Ils ont concédé neuf buts lorsqu’ils étaient en avantage et huit en désavantage

Certaines équipes continuent de présenter des statistiques particulières et c’est le cas des Devils du New Jersey.



En effet, la formation dirigée par Peter DeBoer, qui sera au Centre Bell, samedi, présente des statistiques vraiment bizarres, car elle a concédé plus de buts à ses adversaires (neuf), alors qu’elle évoluait en avantage numérique, que lorsqu’elle se retrouvait en infériorité numérique (huit) !

Le jeu de puissance présente une fiche de 14 buts en 110 avantages (aucun par les défenseurs), une efficacité de 12,73%, au 27e rang du circuit, alors que l‘unité défensive n’a concédé que huit buts en 112 désavantages, une efficacité de 92,86%, la meilleure de la LNH.

Encore plus, les Devils ont réussi six buts en désavantage numérique et ont été victimes de neuf filets de leurs adversaires(dont six lors des neuf derniers matchs), deux sommets dans la LNH.

Comment expliquer qu’une équipe puisse concéder plus de buts lorsqu’elle se retrouve en supériorité numérique qu’en infériorité ?

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Au sommet de la LNH, le Wild du Minnesota est au dernier rang pour le différentiel des tirs au but !



Une statistique paradoxale se retrouve dans le dossier du Wild du Minnesota, qui malgré le fait qu’il occupe le premier rang du classement général, n’en demeure pas moins surclassé très souvent, car elle affiche le pire différentiel de tirs pour-contre du circuit !

On en vient à la conclusion que ce sont les gardiens qui permettent à cette formation de connaître autant de succès, car elle est celle qui présente le pire différentiel au chapitre des tirs au but (moins 183), ayant réussi en 32 matchs, seulement 838 tirs (moyenne de 26,19) comparativement à 1 021 pour ses adversaires (moyenne de 31,91), ce qui représente un rendement négatif d’une moyenne de 5,72 tirs par rencontre.

Ce différentiel est le pire du circuit, derrière les Ducks d’Anaheim (moins 5,30 tirs), eux qui ont un réussi 779 tirs (25,97) et concédé 938 lancers (31,27) à leurs adversaires.

Ces deux équipes sont les deux seules de la LNH avec un différentiel négatif de plus de cinq tirs par match,

L’an dernier, le Wild avait également terminé au dernier rang à ce chapitre, lui qui en 82 matchs, avait obtenu 2 148 tirs (moyenne de 26,20) et permis 2 625 lancers (moyenne de 32,01), un différentiel négatif de 5,81 tirs par match, derrière les Oilers d’Edmonton (moins 4,99 tirs), eux qui avaient réussi 2 188 tirs (moyenne de 26,68) et concédé 2 597 lancers (moyenne de 31,67).

Soulignons que le Wild a remporté pas moins de 14 de ses 20 victoires, alors qu’il fut surclassé au chapitre des tirs au but et un gain, alors que le total fut égal.

Si l’attaque ne marque pas plus souvent, pendant combien de temps les gardiens de cette formation vont-ils être en mesure de réaliser des miracles en cette saison 2011–2012 ?

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À quand un gain à l’étranger pour les Ducks d’Anaheim ?



Les Ducks d’Anaheim en arrachent beaucoup depuis la fin du mois d’octobre et encore plus lors de leurs matchs à l’étranger, où ils connaissent une terrible séquence.

La formation dirigée par Bruce Boudreau, qui n’a pu faire mieux qu’une fiche de 4–13-4 lors de ses 21 dernières parties depuis le 29 octobre dernier, affiche un rendement de 0–6-3 lors de ses neuf derniers matchs à l’étranger, ayant été surclassée 31 à 13, au chapitre des buts marqués lors de cette période, elle qui fut limitée à deux buts ou moins dans huit des neuf rencontres.

Soulignons que les Ducks, dont le dernier gain à l’extérieur remonte aussi loin que le 27 octobre, 3 à 2, face au puissant Wild du Minnesota, au Xcel Energy Center, amorcent en ce vendredi, une séquence de cinq matchs de suite sur les patinoires adverses, eux qui visiteront les Blackhawks de Chicago, dont la fiche est de 5–0-1 lors de leurs six derniers matchs et par la suite, les Jets de Winnipeg, qui sont 5–2-0 lors de leurs sept dernières rencontres, samedi soir.

Cette équipe, qui se retrouve à 12 points de la 8e position de l’Association de l’Ouest et d’une participation aux séries, devra se mettre en marche si elle veut maintenir ses chances de faire partie de ce groupe de huit équipes de cette association qui pourront aspirer à gagner la coupe Stanley, le printemps prochain.

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