Kilger a fait sa niche à Toronto
Toronto Maple Leafs samedi, 7 avr. 2007. 16:41 mercredi, 11 déc. 2024. 21:40
TORONTO - Les dirigeants d'équipe qui lui ont accordé sa chance au cours des dernières années auraient souhaité qu'il saisisse le message plus tôt. Mais Chad Kilger a finalement réalisé cette saison l'importance de préconiser un style physique.
On aurait jamais cru cela possible, au moment où il a porté les couleurs du Canadien entre les saisons 2000-01 et 2003-04, mais l'imposant ailier gauche des Maple Leafs de Toronto figure parmi les meneurs de la LNH au chapitre des mises en échec. Il en totalisait 234, avant samedi, soit huit de moins que le meneur du Tricolore, le défenseur Mike Komisarek (242).
"Il y a plusieurs raisons qui expliquent ça, la principale étant l'augmentation de mon temps d'utilisation, avance le sympathique athlète bilingue natif de Cornwall. Le style que l'entraîneur nous demande de jouer, basé sur un échec-avant à deux joueurs, est un autre facteur. C'est beaucoup plus facile pour moi d'être combatif."
Kilger a mis fin, samedi, à une deuxième saison satisfaisante d'affilée depuis que les Maple Leafs ont fait son acquisition du Canadien grâce au «ballottage» en mars 2004. Pour la première fois de sa carrière de 12 ans, à l'âge de 30 ans, il a pris part aux 82 matchs de la saison régulière.
Après avoir réussi 17 buts et 28 points la saison dernière, il avait 14 filets et 28 points à sa fiche, avant samedi.
"J'ai aussi été favorisé par l'adoption des nouveaux règlements. Au lieu d'être continuellement retenu ou accroché en zone neutre, il y a plus d'espace et ça me permet d'utiliser davantage ma rapidité. J'obtiens donc plus d'occasions d'appliquer des coups d'épaule."
Kilger, qui a été le premier choix des Mighty Ducks d'Anaheim (quatrième au total) en 1995, attribue à l'ancien entraîneur des Leafs, Pat Quinn, le mérite pour son éclosion.
"Il m'a donné beaucoup de confiance. Avec lui, j'étais moins craintif de commettre une erreur parce que je savais que je ne me retrouverais pas nécessairement assis sur le banc ou dans les tribunes, comme c'était le cas chez le Canadien", souligne-t-il.
"À Montréal, à la moindre erreur de ma part, on me laissait sur le banc ou on m'envoyait avec vous, les journalistes."
Kilger, qui a eu Michel Therrien et Claude Julien comme entraîneurs, a admis qu'il n'était pas sans reproche, et qu'il a procédé à un examen de conscience après avoir été réclamé au "ballottage".
"Je me suis dit que ma carrière pouvait être foutue si je ne faisais pas quelque chose, surtout au retour du lock-out en 2005, a-t-il mentionné. J'ai très bien fait la saison dernière et j'ai poursuivi sur la lancée cette saison."
On aurait jamais cru cela possible, au moment où il a porté les couleurs du Canadien entre les saisons 2000-01 et 2003-04, mais l'imposant ailier gauche des Maple Leafs de Toronto figure parmi les meneurs de la LNH au chapitre des mises en échec. Il en totalisait 234, avant samedi, soit huit de moins que le meneur du Tricolore, le défenseur Mike Komisarek (242).
"Il y a plusieurs raisons qui expliquent ça, la principale étant l'augmentation de mon temps d'utilisation, avance le sympathique athlète bilingue natif de Cornwall. Le style que l'entraîneur nous demande de jouer, basé sur un échec-avant à deux joueurs, est un autre facteur. C'est beaucoup plus facile pour moi d'être combatif."
Kilger a mis fin, samedi, à une deuxième saison satisfaisante d'affilée depuis que les Maple Leafs ont fait son acquisition du Canadien grâce au «ballottage» en mars 2004. Pour la première fois de sa carrière de 12 ans, à l'âge de 30 ans, il a pris part aux 82 matchs de la saison régulière.
Après avoir réussi 17 buts et 28 points la saison dernière, il avait 14 filets et 28 points à sa fiche, avant samedi.
"J'ai aussi été favorisé par l'adoption des nouveaux règlements. Au lieu d'être continuellement retenu ou accroché en zone neutre, il y a plus d'espace et ça me permet d'utiliser davantage ma rapidité. J'obtiens donc plus d'occasions d'appliquer des coups d'épaule."
Kilger, qui a été le premier choix des Mighty Ducks d'Anaheim (quatrième au total) en 1995, attribue à l'ancien entraîneur des Leafs, Pat Quinn, le mérite pour son éclosion.
"Il m'a donné beaucoup de confiance. Avec lui, j'étais moins craintif de commettre une erreur parce que je savais que je ne me retrouverais pas nécessairement assis sur le banc ou dans les tribunes, comme c'était le cas chez le Canadien", souligne-t-il.
"À Montréal, à la moindre erreur de ma part, on me laissait sur le banc ou on m'envoyait avec vous, les journalistes."
Kilger, qui a eu Michel Therrien et Claude Julien comme entraîneurs, a admis qu'il n'était pas sans reproche, et qu'il a procédé à un examen de conscience après avoir été réclamé au "ballottage".
"Je me suis dit que ma carrière pouvait être foutue si je ne faisais pas quelque chose, surtout au retour du lock-out en 2005, a-t-il mentionné. J'ai très bien fait la saison dernière et j'ai poursuivi sur la lancée cette saison."