PITTSBURGH - La boutade qu'Evgeni Malkin a lancée au sujet de Maxime Talbot, mercredi - à l'effet que son compagnon de trio n'a pas de mains - a permis à plusieurs observateurs de réaliser que le Russe de 22 ans, dont l'anglais est encore fort rudimentaire, a un sens de l'humour bien développé.

"C'est ce que Sergei Gonchar et Ruslan Fedotenko me disent, a lancé Bill Guerin à la blague. On le sait quand il va lancer une flèche à un joueur, parce qu'il passe de l'anglais au russe et on ne comprend plus rien.

"Les gens pensent que c'est un gars tranquille, mais dans les faits, oui, il a un bon sens de l'humour."

"Ce n'est pas évident de voir le vrai (Malkin) de l'extérieur, mais on le voit dans le vestiaire. Ce n'est pas rare de le voir dire quelque chose dans le but de faire rire les gars", a déclaré l'entraîneur Dan Bylsma.

"On croit qu'il ne comprend pas l'anglais, mais il le comprend très bien. Je le sais, parce qu'il est le premier à rire de mes blagues. C'est d'ailleurs pourquoi je l'aime bien", a ajouté le pilote des Penguins avec le sourire.

"Il prend le hockey au sérieux et c'est un féroce compétiteur, mais en même temps il est du genre à lancer régulièrement une blague sur Max Talbot, a ajouté Bylsma. Il est aimé comme coéquipier pour ce qu'il amène dans la chambre, pas seulement pour ce qu'il nous apporte sur la glace."

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Les Wings ont mangé les Penguins tout rond, mardi, au cours de la deuxième période, mais ils n'ont pas réussi à marquer. L'égalité de 2-2 a persisté, ce qui a permis à Pittsburgh de filer vers la victoire en troisième.

Marc-André Fleury a bien fait dans cette deuxième période. Il a repoussé les tirs adverses avec aplomb, s'assurant de bien retenir la rondelle ou de la diriger dans les coins pour éviter les retours dangereux. De quoi faire taire ses critiques, qui s'étaient fait entendre après les deux matchs du week-end.

"Le moral de l'équipe ne fluctue pas en fonction des buts accordés par notre gardien, a insisté l'entraîneur des Penguins Dan Bylsma, mercredi. Ce n'est pas d'hier que (Fleury) doit répondre aux questions des journalistes. Nous sommes ici à cause de la façon dont notre équipe a joué, et le gardien a joué un rôle important à ce niveau. Il a eu des gros matchs au premier tour des séries. Au deuxième tour aussi. Et au troisième. Mais il n'a pas été le point de mire de notre équipe.

"Il a fait de gros arrêts dans cette deuxième période (mardi). Nos joueurs sont confiants que c'est ce qu'il va continuer de faire dans les prochains matchs."

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Appelé à comparer Evgeni Malkin à Wayne Gretzky - les deux joueurs ont une excellente vision du jeu - Dan Bylsma a noté que son attaquant est un joueur différent de l'ancien des Oilers et des Kings parce qu'il mise davantage sur la robustesse.

"Les deux ont toutefois cette qualité de savoir combien de temps et d'espace ils ont à leur disposition sur un jeu donné", a dit le pilote des Penguins.

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Selon Sidney Crosby, les Penguins ne retirent pas d'avantage particulier face à Marian Hossa du fait qu'ils aient joué à ses côtés la saison dernière.

"A ce stade-ci de la saison, on connaît les tendances de pas mal tous les joueurs, qu'on ait joué avec eux ou non, a dit Crosby. Il y a peut-être un léger avantage, mais avec la vidéo et toutes les analyses qu'on fait, il n'y a pas grand-chose qu'on ne sache pas déjà."

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On parle beaucoup de la couverture que le trio de Henrik Zetterberg assure aux dépens du trio de Sidney Crosby depuis le début de la série. Mardi, l'entraîneur des Wings Mike Babcock a tout fait pour opposer Zetterberg à Crosby, même si les Penguins avaient le dernier choix de trio.

Crosby ne semble pas frustré par une couverture aussi serrée.

"Il s'agit d'être plus patient, d'attendre que les occasions viennent même s'il faut continuer à chercher à en créer. Il faut continuer de jouer de la bonne façon, avoir la foi que c'est la bonne recette à suivre."

Pour tenter de déjouer les visées des Wings de jumeler Zetterberg à Crosby, l'entraîneur des Penguins Dan Bylsma estime que ses joueurs de centre doivent remporter davantage de mises au jeu.

"En remportant la mise au jeu, ça nous donne le contrôle de la rondelle et ça les empêche d'effectuer les changements de trio qu'ils veulent faire", a souligné Bylsma.

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Les Red Wings ne sont pas l'équipe la mieux cotée des séries en désavantage numérique, mais selon Mike Babcock, les chiffres ne traduisent pas toujours la réalité.

"Ce n'est pas toujours le pourcentage de succès qui importe, mais les moments où tu accordes des buts à quatre contre cinq", a-t-il noté.

Celui de mardi en troisième période a fait particulièrement mal, évidemment.

"Nous avons été bons à ce niveau, pas excellents, a souligné Babcock. Mais dans une série aussi serrée, nous devons être excellents."