ENGLEWOOD, Colo. - Patrick Roy a été beaucoup plus souvent calme que hors de lui derrière le banc alors que l'Avalanche du Colorado connaît un début de saison remarquable.

D'un autre côté, il n'y a pas eu beaucoup de choses qui se sont mal déroulées pour l'ancien gardien de but étoile, reconnu pour son caractère bouillant.

Oui, il y a eu cette crise à la fin de son premier match à la tête de l'équipe quand il est passé près d'arracher une section de baie vitrée entre les bancs lors d'une engueulade avec l'entraîneur-chef des Ducks d'Anaheim Bruce Boudreau à la suite d'une victoire de 6-1. Mais sinon, il est resté plutôt calme.

Les joueurs de l'Avalanche voient plutôt Roy comme une présence revigorante qui a donné une nouvelle énergie à l'équipe. Sous les ordres de Roy, l'équipe a compilé jusqu'ici une fiche de 6-0 et elle pourrait égaler le meilleur début de saison dans l'histoire de l'équipe avec une victoire contre les Red Wings de Detroit jeudi soir.

« Il ne panique jamais, a expliqué l'attaquant Matt Duchene. Nous pourrions être terribles, en arrière par plusieurs buts et il ne paniquerait pas. C'est bien d'avoir quelqu'un comme ça derrière vous. »

Ça, c'est le côté paternel de Roy, qui donne confiance aux joueurs en offrant des compliments. Il a même donné congé d'entraînement sur glace aux joueurs mercredi parce qu'il trouvait qu'ils avaient l'air fatigués.

« Il sait comment gagner et il a déjà gagné, et cette recharge d'énergie nous a fait beaucoup de bien, a noté le défenseur Erik Johnson. Nous avons confiance en nous-même et avons confiance en Patrick et aimons jouer pour lui. Quand vous avez un entraîneur qui est prêt à passer à travers un mur pour vous, ça fait une grosse différence. Tout le monde se retrouve dans cet état d'esprit quand vous jouez pour Patrick. »

Avec une victoire jeudi, le membre du Temple de la renommée battrait le record de la LNH pour le plus de victoires d'affilée pour un entraîneur-chef à ses débuts derrière le banc. Roy partage pour l'instant ce record avec Mario Tremblay, qui avait gagné ses six premiers matchs à la tête du Canadien de Montréal en 1995-96. Roy portait alors les couleurs du Canadien et il allait être échangé à l'Avalanche quelques semaines plus tard en raison d'un conflit avec Tremblay.

Battre le record de Tremblay, particulièrement contre les Red Wings - un des plus grands rivaux de Roy au cours de sa carrière de joueur - serait spécial pour Roy, même s'il ne veut pas l'admettre.

« Ce n'est pas là-dessus qu'il se concentre. Il se concentre sur les deux points, a déclaré la recrue Nathan MacKinnon. Mais s'il peut en plus battre un record, il va être content.

« Il a travaillé très fort pour se rendre ici. »