Kolzig ne veut pas être pris en pitié
Washington Capitals jeudi, 10 avr. 2008. 18:07 jeudi, 12 déc. 2024. 00:04
ARLINGTON, Virg. - Lorsqu'on a présenté les joueurs des Capitals après qu'ils se soient assuré une place dans les séries en fin de semaine dernière, les partisans ont ovationné à tout rompre un joueur qui n'a pas joué.
Olaf Kolzig a reçu tellement d'ovations à Washington qu'il ne peut les compter. Il a été longtemps le joueur marquant de cette concession et il demeure le seul à avoir participé à la finale de 1998 contre les Red Wings de Detroit et résisté aux mouvements de reconstruction. Le gardien a remporté ses 301 victoires dans la Ligue nationale dans un même uniforme, celui des Capitals.
Mais voilà que les jours du vétéran dans la capitale américaine semblent compter.
"J'ai eu de bons moments ici, a-t-il dit jeudi, et j'espère que ça va se poursuivre au cours des deux prochains mois." En d'autres mots jusqu'à la fin de la saison de hockey qui, l'espère-t-il, sera couronnée par une victoire de son équipe.
Après quoi Kolzig deviendra joueur autonome. A 38 ans, ce n'est pas la situation idéale pour un gardien qui vient de perdre son poste de numéro un aux mains de Cristobal Huet au moment où son équipe a repris de la valeur.
"La pire chose qui pourrait m'arriver serait de me faire prendre en pitié, a dit Kolzig. Je ne veux pas vraiment parler de cette situation avant la fin de la saison mais c'est bien dans quoi je me retrouve."
Ce n'est pas que Kolzig a été mauvais lors de la poussée des Capitals en deuxième moitié de saison. Sa fiche a été de 15-6-3 à ses 25 derniers départs. Son problème c'est que Huet a fait encore mieux depuis son arrivée à Washington: 11-2, une moyenne de 1,63 et un pourcentage d'arrêts de .936. Kolzig en a arraché en début de saison et les Capitals s'étaient mis à la recherche d'un gardien.
Même s'il n'est visiblement pas heureux de son sort, Kolzig a conservé son rôle de leader dans le vestiaire.
"Il ne joue pas actuellement mais il est notre partisans numéro un, l'a vanté Brooks Laich. Il est le premier à donner une tape dans le dos à Huet quand il a fait du bon travail et dans le vestiaire il s'assure que les jeunes joueurs vont demeurer concentrés."
Pour le directeur général George McPhee, les Capitals ne seraient pas dans les séries si Kolzig avait fait des histoires.
"Connaissant Olie comme on le connaît, ce n'est pas une surprise. C'est le meilleur joueur d'équipe qu'on peut imaginer", l'a-t-il encensé à son tour.
Kolzig doit demeurer prêt, comme il l'était quand il a remplacé Jim Carey en séries dans les années 1990. Mais il ne s'attend pas à commencer un match.
"Vous ne voulez pas commencer à tout changer quand l'équipe a du succès et que la "chimie" est bonne, a-t-il constaté. Et de toute évidence, Huet connaît beaucoup de succès."
Olaf Kolzig a reçu tellement d'ovations à Washington qu'il ne peut les compter. Il a été longtemps le joueur marquant de cette concession et il demeure le seul à avoir participé à la finale de 1998 contre les Red Wings de Detroit et résisté aux mouvements de reconstruction. Le gardien a remporté ses 301 victoires dans la Ligue nationale dans un même uniforme, celui des Capitals.
Mais voilà que les jours du vétéran dans la capitale américaine semblent compter.
"J'ai eu de bons moments ici, a-t-il dit jeudi, et j'espère que ça va se poursuivre au cours des deux prochains mois." En d'autres mots jusqu'à la fin de la saison de hockey qui, l'espère-t-il, sera couronnée par une victoire de son équipe.
Après quoi Kolzig deviendra joueur autonome. A 38 ans, ce n'est pas la situation idéale pour un gardien qui vient de perdre son poste de numéro un aux mains de Cristobal Huet au moment où son équipe a repris de la valeur.
"La pire chose qui pourrait m'arriver serait de me faire prendre en pitié, a dit Kolzig. Je ne veux pas vraiment parler de cette situation avant la fin de la saison mais c'est bien dans quoi je me retrouve."
Ce n'est pas que Kolzig a été mauvais lors de la poussée des Capitals en deuxième moitié de saison. Sa fiche a été de 15-6-3 à ses 25 derniers départs. Son problème c'est que Huet a fait encore mieux depuis son arrivée à Washington: 11-2, une moyenne de 1,63 et un pourcentage d'arrêts de .936. Kolzig en a arraché en début de saison et les Capitals s'étaient mis à la recherche d'un gardien.
Même s'il n'est visiblement pas heureux de son sort, Kolzig a conservé son rôle de leader dans le vestiaire.
"Il ne joue pas actuellement mais il est notre partisans numéro un, l'a vanté Brooks Laich. Il est le premier à donner une tape dans le dos à Huet quand il a fait du bon travail et dans le vestiaire il s'assure que les jeunes joueurs vont demeurer concentrés."
Pour le directeur général George McPhee, les Capitals ne seraient pas dans les séries si Kolzig avait fait des histoires.
"Connaissant Olie comme on le connaît, ce n'est pas une surprise. C'est le meilleur joueur d'équipe qu'on peut imaginer", l'a-t-il encensé à son tour.
Kolzig doit demeurer prêt, comme il l'était quand il a remplacé Jim Carey en séries dans les années 1990. Mais il ne s'attend pas à commencer un match.
"Vous ne voulez pas commencer à tout changer quand l'équipe a du succès et que la "chimie" est bonne, a-t-il constaté. Et de toute évidence, Huet connaît beaucoup de succès."