ajouté le Tchèque. Quand la rondelle est entrée dans le but, je n'en croyais pas mes yeux. Ca fait une belle histoire."