Les Flyers sont de retour dans la course dans la série finale de la coupe Stanley, en grande partie, grâce à celui qui vit les meilleurs moments de sa carrière: Claude Giroux.

Lors du repêchage de 2006, le directeur général des Flyers, Bobby Clarke, avait oublié le nom de Giroux quand il devait en faire l'annonce sur le podium.

Mais aujourd'hui, plus personne n'oublie son nom à Philadelphie et avec les séries qu'il connaît, on sait probablement comment il s'appelle à travers toute la Ligue nationale.

«Les joueurs de notre équipe le savaient et j'ai appris à le découvrir cette année, il est vraiment un excellent joueur de hockey», explique Ian Laperrière. «C'est impressionnant surtout qu'il est très jeune à 22 ans. Il est toujours en mesure d'élever son jeu d'un cran quand l'importance du match grimpe.»

«Il gagne beaucoup de confiance à chaque match et à son âge de prendre l'expérience de se battre pour la coupe Stanley, c'est très utile pour lui. Tout le monde parle de son talent et sa vision, mais ce qui m'impressionne le plus c'est sa force de caractère et de la façon dont ils se présentent pour les gros matchs», insiste Daniel Brière.

Mercredi soir, le jeune attaquant de 22 ans a marqué pour la première fois de sa carrière en prolongation et le moment était plutôt bien choisi.

«C'était un moment assez spécial parce que c'est une grosse victoire pour nous, on voulait vraiment l'emporter. Il faut déjà mettre ce gain derrière nous pour être prêt en vue du quatrième match», déclare Giroux avec maturité.

Giroux nous a mentionné qu'il ne savait pas trop comment célébrer quand il a procuré la victoire aux Flyers... Pourtant, il aurait dû être mesure de savoir comment réagir puisqu'un de ses meilleurs amis avait eu un pressentiment plus tôt dans la journée.

«Quand je me suis réveillé de ma sieste en après-midi, j'avais reçu un message texte d'un ami qui ne m'écrit pas souvent avant les matchs et il m'expliquait qu'il avait le sentiment que je compterais le but gagnant en prolongation. J'ai ri et je pensais à lui quand c'est survenu…»

Les deux premières parties de la finale ne s'étaient pas très bien déroulées pour Giroux qui n'avait obtenu aucun point à Chicago en plus de présenter un différentiel de -3. Mais avec sa récolte d'un but et deux passes mercredi soir, il totalise maintenant 20 points depuis le début des séries ce qui le place au cinquième rang des marqueurs.