Le gardien Marc-André Fleury des Penguins est une passoire depuis 2010-2011 !

Il semble vraiment n'avoir aucune confiance en éliminatoires depuis trois ans

Depuis qu’il a aidé les Penguins à remporter la Coupe Stanley en 2008–2009, le gardien Marc-André Fleury, des Penguins de Pittsburgh ressemble plus que jamais à une minable passoire depuis trois ans dans les éliminatoires !



En effet, le premier choix du repêchage universel de 2003, qui a eu 28 ans le 28 novembre dernier, qui connaît du succès lors du calendrier régulier, n’est tout simplement plus capable d’offrir des performances à la hauteur des attentes dans les séries éliminatoires.

Il présente un dossier à vie de 249–151-2 (41) avec une moyenne de 2,41, 23 blanchissages et une efficacité de ,910 en 467 rencontres régulières,

il a un rendement de 45–34 avec une moyenne de 2,73, six blanchissages et une efficacité de ,903 en 79 matchs éliminatoires, mais cela se compose en deux parties différentes.

Auteur de 2007–2008 à 2009–2010, d’un dossier de 38–24 avec une moyenne de 2,46, quatre blanchissages et une efficacité de ,911 lors de ses 62 matchs éliminatoires, il a vraiment piqué du nez depuis le début des séries de 2010–2011, affichant un piètre rendement de 7–10 avec une haute moyenne de 3,49, deux blanchissages et une horrible efficacité de ,872 lors de ses 18 dernières rencontres disputées.

Il avait aidé les Penguins à atteindre la finale de la Coupe Stanley en 2007–2008, s’inclinant en six matchs contre les Red Wings de Detroit et en 2008–2009, il fut l’un des artisans de la victoire de l’équipe, toujours contre les Red Wings, remportant le septième et décisif match, 2 à 1, au Joe Louis Arena, ne concédant qu’un but sur 24 tirs, lui qui lors du sixième match, avait également bien fait, en triomphant 2 à 1, à domicile, ne concédant qu’un filet sur 26 lancers.

En 2010–2011, il avait présenté un rendement de 3–4 avec une moyenne de 2,52, un blanchissage et une efficacité de ,899 en sept matchs, mais il avait été surclassé par Dwayne Roloson et ce dernier avait remporté le septième et décisif match 1 à 0, au CONSOL Energy Center, lors du premier tour des éliminatoires.

En 2011–2012, Fleury avait été pitoyable, car il avait présenté un dossier de 2–4 avec une astronomique moyenne de 4,63 et une pitoyable efficacité de ,834 en six matchs, face aux Flyers de Philadelphie, s’inclinant à nouveau lors du premier tour.

La dégringolade a débuté contre le Canadien, le 12 mai 2010 alors qu’il fut chassé !

On dirait que Fleury ne s’est jamais remis du match du 12 mai 2010, alors que les Penguins, qui étaient les favoris pour remporter une deuxième Coupe Stanley de suite, s’étaient inclinés dans le septième et décisif match, 5 à 2, face au Canadien de Montréal et le gardien Jaroslav Halak, car le Tricolore avait chassé Fleury de la rencontre, marquant quatre buts contre lui lors des 25:14 premières minutes de jeu et ce revers a fait très mal à la confiance du gardien par la suite.

Actuellement, il a un dossier de 2–2 avec une moyenne de 3,52, un blanchissage et une efficacité de ,883 lors de ses cinq matchs des séries, lui qui après avoir été le gardien partant dans les quatre premiers matchs de la première série contre les Islanders de New York, avait été relevé par Tomas Vokoun et ce dernier avait très bien fait, débutant les neuf matchs suivants et affichant un dossier de 6–3 avec une moyenne de 2,26, un blanchissage et une efficacité de ,929, mais qui n’a pas bien fait dans le match de lundi soir, concédant trois buts sur les 12 premiers tirs des Bruins de Boston et cédant son poste à Fleury en première période.

Au lieu d’aider ses coéquipiers à remonter la pente, eux qui avaient marqué un but pour diminuer l’écart à 1–3, tout ce que Fleury a trouvé le moyen de faire est de concéder un but facile sur le premier tir des Bruins après le but de Brandon Sutter !

L’entraîneur-chef Dan Bylsma semblait avoir perdu patience dans son cas, car il avait décidé de faire confiance à Tomas Vokoun pour débuter le cinquième match de la série contre les Islanders de New York et il sera intéressant de voir ce que sera la décision de Bylsma pour son choix dans le 3e match de cette série contre les Bruins de Boston.

On répète souvent que les gardiens font la différence dans les séries éliminatoires et que c’est la défensive qui vient à bout de l’attaque et la présente série entre les Bruins de Boston et les Penguins de Pittsburgh en est l’exemple le plus frappant.

Les Penguins de Pittsburgh réussiront-ils à remonter la pente dans la présente série des éliminatoires ?

*

Les Penguins aiment se retrouver en déficit de 0-2 ...

Ils ont une fiche de 5-6 dan les 11 occasions où ils ont accusé un tel retard

On dirait que les Penguins de Pittsburgh semblent prendre un chemin très long dans plusieurs occasions, mais se retrouver en retard de 0–2 dans une série quatre-de-sept ne semble pas les déranger.



En effet, lorsqu’ils ont perdu les deux premiers matchs d’une série quatre-de-sept, les Penguins de Pittsburgh s’avèrent des adversaires coriaces, car ils ont une fiche à vie de 5–6 en 11 occasions, ce qui est vraiment exceptionnel.

Encore plus, ils ont une fiche de 5–3 lors des huit dernières situations du genre depuis la saison 1990–1991, alors que lors de la finale de la Conférence Prince-de-Galles, ils avaient fait le coup aux Bruins de Boston, leurs adversaires actuels en 2012–2013.

Soulignons que lorsqu’ils ont remporté la coupe Stanley en 1990–1991, 1991–1992, les Penguins avaient réussi ce tour de force une fois dans les deux titres, alors que lors de la saison 2008–2009, ils avaient réalisé cet exploit deux fois !

Les Penguins, qui ont perdu les deux premiers matchs de la présente série à domicile, ont réalisé ce retour une seule fois lorsqu’ils avaient subi la défaite lors des deux premières rencontres devant leurs partisans, d’une série quatre-de-sept et cela est arrivé lors de la première série de la saison 1995–1996, alors qu’ils avaient vaincu les Capitals de Washington en six matchs (4–2).

Ils avaient perdu 6 à 4, le 17 avril 1996 et 5 à 3, le 19 avril 1996, mais avaient rebondi avec quatre gains de suite et leur défense n’avait concédé que six buts lors des quatre victoires.

Que feront-ils contre les Bruins de Boston, qui ont une fiche presque parfaite de 7–1 lors de leurs huit derniers matchs dans les présentes séries ?

*