Cette année, Pierre-Luc Dubois n’a pas manqué d’obstacle devant lui.

C’est une chose de jouer au hockey durant une pandémie, c’en est une autre de devoir changé d’équipe en pleine saison.

« Ça a été difficile la quarantaine dès que je me suis fait échanger, a admis Dubois. Après, je me suis blessé. Je pense que j’ai eu 30 jours sans jouer un match. Mon dernier match, c’était le quatrième de la saison. Quand je suis revenu, ils étaient rendus au 20e. Ça a été une année d’ajustements. »

S’il y a un point positif à ces derniers mois, c’est que Dubois a pu retrouver un peu de stabilité au niveau familial.'

« Quand j’ai été échangé, ma mère était super heureuse de voir son fils, s'est rappelé le centre des Jets. Depuis que j’ai 14 ans, nous ne sommes pas dans la même ville. C’est assez spécial de voir mon père tous nos matchs cette saison. La saison prochaine, c’est ma mère qui va pouvoir venir à tous nos matchs. C’est assez spécial. »

C’est aussi grâce à ce genre de saison difficile qu’il a pu grandir comme joueur de hockey et comme homme.

« Des fois, tu vois des gars qui vivent de l’adversité pour la première fois à 28 ans et qui ne sont pas prêts pour ça. J’ai vécu de l’adversité la saison dernière. J’ai appris de nouvelles choses encore cette année. Je suis content que je les aie apprises à 23 ans. »

Les changements se sont poursuivis pour Pierre-Luc Dubois après la saison, lui qui a troqué son numéro 13 pour le 80. Le numéro de son ami et ancien coéquipier Matiss Kivelineks décédé tragiquement

« J’étais là pour son premier match. J’étais là pour sa première victoire. Pour moi, je veux être le numéro 80 le reste de ma carrière. Je ne le vois pas comme mon numéro. Je le vois comme son numéro que j’emprunte pour moi. Ça va être un honneur de porter ce numéro-là. J’espère pouvoir le rendre fier et peut-être gagner une coupe Stanley avec son numéro. »