Des éliminatoires atroces pour Brad Richards et Jonathan Toews

Les deux anciens récipiendaires du Trophée Conn Smythe vivent des moments difficiles

Dans les présente séries éliminatoires, certains joueurs comme Pascal Dupuis, des Penguins de Pittsburgh, David Krejci, des Bruins de Boston, s’avèrent de belles surprises, mais d’autres comme Jonathan Toews, des Blackhawks de Chicago et Brad Richards, des Rangers de New York, connaissent un passage à vide vraiment difficile.



Les deux ex-gagnants du Trophée Conn Smythe vivent une période plus que sombre, Toews, qui a remporté l’honneur en 2009–2010, est en quête de son premier but, affichant un dossier de 0–3-3 en neuf matchs et pis, lors du match de jeudi soir, un revers de 2 à 0, face aux Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena, il a écopé de pas moins de trois punitions mineures toutes lors de la seule deuxième période, à 5:20 (avoir accroché) et à 8:04 et à 10:54 (bâton élevé).

Comble de malheur, ces trois pénalités écopées dans une séquence de seulement 5:34 minutes, ont fait en sorte que les Red Wings ont réussi un but avec une seule seconde à écouler à la deuxième pénalité, alors que le défenseur Jakub Kindl a réussi son premier but des présentes séries, permettant à son équipe de prendre une avance de 1 à 0 et ce but fut celui de la victoire, avant que Dan Cleary ne marque dans une cage déserte à 19:21 de la troisième période.

Kindl a donné une chance aux Blackhawks de créer l’égalité, écopant d’une pénalité à 15:15 de la troisième période, mais ces derniers n’ont pas été en mesure d’en profiter.

Soulignons qu’avant la présente saison, Toews, qui avait remporté le Trophée Conn Smythe et la Coupe Stanley en 2009–2010 (fiche de 7–22-29 en 22 matchs), affichait un dossier de 17–33-50 en 52 matchs à vie dans les séries éliminatoires.

Un capitaine qui n’est pas capable de mener son navire à bon port …

Quand on dit que ça va mal pour une équipe et que la moindre petite erreur peut s’avérer coûteuse, ce but en avantage numérique de Jakub Kindl était le premier concédé par les Blackhawks dans les présentes éliminatoires, eux qui avaient écoulé avec succès les 30 premiers désavantages numériques qu’ils avaient affrontés avant cette défaillance et qui ont écoulé 31 des 32 infériorités dans leurs neuf matchs.

Dans les présentes séries, on peut dire que Jonathan Toews, qui est un joueur qui a une feuille de route vraiment impeccable, n’est pas en mesure, en raison de cette léthargie, de mener son équipe à bon port, car en plus de ne pas produire en attaque, il a vraiment mis la troupe de Joel Quenneville dans le trouble lors de ce cinquième match très important disputé jeudi soir.

Toews et les Blackhawks, qui ont remporté le Trophée des Présidents (championnat du calendrier régulier), auront la chance de se reprendre, eux qui en ce samedi, reçoivent les surprenants Red Wings, au United Center.

L’insulte suprême pour Brad Richards : expulsion de la formation partante des Rangers !



Pour ce qui est de Brad Richards, des Rangers de New York, c’est encore pire, car auteur d’une piètre fiche de 1–0-1 avec un différentiel de moins trois lors de ses 10 premiers matchs, il s’est vu imposer le comble de l’humiliation, lui qui a vu son entraîneur-chef John Tortorella le retirer de la formation partante, lui indiquant le chemin de la galerie de presse pour le 4e match disputé jeudi soir, face aux Bruins de Boston.

À la grande surprise des amateurs, les Rangers ont rebondi et vaincu leurs adversaires 4 à 3, en prolongation, eux qui ont surmonté un retard de 2 à 0 et aussi de 3 à 2, avant de voir la recrue Chris Kreider marquer le filet victorieux dans la première période de surtemps.

Dans le cas de Richards, qui a eu 33 ans le 2 mai, il affichait avant la présente saison, une fiche de 27–50-77 en 83 matchs éliminatoires, lui qui avait reçu le Trophée Conn Smythe en 2003–2004 (fiche de 12–14-26 en 23 matchs), alors qu’il avait aidé le Lightning de Tampa Bay à remporter la seule Coupe Stanley de son histoire.

Que verrons-nous dans les deux matchs impliquant ces deux joueurs en ce samedi, 25 mai 2013, mais il serait surprenant de voir Joel Quenneville retirer son capitaine Jonathan Toews de sa formation partante, alors que John Tortorella, qui a vu ses joueurs triompher jeudi soir, aura la lourde décision de retirer encore une fois Brad Richards de son alignement ou de le ramener (ce qui serait surprenant) en espérant qu’il puisse répondre aux attentes.

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Les Blackhawks de Chicago n’ont jamais surmonté un déficit de 1-3 pour triompher

Ils sont 0-8 dans leurs huit tentatives précédentes

Lors de leur histoire, les Blackhawks de Chicago n’ont jamais été une équipe qui effectuait des remontées victorieuses et ils sont confrontés à un véritable défi en cette saison 2012–2013.



En effet, la formation dirigée par Joel Quenneville, qui vient de perdre trois matchs de suite pour la première fois de la saison, se retrouve avec un retard de 3 à 1, après les quatre premiers matchs de sa série contre les Red Wings de Detroit.

Dans leur histoire, les Blackhawks ont une fiche de 0–8 dans les huit séries quatre-de-sept où ils se sont retrouvés avec un retard de 1–3 après les quatre premiers matchs, dont celle de l’an dernier, alors que se retrouvant avec un tel déficit, face aux Coyotes de Phoenix, lors du premier tour, ils avaient remporté le cinquième matchs, sur la patinoire de leurs adversaires, avant de s’incliner 4 à 0, lors du sixième duel, le 23 avril 2012, au United Center.

Les Blackhawks ont effectué une remontée de 0-3, mais perdu en sept matchs en 2010-2011

Soulignons qu’en 2010–2011, les Blackhawks, qui avaient perdu les trois premiers matchs (0–3) de la première ronde, face aux Canucks de Vancouver et remporté les trois suivants pour créer l’égalité 3–3 après six matchs, s’étaient inclinés dans le septième et décisif match, 2 à 1, en prolongation par surcroît, le 26 avril 2011, au Rogers Arena.

Les Red Wings ont déjà perdu une avance de 3-1 et aussi de 3-0 !

Pour leur part, les Red Wings de Detroit ont remporté la plupart de leurs séries alors qu’ils menaient 3–1 après les quatre premiers matchs, mais ils ont flanché en deux occasions dans ces circonstances.

En 1990–1991, ils menaient 3–1, mais avaient perdu les trois derniers matchs, 6–1, 3–0 et 3–2, face aux Blues de St. Louis, dans la demi-finale de la section Norris, alors que lors de la saison 1941–1942, ce fut la dégringolade totale, car menant 3–0 après les trois premières rencontres de la grande finale face aux Maple Leafs de Toronto, ils s’étaient inclinés lors des quatre matchs suivants pour devenir la première équipe de l’histoire de la LNH à perdre une série quatre-de-sept après avoir triomphé lors des trois premiers matchs.

Verrons-nous les Blackhawks réaliser la première remontée victorieuse de toute leur histoire, eux qui n’ont marqué que deux buts (les deux par Patrick Kane) lors des trois dernières parties (dont un seul but dans les 166:55 dernières minutes de jeu) disputées contre les Red Wings ?

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