ANAHEIM, Calif. - Quand John Gibson a traversé le continent à partir de Terre-Neuve il y a quelques jours, il savait qu'il avait de bonnes chances d'être lancé dans la mêlée après son arrivée dans le Sud de la Californie.

Le gardien de 20 ans des Ducks d'Anaheim n'est pas resté figé dans son siège.

« J'ai bien dormi », a dit Gibson en parlant de son vol.

Gibson n'est pas le genre de personne facilement dérangée et il a ouvert les yeux de bien des gens à travers la LNH à sa première sortie dans les séries éliminatoires, blanchissant les Kings de Los Angeles à l'étranger, samedi, égalant ainsi la série 2-2.

Le prodige originaire de Pittsburgh pourra écrire un autre chapitre de son histoire lundi lors du match no 5, alors qu'il semble que les Ducks vont compter sur lui jusqu'à la fin.

L'entraîneur-chef des Ducks Bruce Boudreau a confirmé que Gibson effectuerait un cinquième départ en carrière dans la LNH dans un match qui décidera qui s'approchera à une victoire de la finale de l'Association Ouest.

Gibson se retrouve donc sous pression, si seulement c'était le genre de choses qui l'affectait.

« Ce n'est pas une décision difficile à prendre, a déclaré Boudreau. Il s'est pointé ici. Il a été brillant. Nous savions que les Kings ne l'avaient jamais affronté et que leur rapport sur lui ne serait probablement pas complet. »

Gibson est resté de marbre et a eu le meilleur dans son premier duel face à l'ancien récipiendaire du trophée Conn Smythe Jonathan Quick, qui a été remplacé par Martin Jones après avoir accordé deux buts en première période lors du match no 4. Gibson a déclaré qu'il s'était amusé, mais ses coéquipiers et ses entraîneurs étaient incapables de le confirmer.

« C'est ce que j'ai vu soir après soir, alors ça ne me surprend pas », a dit l'attaquant des Ducks Devante Smith-Pelly, qui a marqué dans le match no 4 et qui a passé la majorité de la dernière saison avec Gibson dans la Ligue américaine.

« Avec sa personnalité, je savais que tout se passerait bien. Il se présente sur la glace et joue son match. Rien ne le dérange. Il a sa petite routine. Il est tellement détendu, c'était comme un match préparatoire pour lui. »