Julien ne cherche pas d'excuses
Boston Bruins dimanche, 13 avr. 2008. 03:32 dimanche, 15 déc. 2024. 10:47
MONTREAL - S'il en avait gros sur le coeur à la suite de la défaite des Bruins, l'entraîneur Claude Julien l'a bien dissimulé en présence des journalistes.
"On a assumé nos responsabilités pendant toute la saison en matière de pénalités, on ne va commencer à se plaindre, a affirmé Julien, en parlant de la pénalité à Jeremy Reich qui a mené au but gagnant d'Alex Kovalev.
"L'arbitre a levé le bras un peu sur le tard. Je l'ai regardé sur le coup, et il n'avait rien signalé. Il a pris le temps d'y penser, c'est sa décision. Je ne suis pas ici pour blâmer les arbitres."
Julien a simplement déploré qu'on n'ait pas sévi à l'endroit d'Andrei Markov quelques instants avant qu'on le fasse trébucher.
"Reich a été atteint au visage de son bâton, mais il a fait comme si de rien n'était au lieu de jouer la comédie comme plusieurs joueurs le font. C'a tourné en notre défaveur."
Julien a préféré s'attarder à la qualité du jeu qu'on offert les deux équipes.
"C'est dommage qu'on ait perdu de la sorte, mais c'est nous qui avons écopé des pénalités. Ca nous a coûté le match, on va accepter le blâme pour nos actions.
"J'étais confiant qu'on retrouve notre rythme à la fin de la deuxième pénalité de Scott Thornton."
Corroborant l'analyse de son homologue Guy Carbonneau, qui venait de dire que les Bruins avaient fourni leur meilleur effort de la saison contre le Canadien, Julien a dit que les Bruins retournaient à Boston animés de l'intention ferme de se ressaisir.
Interrogé au sujet de l'arbitrage auparavant, Carbonneau avait lancé, poliment, qu'il n'en avait rien à foutre. Il a plutôt rendu hommage aux Bruins.
"On doit parfois donner le mérite à nos adversaires. Les Bruins nous ont poussés très forts et on n'a pas joué notre meilleur match."
On lui a demandé s'il avait été soulagé que le jeu de puissance débloque finalement, après 13 essais infructueux.
"J'ai simplement été soulagé qu'on marque un but", a-t-il lancé.
"Encore une fois, les Bruins ont fait de l'excellent travail en infériorité, a-t-il repris. Ils ont bloqué beaucoup de tirs, ils ont contraint nos joueurs à rester le long des bandes."
Puis, parlant du héros de l'heure, Carbo a dit qu'il a l'étoffe des grands joueurs qui veulent faire la différence dans les moments importants.
"J'essayais de le ramener au banc, mais il ne voulait pas quitter. Ces joueurs vedettes ne reculent pas devant les défis. Alex a été notre meilleur joueur cette saison, il n'a pas connu un bon début de séries, à l'image de son trio. Il était quelque peu frustré, il voulait faire la différence."
L'entraîneur a dit que ses troupiers devaient retenir la leçon de ce match gagné à l'arraché.
"Je ne dirai pas qu'on a paniqué, mais on n'a pas réagi de la bonne façon. On devra s'en rappeler."
Dans le vestiaire, les joueurs savaient qu'ils pouvaient s'estimer chanceux.
"Les Bruins ont joué leur meilleur match de la saison contre nous. Ils méritaient de gagner, a argué le jeune gardien Carey Price, auteur de 37 arrêts. Malheureusement pour eux, c'est nous qui l'avons emporté."
"On a assumé nos responsabilités pendant toute la saison en matière de pénalités, on ne va commencer à se plaindre, a affirmé Julien, en parlant de la pénalité à Jeremy Reich qui a mené au but gagnant d'Alex Kovalev.
"L'arbitre a levé le bras un peu sur le tard. Je l'ai regardé sur le coup, et il n'avait rien signalé. Il a pris le temps d'y penser, c'est sa décision. Je ne suis pas ici pour blâmer les arbitres."
Julien a simplement déploré qu'on n'ait pas sévi à l'endroit d'Andrei Markov quelques instants avant qu'on le fasse trébucher.
"Reich a été atteint au visage de son bâton, mais il a fait comme si de rien n'était au lieu de jouer la comédie comme plusieurs joueurs le font. C'a tourné en notre défaveur."
Julien a préféré s'attarder à la qualité du jeu qu'on offert les deux équipes.
"C'est dommage qu'on ait perdu de la sorte, mais c'est nous qui avons écopé des pénalités. Ca nous a coûté le match, on va accepter le blâme pour nos actions.
"J'étais confiant qu'on retrouve notre rythme à la fin de la deuxième pénalité de Scott Thornton."
Corroborant l'analyse de son homologue Guy Carbonneau, qui venait de dire que les Bruins avaient fourni leur meilleur effort de la saison contre le Canadien, Julien a dit que les Bruins retournaient à Boston animés de l'intention ferme de se ressaisir.
Interrogé au sujet de l'arbitrage auparavant, Carbonneau avait lancé, poliment, qu'il n'en avait rien à foutre. Il a plutôt rendu hommage aux Bruins.
"On doit parfois donner le mérite à nos adversaires. Les Bruins nous ont poussés très forts et on n'a pas joué notre meilleur match."
On lui a demandé s'il avait été soulagé que le jeu de puissance débloque finalement, après 13 essais infructueux.
"J'ai simplement été soulagé qu'on marque un but", a-t-il lancé.
"Encore une fois, les Bruins ont fait de l'excellent travail en infériorité, a-t-il repris. Ils ont bloqué beaucoup de tirs, ils ont contraint nos joueurs à rester le long des bandes."
Puis, parlant du héros de l'heure, Carbo a dit qu'il a l'étoffe des grands joueurs qui veulent faire la différence dans les moments importants.
"J'essayais de le ramener au banc, mais il ne voulait pas quitter. Ces joueurs vedettes ne reculent pas devant les défis. Alex a été notre meilleur joueur cette saison, il n'a pas connu un bon début de séries, à l'image de son trio. Il était quelque peu frustré, il voulait faire la différence."
L'entraîneur a dit que ses troupiers devaient retenir la leçon de ce match gagné à l'arraché.
"Je ne dirai pas qu'on a paniqué, mais on n'a pas réagi de la bonne façon. On devra s'en rappeler."
Dans le vestiaire, les joueurs savaient qu'ils pouvaient s'estimer chanceux.
"Les Bruins ont joué leur meilleur match de la saison contre nous. Ils méritaient de gagner, a argué le jeune gardien Carey Price, auteur de 37 arrêts. Malheureusement pour eux, c'est nous qui l'avons emporté."