L'expérience a encore le dessus
Pittsburgh Penguins samedi, 30 mai 2009. 22:03 dimanche, 15 déc. 2024. 13:42
On les dit plus matures et plus affamés qu'à pareille date l'an dernier, mais malgré toutes leurs bonnes intentions, une chose n'a pas changé en un an chez les Penguins de Pittsburgh : leur situation après le premier match de la finale de la coupe Stanley.
Les hommes de Dan Bylsma méritaient peut-être un meilleur sort samedi soir, mais dans l'intimidante enceinte du Joe Louis Arena, ils ont été battus par une équipe plus opportunistes et un gardien de but en feu.
Une autre expérience à ajouter au calepin.
Quand ses coéquipiers ne créaient pas leur chance à l'autre bout de la patinoire, Chris Osgood se fendaient en quatre pour défendre son filet et son brio a permis aux Wings de prendre les commandes de la série avec une victoire de 3-1.
S'il est vrai que les bonnes équipes font leur chance, le match de samedi pourrait expliquer pourquoi les Red Wings font partie de l'élite de la Ligue nationale. Deux de leurs trois buts, ceux de Brad Stuart et Johan Franzen, ont été le résultat de bonds favorables contre lesquels il n'existe aucune défensive.
Celui de Franzen, inscrit avec un peu plus d'une minute à faire en deuxième période, faisait 2-1 et s'est avéré être celui de la victoire.
"J'ai toujours cru que si vous rôdez autour du filet, vous courez la chance que la rondelle roule pour vous", a commenté l'entraîneur des Wings, Mike Babcock, comme pour défendre l'effort de ses troupiers.
Justin Abdelkader a inscrit l'autre but des Wings en début de troisième.
La performance d'Osgood en deuxième période a probablement été le point tournant de la rencontre. À commencer par un arrêt de la mitaine sur une échappée d'Evgeni Malkin, Osgood a empêché les Penguins de prendre le contrôle de la rencontre jusqu'à ce que Franzen ne parvienne à renverser la vapeur en fin d'engagement.
"Nous n'avons pas bien joué en zone neutre ce soir. Notre manque d'efficacité a causé beaucoup trop de revirements et ça aurait pu nous coûter cher. Osgood nous a sauvés", a résumé Babcock.
"Nous étions meilleurs à mesure que le match progressait, a répondu son vis-à-vis, Dan Bylsma. Mais nous affrontions une équipe qui peut capitaliser à tout moment, et c'est ce qu'ils ont fait ce soir. Et il est très difficile de les rattraper une fois qu'ils ont pris les devants."
Osgood a terminé sa soirée de travail avec 31 arrêts.
Marc-André Fleury peut difficilement se blâmer pour la défaite. Il a réalisé 27 arrêts.
Les Wings ont dominé 43-39 au chapitre des mises en échec.
Gardez la tête haute!
Ponctuée de très peu d'arrêts de jeu, la période initiale s'est déroulée à un rythme endiablé.
Henrik Zetterberg a été le premier à frapper sérieusement à la porte à la cinquième minute quand son tir sur réception a heurté le poteau à la gauche de Fleury. Une minute plus tard, Darren Helm est revenu à la charge, mais Fleury a fermé l'ouverture entre ses jambes juste à temps avec son style papillon.
À mi-chemin dans l'engagement, Marian Hossa s'est fait prendre la tête basse par Brooks Orpik, qui lui a sonné les cloches au beau milieu de la patinoire. La talentueux Slovaque a rejoint son banc de peine et de misère, mais est demeuré dans la partie.
Dans le premier match de ces retrouvailles tant attendues contre ses anciens coéquipiers, Hossa a joué pendant près de 20 minutes et amassé trois tirs au filet.
Sidney Crosby a servi le même traitement à Zetterberg quelques instants plus tard, mais le Suédois a immédiatement été vengé par Stuart, qui s'est servi de son épaule gauche pour bloquer le chemin à Kristopher Letang à l'entrée du territoire des Wings.
Stuart a ouvert la marque à 13:38 du premier tiers. Il a d'abord intercepté une tentative de sortie de zone de Hal Gill à la ligne bleue des Penguins, puis il a immédiatement renvoyé la rondelle en direction du filet adverse. Son tir a raté la cible, mais le disque a rebondi sur la bande, est revenu ricocher sur Fleury et a ensuite franchi la ligne rouge.
Fedotenko a créé l'égalité quand il s'est emparé du retour de lancer de Malkin - un tir que Osgood aurait dû contrôler - et a glissé le disque de son revers dans une cage grande ouverte.
Le Ozzie Show
Osgood n'a visiblement pas été ébranlé par le but de Fedotenko.
Le vétéran gardien a réalisé son plus bel arrêt dès la quatrième minute de l'engagement médian, réparant une bourde de Kronwall qui avait perdu la rondelle au profit de Malkin en voulant trop en faire à la ligne bleue des Penguins. Geno a traversé trois zones sans obstacle devant lui et a tenté de surprendre Osgood à sa gauche, mais celui-ci a sorti la mitaine pour réussir l'arrêt.
Les Penguins ont ensuite profité du premier jeu de puissance du match quand Brett Lebda a été puni pour avoir brisé le bâton de Maxime Talbot. Malkin et Sidney Crosby ont menacé dans la zone payante, mais Osgood, probablement sans trop savoir comment, est parvenu à garder le disque à l'extérieur de son filet.
Avec sept minutes à faire à la période, Malkin et Miroslav Satan se sont pratiquement présentés seuls devant Osgood, mais Satan a perdu la rondelle en effectuant sa feinte.
Quelques instants plus tard, Osgood a bloqué un tir du revers vif de Crosby, qui venait de réaliser un spin-o-rama devant un défenseur.
Malkin a bouclé la soirée avec quatre tirs au but, deux de plus que Crosby.
Le coup fatal
Franzen, l'homme des grandes occasions chez les Wings, a récompensé son gardien pour ses efforts dans les derniers instants de la deuxième. Les deux pieds sur la ligne rouge, il a décidé d'envoyer la rondelle vers le devant du filet. Allongé sur la glace, Fleury a senti la rondelle donner contre une de ses jambières et n'a pu l'empêcher de poursuivre sa course jusque dans le filet.
Les Penguins semblaient avoir gardé de l'énergie pour la troisième, mais Abdelkader, une recrue qui en était à son 12e match dans la LNH, a vidé leurs réserves en doublant l'avance des Wings à la 43e minute. Après avoir vu son premier tir donner contre l'extérieur du filet, le jeune Américain a récupéré son retour au vol et s'est empressé de retenter sa chance, cette fois dirigeant le disque dans la partie supérieure du filet, par-dessus l'épaule droite de Fleury.
Les Penguins ont compris qu'ils ne reviendraient jamais de l'arrière quand Osgood a bloqué des tentatives de Letang et Crosby dès la reprise.
Les hommes de Dan Bylsma méritaient peut-être un meilleur sort samedi soir, mais dans l'intimidante enceinte du Joe Louis Arena, ils ont été battus par une équipe plus opportunistes et un gardien de but en feu.
Une autre expérience à ajouter au calepin.
Quand ses coéquipiers ne créaient pas leur chance à l'autre bout de la patinoire, Chris Osgood se fendaient en quatre pour défendre son filet et son brio a permis aux Wings de prendre les commandes de la série avec une victoire de 3-1.
S'il est vrai que les bonnes équipes font leur chance, le match de samedi pourrait expliquer pourquoi les Red Wings font partie de l'élite de la Ligue nationale. Deux de leurs trois buts, ceux de Brad Stuart et Johan Franzen, ont été le résultat de bonds favorables contre lesquels il n'existe aucune défensive.
Celui de Franzen, inscrit avec un peu plus d'une minute à faire en deuxième période, faisait 2-1 et s'est avéré être celui de la victoire.
"J'ai toujours cru que si vous rôdez autour du filet, vous courez la chance que la rondelle roule pour vous", a commenté l'entraîneur des Wings, Mike Babcock, comme pour défendre l'effort de ses troupiers.
Justin Abdelkader a inscrit l'autre but des Wings en début de troisième.
La performance d'Osgood en deuxième période a probablement été le point tournant de la rencontre. À commencer par un arrêt de la mitaine sur une échappée d'Evgeni Malkin, Osgood a empêché les Penguins de prendre le contrôle de la rencontre jusqu'à ce que Franzen ne parvienne à renverser la vapeur en fin d'engagement.
"Nous n'avons pas bien joué en zone neutre ce soir. Notre manque d'efficacité a causé beaucoup trop de revirements et ça aurait pu nous coûter cher. Osgood nous a sauvés", a résumé Babcock.
"Nous étions meilleurs à mesure que le match progressait, a répondu son vis-à-vis, Dan Bylsma. Mais nous affrontions une équipe qui peut capitaliser à tout moment, et c'est ce qu'ils ont fait ce soir. Et il est très difficile de les rattraper une fois qu'ils ont pris les devants."
Osgood a terminé sa soirée de travail avec 31 arrêts.
Marc-André Fleury peut difficilement se blâmer pour la défaite. Il a réalisé 27 arrêts.
Les Wings ont dominé 43-39 au chapitre des mises en échec.
Gardez la tête haute!
Ponctuée de très peu d'arrêts de jeu, la période initiale s'est déroulée à un rythme endiablé.
Henrik Zetterberg a été le premier à frapper sérieusement à la porte à la cinquième minute quand son tir sur réception a heurté le poteau à la gauche de Fleury. Une minute plus tard, Darren Helm est revenu à la charge, mais Fleury a fermé l'ouverture entre ses jambes juste à temps avec son style papillon.
À mi-chemin dans l'engagement, Marian Hossa s'est fait prendre la tête basse par Brooks Orpik, qui lui a sonné les cloches au beau milieu de la patinoire. La talentueux Slovaque a rejoint son banc de peine et de misère, mais est demeuré dans la partie.
Dans le premier match de ces retrouvailles tant attendues contre ses anciens coéquipiers, Hossa a joué pendant près de 20 minutes et amassé trois tirs au filet.
Sidney Crosby a servi le même traitement à Zetterberg quelques instants plus tard, mais le Suédois a immédiatement été vengé par Stuart, qui s'est servi de son épaule gauche pour bloquer le chemin à Kristopher Letang à l'entrée du territoire des Wings.
Stuart a ouvert la marque à 13:38 du premier tiers. Il a d'abord intercepté une tentative de sortie de zone de Hal Gill à la ligne bleue des Penguins, puis il a immédiatement renvoyé la rondelle en direction du filet adverse. Son tir a raté la cible, mais le disque a rebondi sur la bande, est revenu ricocher sur Fleury et a ensuite franchi la ligne rouge.
Fedotenko a créé l'égalité quand il s'est emparé du retour de lancer de Malkin - un tir que Osgood aurait dû contrôler - et a glissé le disque de son revers dans une cage grande ouverte.
Le Ozzie Show
Osgood n'a visiblement pas été ébranlé par le but de Fedotenko.
Le vétéran gardien a réalisé son plus bel arrêt dès la quatrième minute de l'engagement médian, réparant une bourde de Kronwall qui avait perdu la rondelle au profit de Malkin en voulant trop en faire à la ligne bleue des Penguins. Geno a traversé trois zones sans obstacle devant lui et a tenté de surprendre Osgood à sa gauche, mais celui-ci a sorti la mitaine pour réussir l'arrêt.
Les Penguins ont ensuite profité du premier jeu de puissance du match quand Brett Lebda a été puni pour avoir brisé le bâton de Maxime Talbot. Malkin et Sidney Crosby ont menacé dans la zone payante, mais Osgood, probablement sans trop savoir comment, est parvenu à garder le disque à l'extérieur de son filet.
Avec sept minutes à faire à la période, Malkin et Miroslav Satan se sont pratiquement présentés seuls devant Osgood, mais Satan a perdu la rondelle en effectuant sa feinte.
Quelques instants plus tard, Osgood a bloqué un tir du revers vif de Crosby, qui venait de réaliser un spin-o-rama devant un défenseur.
Malkin a bouclé la soirée avec quatre tirs au but, deux de plus que Crosby.
Le coup fatal
Franzen, l'homme des grandes occasions chez les Wings, a récompensé son gardien pour ses efforts dans les derniers instants de la deuxième. Les deux pieds sur la ligne rouge, il a décidé d'envoyer la rondelle vers le devant du filet. Allongé sur la glace, Fleury a senti la rondelle donner contre une de ses jambières et n'a pu l'empêcher de poursuivre sa course jusque dans le filet.
Les Penguins semblaient avoir gardé de l'énergie pour la troisième, mais Abdelkader, une recrue qui en était à son 12e match dans la LNH, a vidé leurs réserves en doublant l'avance des Wings à la 43e minute. Après avoir vu son premier tir donner contre l'extérieur du filet, le jeune Américain a récupéré son retour au vol et s'est empressé de retenter sa chance, cette fois dirigeant le disque dans la partie supérieure du filet, par-dessus l'épaule droite de Fleury.
Les Penguins ont compris qu'ils ne reviendraient jamais de l'arrière quand Osgood a bloqué des tentatives de Letang et Crosby dès la reprise.