Hitchcock doit beaucoup à Gainey
Hockey samedi, 23 févr. 2008. 15:05 mercredi, 11 déc. 2024. 07:43
MONTREAL - L'amitié qui lie Ken Hitchcock et Bob Gainey remonte aux années 1990. Gainey, alors directeur général à Dallas, avait offert à Hitchcock le poste d'entraîneur du club-école des Stars à Kalamazoo, de la Ligue internationale.
"Bob m'a aidé deux fois professionnellement", rappelait l'entraîneur des Blue Jackets de Columbus avant la fête honorant Gainey. "Il m'a permis de quitter Philadelphie, où j'étais entraîneur adjoint, pour Kalamazoo.
"Bob m'a aussi donné l'occasion de diriger dans la Ligue nationale. Il venait de perdre sa femme Cathy et la charge d'élever quatre enfants ne lui permettait plus de cumuler les fonctions d'entraîneur et de directeur général.
"Notre amitié va toutefois bien au-delà de notre relation professionnelle. J'ignore pourquoi, mais les choses ont cliqué entre nous dès notre première rencontre."
Les deux hommes ont souvent parlé de hockey. Hitchcock se souvient d'un conseil de Gainey.
"Il m'a dit que le métier d'entraîneur n'a rien à voir avec la vidéo, que tout doit se passer dans la chambre des joueurs.
"Il me disait que le rôle d'un entraîneur est de convaincre les joueurs que leur travail a de la valeur, que les sacrifices qu'ils s'imposent ne le sont pas en vain. Cela vaut pour tous les sports, pas seulement le hockey. Un entraîneur doit trouver le moyen de toucher ses joueurs. Pas en criant mais en jouant le rôle de vendeur."
Un bâtisseur
Hitchcock n'est pas surpris des succès du Canadien.
"Bob possède cette capacité de construire une organisation, dit-il. De la direction en passant par les entraîneurs et les joueurs. Il est capable de trouver la pièce manquante pour que l'équipe passe au niveau supérieur. Il l'a fait à Dallas en allant chercher Mike Keane et Brian Skrudland, puis Kirk Muller. Il sait aussi comment apaiser les choses lorsque ça va mal et obtenir le maximum quand il voit que l'équipe peut en donner davantage.
"Bob fait toujours preuve de patience avec les jeunes joueurs, ajoute Hitchcock. Il sait lorsqu'un jeune est prêt à jouer dans la Ligue nationale. Il le confie alors à l'entraîneur qui a la responsabilité de le faire jouer. Bob ne craint jamais de faire confiance aux jeunes."
Le numéro 23
Les joueurs des Blue Jackets devaient tous porter le numéro 23 durant la période d'échauffement précédant le match. Un hommage que Hitchcock a voulu rendre à son ami.
"Nous avons vécu bien des choses ensemble, de belles et de moins heureuses, dit-il. J'ai pensé que l'histoire du numéro était une bonne idée. Je me suis souvenu que le Canadien l'a fait à l'occasion du retrait du chandail de Larry Robinson. Je pense que c'est important pour nos joueurs. Plusieurs d'entre eux en sont à leur première visite au Centre Bell. C'est une façon pour eux de prendre part à la fête. C'est important aussi pour nos deux fondations, celle de Bob ainsi que la nôtre."
La Fondation Bob Gainey et la Fondation des Blue Jackets recevront l'argent obtenu de la vente de chacun des chandails portant la signature de Gainey et du joueur l'ayant revêtu. Ces chandails seront mis à l'encan sur www.auction.nhl.com à compter du lundi 25 février pour se poursuivre jusqu'au 2 mars à 21 heures.
"Bob m'a aidé deux fois professionnellement", rappelait l'entraîneur des Blue Jackets de Columbus avant la fête honorant Gainey. "Il m'a permis de quitter Philadelphie, où j'étais entraîneur adjoint, pour Kalamazoo.
"Bob m'a aussi donné l'occasion de diriger dans la Ligue nationale. Il venait de perdre sa femme Cathy et la charge d'élever quatre enfants ne lui permettait plus de cumuler les fonctions d'entraîneur et de directeur général.
"Notre amitié va toutefois bien au-delà de notre relation professionnelle. J'ignore pourquoi, mais les choses ont cliqué entre nous dès notre première rencontre."
Les deux hommes ont souvent parlé de hockey. Hitchcock se souvient d'un conseil de Gainey.
"Il m'a dit que le métier d'entraîneur n'a rien à voir avec la vidéo, que tout doit se passer dans la chambre des joueurs.
"Il me disait que le rôle d'un entraîneur est de convaincre les joueurs que leur travail a de la valeur, que les sacrifices qu'ils s'imposent ne le sont pas en vain. Cela vaut pour tous les sports, pas seulement le hockey. Un entraîneur doit trouver le moyen de toucher ses joueurs. Pas en criant mais en jouant le rôle de vendeur."
Un bâtisseur
Hitchcock n'est pas surpris des succès du Canadien.
"Bob possède cette capacité de construire une organisation, dit-il. De la direction en passant par les entraîneurs et les joueurs. Il est capable de trouver la pièce manquante pour que l'équipe passe au niveau supérieur. Il l'a fait à Dallas en allant chercher Mike Keane et Brian Skrudland, puis Kirk Muller. Il sait aussi comment apaiser les choses lorsque ça va mal et obtenir le maximum quand il voit que l'équipe peut en donner davantage.
"Bob fait toujours preuve de patience avec les jeunes joueurs, ajoute Hitchcock. Il sait lorsqu'un jeune est prêt à jouer dans la Ligue nationale. Il le confie alors à l'entraîneur qui a la responsabilité de le faire jouer. Bob ne craint jamais de faire confiance aux jeunes."
Le numéro 23
Les joueurs des Blue Jackets devaient tous porter le numéro 23 durant la période d'échauffement précédant le match. Un hommage que Hitchcock a voulu rendre à son ami.
"Nous avons vécu bien des choses ensemble, de belles et de moins heureuses, dit-il. J'ai pensé que l'histoire du numéro était une bonne idée. Je me suis souvenu que le Canadien l'a fait à l'occasion du retrait du chandail de Larry Robinson. Je pense que c'est important pour nos joueurs. Plusieurs d'entre eux en sont à leur première visite au Centre Bell. C'est une façon pour eux de prendre part à la fête. C'est important aussi pour nos deux fondations, celle de Bob ainsi que la nôtre."
La Fondation Bob Gainey et la Fondation des Blue Jackets recevront l'argent obtenu de la vente de chacun des chandails portant la signature de Gainey et du joueur l'ayant revêtu. Ces chandails seront mis à l'encan sur www.auction.nhl.com à compter du lundi 25 février pour se poursuivre jusqu'au 2 mars à 21 heures.