L'histoire s'est répétée à Philadelphie
Philadelphie Flyers dimanche, 26 avr. 2009. 17:37 mercredi, 11 déc. 2024. 21:12
PHILADELPHIE - Chaque fois que les Flyers de Philadelphie s'apprêtent à disputer un match de grande importance, les amateurs peuvent revoir quelques-uns des grands moments de l'histoire de l'équipe.
On ressort la regrettée Kate Smith et son interprétation passionnée du "God Bless America". On ressort un Bobby Clarke souriant, bien que quelques dents en moins, après avoir marqué un but et un Dave "The Hammer" Schultz martelant un rival. Et bien sûr, il y a ces inoubliables images du défilé le long de Broad Street dans les jours qui ont suivi leur première de deux conquêtes consécutives de la coupe Stanley, en 1974.
Ces exploits passés animent la foule et créent une ambiance indescriptible à l'intérieur du Wachovia Center. Mais ils n'ont pas encore permis aux Flyers d'enrichir leur vidéothèque de nouveaux moments de gloire.
Une autre saison des Flyers s'est conclue rapidement samedi lorsqu'ils ont subi l'élimination en six matchs aux mains des Penguins de Pittsburgh.
Il y a maintenant 34 ans que les Flyers n'ont pas versé de champagne dans la coupe Stanley, une situation inacceptable pour une organisation si ambitieuse. Des quatre principales équipes professionnelles de la ville, seuls les Eagles sont enlisés dans une plus longue disette, soit 49 ans.
"D'une année à l'autre, vous cherchez toujours à vous améliorer", a rappelé l'entraîneur en chef John Stevens. "Je pense que nous avons fait des pas de géants l'an dernier, et je crois que nous avons progressé cette année. Peut-être n'avons-nous pas laissé cette impression parce que nous avons été éliminés plus rapidement cette saison, mais nous nous sommes mieux battus contre une équipe qui, selon moi, est au moins aussi bonne que l'an dernier. Mais je pense aussi que nous avons encore du travail à faire pour aller plus loin."
Les Flyers ont joué beaucoup plus longtemps en 2008 eux qui, en 2007, avaient affiché le pire dossier dans la LNH. Après avoir sorti Alexander Ovechkin et les Capitals de Washington en sept rencontres, puis le Canadien en seulement cinq parties, ils ont subi l'élimination en cinq matchs aux mains de ces mêmes Penguins lors de la finale de l'Association Est, l'année dernière.
Les Flyers ont présenté une meilleure fiche en saison régulière cette saison; ils ont récolté deux victoires de plus (44), quatre points de plus (99) et gravi un rang au classement général pour finir au cinquième échelon dans l'Est. Mais cette élimination rapide efface tous ces points positifs.
"Chaque équipe aborde les séries éliminatoires avec confiance, et c'était notre cas", a affirmé le capitaine Mike Richards. "Nous avons bien joué. Nous avons fait beaucoup de belles choses, mais un fait demeure : nous avons perdu et notre saison est terminée. C'est décevant."
Les Flyers ont laissé filer une belle opportunité de profiter de l'avantage de la glace face aux Penguins en s'inclinant face aux Rangers de New York, à domicile, lors du dernier match de la saison alors qu'ils n'avaient besoin que d'une défaite en prolongation pour y parvenir.
Ils ont ensuite perdu les deux premiers matchs à Pittsburgh avant de se creuser un déficit de 1-3 dans la série, un écart qu'ils n'avaient jamais comblé en 13 tentatives. Mais les Flyers ont évité l'élimination en blanchissant les Penguins 3-0 et semblaient destinés à forcer la tenue d'un septième match après avoir pris une avance de 3-0 tôt en en deuxième période, samedi.
Mais ça n'a pas duré.
Sidney Crosby et les Penguins ont inscrit cinq buts sans riposte et poussé les Flyers vers des vacances précipitées. Crosby et Evgeni Malkin, les deux grandes étoiles des Penguins, ont dominé Richards et Jeff Carter, qui s'est contenté d'un seul but pendant les séries après en avoir amassé 46 en saison régulière.
"Tout au long de cette série, j'avais le sentiment que nous jouerions longtemps", a affirmé Stevens, dont le poste n'est pas menacé après avoir reçu un vote de confiance de la part du directeur général Paul Holmgren. "Même lorsque nous accusions un déficit, je pensais que nous pourrions venir de l'arrière. De toute évidence, ça ne s'est pas produit et c'est décevant. Nous aurions voulu passer au tour suivant."
On ressort la regrettée Kate Smith et son interprétation passionnée du "God Bless America". On ressort un Bobby Clarke souriant, bien que quelques dents en moins, après avoir marqué un but et un Dave "The Hammer" Schultz martelant un rival. Et bien sûr, il y a ces inoubliables images du défilé le long de Broad Street dans les jours qui ont suivi leur première de deux conquêtes consécutives de la coupe Stanley, en 1974.
Ces exploits passés animent la foule et créent une ambiance indescriptible à l'intérieur du Wachovia Center. Mais ils n'ont pas encore permis aux Flyers d'enrichir leur vidéothèque de nouveaux moments de gloire.
Une autre saison des Flyers s'est conclue rapidement samedi lorsqu'ils ont subi l'élimination en six matchs aux mains des Penguins de Pittsburgh.
Il y a maintenant 34 ans que les Flyers n'ont pas versé de champagne dans la coupe Stanley, une situation inacceptable pour une organisation si ambitieuse. Des quatre principales équipes professionnelles de la ville, seuls les Eagles sont enlisés dans une plus longue disette, soit 49 ans.
"D'une année à l'autre, vous cherchez toujours à vous améliorer", a rappelé l'entraîneur en chef John Stevens. "Je pense que nous avons fait des pas de géants l'an dernier, et je crois que nous avons progressé cette année. Peut-être n'avons-nous pas laissé cette impression parce que nous avons été éliminés plus rapidement cette saison, mais nous nous sommes mieux battus contre une équipe qui, selon moi, est au moins aussi bonne que l'an dernier. Mais je pense aussi que nous avons encore du travail à faire pour aller plus loin."
Les Flyers ont joué beaucoup plus longtemps en 2008 eux qui, en 2007, avaient affiché le pire dossier dans la LNH. Après avoir sorti Alexander Ovechkin et les Capitals de Washington en sept rencontres, puis le Canadien en seulement cinq parties, ils ont subi l'élimination en cinq matchs aux mains de ces mêmes Penguins lors de la finale de l'Association Est, l'année dernière.
Les Flyers ont présenté une meilleure fiche en saison régulière cette saison; ils ont récolté deux victoires de plus (44), quatre points de plus (99) et gravi un rang au classement général pour finir au cinquième échelon dans l'Est. Mais cette élimination rapide efface tous ces points positifs.
"Chaque équipe aborde les séries éliminatoires avec confiance, et c'était notre cas", a affirmé le capitaine Mike Richards. "Nous avons bien joué. Nous avons fait beaucoup de belles choses, mais un fait demeure : nous avons perdu et notre saison est terminée. C'est décevant."
Les Flyers ont laissé filer une belle opportunité de profiter de l'avantage de la glace face aux Penguins en s'inclinant face aux Rangers de New York, à domicile, lors du dernier match de la saison alors qu'ils n'avaient besoin que d'une défaite en prolongation pour y parvenir.
Ils ont ensuite perdu les deux premiers matchs à Pittsburgh avant de se creuser un déficit de 1-3 dans la série, un écart qu'ils n'avaient jamais comblé en 13 tentatives. Mais les Flyers ont évité l'élimination en blanchissant les Penguins 3-0 et semblaient destinés à forcer la tenue d'un septième match après avoir pris une avance de 3-0 tôt en en deuxième période, samedi.
Mais ça n'a pas duré.
Sidney Crosby et les Penguins ont inscrit cinq buts sans riposte et poussé les Flyers vers des vacances précipitées. Crosby et Evgeni Malkin, les deux grandes étoiles des Penguins, ont dominé Richards et Jeff Carter, qui s'est contenté d'un seul but pendant les séries après en avoir amassé 46 en saison régulière.
"Tout au long de cette série, j'avais le sentiment que nous jouerions longtemps", a affirmé Stevens, dont le poste n'est pas menacé après avoir reçu un vote de confiance de la part du directeur général Paul Holmgren. "Même lorsque nous accusions un déficit, je pensais que nous pourrions venir de l'arrière. De toute évidence, ça ne s'est pas produit et c'est décevant. Nous aurions voulu passer au tour suivant."