Julien attend les nouveaux Hurricanes
Boston Bruins jeudi, 30 avr. 2009. 20:56 dimanche, 15 déc. 2024. 12:32
Par Éric Leblanc - Neuf jours après avoir éliminé le Canadien de Montréal, les Bruins de Boston amorcent leur deuxième ronde vendredi face à un adversaire complètement différent : les Hurricanes de la Caroline.
Cette équipe représente un défi plus menaçant puisque les Hurricanes ont subi seulement deux défaites à leurs 11 dernières rencontres de la saison. De son côté, le CH avait complété son calendrier avec quatre revers consécutifs.
L'entraîneur des Bruins Claude Julien est conscient de cette réalité et il s'est assuré de préparer adéquatement ses troupes.
«On réalise que les Hurricanes jouent de l'excellent hockey depuis une longue période», explique Julien. «Ils ont continué leur bon travail face aux Devils du New Jersey et ils ont trouvé une façon de l'emporter.»
Les Canes n'ont pas éliminé les Devils de la manière conventionnelle. Ils étaient à 80 secondes de s'incliner en sept parties quand ils ont percé la muraille de Martin Brodeur à deux occasions pour l'emporter 4 à 3 in extremis. Ce triomphe a procuré un momentum aux Hurricanes ce qui pourrait compliquer l'existence des Bruins.
«Plus tu avances et plus les séries deviennent difficiles. Les Hurricanes forment une équipe rapide qui n'abandonne jamais et ils l'ont prouvé», souligne Julien.
Cependant, les Bruins peuvent se souvenir que les Hurricanes ont représenté une proie facile pour eux cette saison. Les hommes de Julien ont remporté les quatre affrontements et ils ont dominé 18 à 6 au chapitre des buts. Cet argument n'est toutefois pas suffisant pour que le pilote des Bruins s'emballe hâtivement.
«Ce n'est pas la même équipe que lors de notre dernier match (victoire de 5 à 1 le 17 février). Ils ont vraiment amélioré leur jeu d'équipe, leur confiance a retrouvé un bon niveau et leur gardien Cam Ward s'illustre», analyse-t-il.
Mais Julien a prouvé, particulièrement cette saison, qu'il était un fin renard derrière le banc de son équipe. Il a donc élaboré un plan de match pour ce rendez-vous dont il dévoile les grandes lignes.
«On sait qu'ils appliquent beaucoup de pression en zone offensive et en zone neutre donc on devra bien supporter le porteur de la rondelle», détaille l'ancien entraîneur des Devils et du Canadien. «On tentera de jouer le plus possible dans leur territoire puisque si on peut prendre avantage sur une faiblesse ou un aspect, c'est leur jeu dans leur territoire. Il faudra faire travailler leurs défenseurs et profiter de nos chances.»
En première ronde, les Hurricanes ont atteint la limite face aux Devils et les Bruins se sont préparés mentalement à cette possibilité pour le deuxième tour.
«On s'attend à une série très difficile et probablement longue. Encore une fois, ce sera à nous de jouer à la hauteur de notre potentiel. Si c'est le cas, nous avons la confiance de pouvoir les battre», lance Julien.
Les Bruins devront par contre éviter d'amorcer cette série du mauvais pied. Le long congé dont ils ont profité peut représenter un piège, mais Julien retient surtout le côté positif.
«Dans toute chose, il y a un défi et c'est la façon dont tu regardes la situation qui importe. Ces jours de congé nous ont donné l'occasion de nous reposer pour que nos joueurs reviennent à 100%. Si j'avais le choix entre cette pause ou disputer une série en sept matchs, j'aurais choisi notre scénario», compare Julien.
Une journée avant d'amorcer la deuxième ronde, les Bruins ont appris une nouvelle décevante. L'attaquant québécois Patrice Bergeron ne figure pas parmi les trois finalistes (Chris Chelios, Steve Sullivan et Richard Zednik) au trophée Bill Masterton.
Mais la concentration des Bruins ne risque pas d'être affectée. «On croît qu'il mérite ce trophée, mais la décision ne nous revient pas. Notre attention, et celle de Patrice également, est portée sur un objectif plus élevé que les honneurs individuels. L'important demeure que Patrice réalise que les gens autour de notre équipe savent qu'il a réussi un retour extraordinaire. Je lui lève mon chapeau pour tout le travail et les sacrifices qu'il a effectués», confie Julien avec admiration.
Avec la collaboration de Nicolas-Étienne Côté
Cette équipe représente un défi plus menaçant puisque les Hurricanes ont subi seulement deux défaites à leurs 11 dernières rencontres de la saison. De son côté, le CH avait complété son calendrier avec quatre revers consécutifs.
L'entraîneur des Bruins Claude Julien est conscient de cette réalité et il s'est assuré de préparer adéquatement ses troupes.
«On réalise que les Hurricanes jouent de l'excellent hockey depuis une longue période», explique Julien. «Ils ont continué leur bon travail face aux Devils du New Jersey et ils ont trouvé une façon de l'emporter.»
Les Canes n'ont pas éliminé les Devils de la manière conventionnelle. Ils étaient à 80 secondes de s'incliner en sept parties quand ils ont percé la muraille de Martin Brodeur à deux occasions pour l'emporter 4 à 3 in extremis. Ce triomphe a procuré un momentum aux Hurricanes ce qui pourrait compliquer l'existence des Bruins.
«Plus tu avances et plus les séries deviennent difficiles. Les Hurricanes forment une équipe rapide qui n'abandonne jamais et ils l'ont prouvé», souligne Julien.
Cependant, les Bruins peuvent se souvenir que les Hurricanes ont représenté une proie facile pour eux cette saison. Les hommes de Julien ont remporté les quatre affrontements et ils ont dominé 18 à 6 au chapitre des buts. Cet argument n'est toutefois pas suffisant pour que le pilote des Bruins s'emballe hâtivement.
«Ce n'est pas la même équipe que lors de notre dernier match (victoire de 5 à 1 le 17 février). Ils ont vraiment amélioré leur jeu d'équipe, leur confiance a retrouvé un bon niveau et leur gardien Cam Ward s'illustre», analyse-t-il.
Mais Julien a prouvé, particulièrement cette saison, qu'il était un fin renard derrière le banc de son équipe. Il a donc élaboré un plan de match pour ce rendez-vous dont il dévoile les grandes lignes.
«On sait qu'ils appliquent beaucoup de pression en zone offensive et en zone neutre donc on devra bien supporter le porteur de la rondelle», détaille l'ancien entraîneur des Devils et du Canadien. «On tentera de jouer le plus possible dans leur territoire puisque si on peut prendre avantage sur une faiblesse ou un aspect, c'est leur jeu dans leur territoire. Il faudra faire travailler leurs défenseurs et profiter de nos chances.»
En première ronde, les Hurricanes ont atteint la limite face aux Devils et les Bruins se sont préparés mentalement à cette possibilité pour le deuxième tour.
«On s'attend à une série très difficile et probablement longue. Encore une fois, ce sera à nous de jouer à la hauteur de notre potentiel. Si c'est le cas, nous avons la confiance de pouvoir les battre», lance Julien.
Les Bruins devront par contre éviter d'amorcer cette série du mauvais pied. Le long congé dont ils ont profité peut représenter un piège, mais Julien retient surtout le côté positif.
«Dans toute chose, il y a un défi et c'est la façon dont tu regardes la situation qui importe. Ces jours de congé nous ont donné l'occasion de nous reposer pour que nos joueurs reviennent à 100%. Si j'avais le choix entre cette pause ou disputer une série en sept matchs, j'aurais choisi notre scénario», compare Julien.
Une journée avant d'amorcer la deuxième ronde, les Bruins ont appris une nouvelle décevante. L'attaquant québécois Patrice Bergeron ne figure pas parmi les trois finalistes (Chris Chelios, Steve Sullivan et Richard Zednik) au trophée Bill Masterton.
Mais la concentration des Bruins ne risque pas d'être affectée. «On croît qu'il mérite ce trophée, mais la décision ne nous revient pas. Notre attention, et celle de Patrice également, est portée sur un objectif plus élevé que les honneurs individuels. L'important demeure que Patrice réalise que les gens autour de notre équipe savent qu'il a réussi un retour extraordinaire. Je lui lève mon chapeau pour tout le travail et les sacrifices qu'il a effectués», confie Julien avec admiration.
Avec la collaboration de Nicolas-Étienne Côté