"Je ne l'accepte toujours pas"
Hockey mercredi, 4 juin 2008. 14:40 vendredi, 13 déc. 2024. 21:42
PITTSBURGH - Kristopher Letang a été ébranlé par le décès de son ami Luc Bourdon. Le jeune défenseur des Penguins de Pittsburgh demeure secoué près d'une semaine après la mort tragique dans un accident de moto de son ancien coéquipier chez les juniors.
Mardi, il a été incapable de parcourir trois tours de patinoire à fond de train, comme il le fait habituellement sans problème, tellement il était vidé émotivement.
"Je n'ai eu aucun problème à faire un premier tour, a expliqué Letang avant le sixième match de la finale de la coupe Stanley, mercredi. Le deuxième a été moins facile. Au troisième, j'ai failli abandonner tellement j'étais brûlé. En temps normal, je fais trois tours presque sans effort."
Letang s'est rendu à Shippagan, dimanche, les Penguins ayant mis un jet à sa disposition. C'est à l'aréna, où la dépouille reposait en chapelle ardente, qu'il a retrouvé la famille de Luc Bourdon, principalement sa mère Suzanne et son amie Charlene.
"Je n'ai pas regardé les photos ni les chandails quand je suis arrivé. Je me suis dirigé directement vers Suzanne qui ne s'attendait pas à me voir en raison de la finale. Lorsqu'elle m'a aperçu, elle est venue vers moi en courant. Je suis resté là de 4 heures à 11 heures du soir. J'ai pleuré tout le temps. C'a été la journée la plus dure de toute ma vie. Je n'ai jamais été aussi vidé émotivement.
"On a ouvert le cercueil une fois les gens partis. C'est là que sa mort m'a frappé le plus fort. Ce fut une journée 'tough'", a-t-il répété.
Lundi, les Penguins disputaient le cinquième match de la finale à Detroit. Il était entendu qu'il retrouverait ses coéquipiers au cours de la journée même si l'équipe n'a fait aucune pression en ce sens.
"Durant le trajet entre Shippagan et Moncton, je me disais que je devais rester pour les funérailles. Mais en même temps, je voulais jouer pour Luc. Et je sais qu'il aurait souhaité que je joue."
Letang n'a pas joué en soirée, ayant été remplacé par le vétéran Darryl Sydor comme dans les troisième et quatrième matchs de la série.
Letang, 21 ans, n'accepte toujours pas le départ de son ami qui, comme lui, était enfant unique.
"Je sais qu'on aurait toujours été amis, même à 75 ans. Mourir à 21 ans, je ne l'accepte pas."
Peu importe l'issue de la finale, Letang aura des sentiments conflictuels de cette série. Il sera toujours déchiré entre la joie d'une participation à la finale et la douleur d'avoir perdu un être cher.
Mardi, il a été incapable de parcourir trois tours de patinoire à fond de train, comme il le fait habituellement sans problème, tellement il était vidé émotivement.
"Je n'ai eu aucun problème à faire un premier tour, a expliqué Letang avant le sixième match de la finale de la coupe Stanley, mercredi. Le deuxième a été moins facile. Au troisième, j'ai failli abandonner tellement j'étais brûlé. En temps normal, je fais trois tours presque sans effort."
Letang s'est rendu à Shippagan, dimanche, les Penguins ayant mis un jet à sa disposition. C'est à l'aréna, où la dépouille reposait en chapelle ardente, qu'il a retrouvé la famille de Luc Bourdon, principalement sa mère Suzanne et son amie Charlene.
"Je n'ai pas regardé les photos ni les chandails quand je suis arrivé. Je me suis dirigé directement vers Suzanne qui ne s'attendait pas à me voir en raison de la finale. Lorsqu'elle m'a aperçu, elle est venue vers moi en courant. Je suis resté là de 4 heures à 11 heures du soir. J'ai pleuré tout le temps. C'a été la journée la plus dure de toute ma vie. Je n'ai jamais été aussi vidé émotivement.
"On a ouvert le cercueil une fois les gens partis. C'est là que sa mort m'a frappé le plus fort. Ce fut une journée 'tough'", a-t-il répété.
Lundi, les Penguins disputaient le cinquième match de la finale à Detroit. Il était entendu qu'il retrouverait ses coéquipiers au cours de la journée même si l'équipe n'a fait aucune pression en ce sens.
"Durant le trajet entre Shippagan et Moncton, je me disais que je devais rester pour les funérailles. Mais en même temps, je voulais jouer pour Luc. Et je sais qu'il aurait souhaité que je joue."
Letang n'a pas joué en soirée, ayant été remplacé par le vétéran Darryl Sydor comme dans les troisième et quatrième matchs de la série.
Letang, 21 ans, n'accepte toujours pas le départ de son ami qui, comme lui, était enfant unique.
"Je sais qu'on aurait toujours été amis, même à 75 ans. Mourir à 21 ans, je ne l'accepte pas."
Peu importe l'issue de la finale, Letang aura des sentiments conflictuels de cette série. Il sera toujours déchiré entre la joie d'une participation à la finale et la douleur d'avoir perdu un être cher.