Le défenseur Ron Hainsey en a fait du chemin depuis qu'il a été le premier choix du Canadien en 2000. Après trois saisons à Columbus, Hainsey poursuit maintenant sa carrière avec les Thrashers d'Atlanta.

Le 23 juin 2000, Hainsey devient le premier choix du Canadien, le 13e au total. L'Américain est également le troisième défenseur choisi cette journée-là à Calgary. Il s'amène dans l'organisation du Canadien au printemps de 2001, alors qu'il se retrouve avec les Citadelles de Québec. À partir de ce moment, il fait la navette entre la Ligue américaine et la Ligue nationale.

"Ça a été difficile pour moi de m'établir dans la LNH, se souvient Hainsey. L'organisation et les partisans de l'équipe ont des attentes élevées, ils s'attendent à avoir une bonne équipe chaque année."

En octobre 2003, Hainsey amorce la saison avec le Canadien, mais il l'a complète avec les Bulldogs de Hamilton. Durant le lock-out dans la Ligue nationale, il passe la saison dans la Ligue américaine, où il récolte 31 points en 54 parties.

C'est donc avec confiance que Hainsey se présente au camp d'entraînement du Canadien en 2005. Cependant, le Tricolore préfère garder à Montréal le défenseur Mark Streit.

"J'en avais parlé avec Bob à l'époque, évidemment j'étais déçu. Je voulais rester avec l'équipe mais ce n'est pas ce qui est arrivé."

Hainsey ne demeure pas à Hamilton bien longtemps. Le 29 novembre, il est réclamé au ballottage par les Blue Jackets de Columbus.

"Je suis arrivé là-bas et le personnel d'entraîneurs, avec en tête Ken Hitchcock, m'a aidé énormément, notamment dans ma préparation sur et à l'extérieur de la patinoire."

À son arrivée à Columbus, Hainsey retrouve sa confiance et devient un défenseur régulier dans la Ligue nationale.

"À cette époque, j'espérais seulement obtenir une opportunité à quelque part et j'ai été chanceux que Columbus me donne cette chance."

Les Thrashers fondent beaucoup d'espoir en Hainsey. Le 2 juillet dernier, ils lui ont consenti un contrat de cinq ans d'une valeur de 22,5 M$.

*D'après un reportage de Félix Séguin.