L'unité spéciale des Bruins est parfaite, les Blackhawks ordinaires à l'étranger et deux matchs par un but pour débuter la finale ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:09 lundi, 17 juin 2013. 10:57Quelle volte-face pour l’unité spéciale des Bruins de Boston !
Après un début difficile, elle a été parfaite lors des 22 derniers désavantages numériques
On peut dire que même s’ils excellent à forces égales, que l’unité spéciale des Bruins de Boston représente une importante partie de leurs succès, car elle est parfaite depuis un bon moment !
En effet, la formation dirigée par Claude Julien, qui a un dossier de 13–5 dans ses 18 matchs en séries éliminatoires, affiche un rendement de 87,93%, ayant concédé sept buts en 58 désavantages numériques, mais après un début ordinaire, elle a vraiment retrouvé son excellence depuis quelques rencontres.
Suite à un piètre rendement de seulement 76,19% (cinq buts concédés en 21 désavantages numériques) dans les sept matchs de la première ronde face aux Maple Leafs de Toronto et un rendement de 87,50% (deux buts en 16 désavantages) dans la série de cinq rencontres face aux Rangers de New York, elle a été parfaite, lors de ses 2 derniers désavantages, ayant présenté un rendement d’aucun but concédé en 15 désavantages dans la série de quatre matchs contre les Penguins de Pittsburgh et aucun but en six infériorités dans les deux premiers matchs de la présente finale contre les Blackhawks de Chicago.
On ajoute que cette unité a écoulé le dernier désavantage (Dan Girardi, à 10:39 de la première période, durant une pénalité à Dave Krejci) du cinquième match de la série contre les Rangers de New York et que cela lui fait un rendement parfait dans ses 22 derniers désavantages, une séquence de 41:46 minutes parfaites dans une période d’un peu plus de six rencontres.
Dans les deux premiers matchs de la présente finale, les Bruins ont écoulé avec succès six désavantages numérique, trois dans chacune des rencontres et ils ont beau jeu, car le jeu de puissance des Blackhawks est ordinaire dans les présentes éliminatoires, ayant une piètre efficacité de 12,28% (au 12e rang), n’ayant marqué que sept buts en 57 avantages numériques lors de leurs 19 rencontres.
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Les Blackhawks de Chicago ont été ordinaires à l’étranger dans les séries
Après un rendement de 18-4-2, ils sont 3-4 en sept matchs dans les éliminatoires
Après avoir été la meilleure formation de la LNH à l’étranger durant le calendrier régulier, les Blackhawks de Chicago n’ont pas le même succès dans les éliminatoires.
En effet, la formation dirigée par Joel Quenneville, qui avait présenté le meilleur dossier du circuit durant le calendrier régulier, 18–4-2 (38 points, une moyenne de ,792) lors de ses 24 matchs réguliers à l’extérieur, n’a pu faire mieux qu’une fiche de 3–4 (,429) lors des sept matchs disputés sur les glaces adverses dans les présentes séries de fin de saison.
La défense a été adéquate, ne concédant que 16 buts, une moyenne de 2,29 buts concédés par rencontre, mais l’attaque a été anémique, ne marquant que 14 buts, une moyenne de 2,00 par match.
Les Blackhawks, qui ont un superbe rendement de 9–2 en 11 matchs à domicile, ont présenté une fiche de 1–1 en deux matchs sur la patinoire du Wild du Minnesota, de 1–2 en trois matchs sur la glace des Red Wings de Detroit et de 1–1 dans les deux rencontres disputées dans le domicile des Kings de Los Angeles.
C’est très différent des séries de 2009-2010, l’année de leur Coupe Stanley
Ce qu’il faut ajouter au décevant rendement des Blackhawks sur les patinoires adverses, c’est que c’est vraiment différent de la saison 2009–2010, alors qu’ils avaient remporté leur première Coupe Stanley en 49 ans, car ils avaient présenté un dossier identique de 8–3 (,727) dans leurs 11 matchs disputés à l’étranger que celui au United Center.
Après avoir perdu, suite au revers de 2 à 1, en prolongation de samedi soir, l’avantage de la glace dans cette finale, la troupe de Quenneville, si elle veut remporter la Coupe Stanley, devra gagner au moins une fois sur la patinoire des Bruins, le TD Garden, un endroit où ces derniers ont une fiche parfaite de 6–0 lors de leurs six derniers matchs, eux qui avaient débuté avec une fiche de 1–2 lors des trois premiers matchs devant leurs partisans et leur dernier revers remonte au 10 mai, 2 à 1, face aux Maple Leafs de Toronto.
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Quatre années de suite avec des matchs d’un but dans la finale …
Les deux premiers matchs ont pris fin par un but encore une fois
On constate que depuis quelques saisons, les deux premiers matchs de la finale de la Coupe Stanley sont très serrées et prennent fin par un seul but d’écart.
En effet, depuis la saison 2009–2010, les deux premiers matchs de cette finale ont été décidés par un but, mais c’est la première fois que ces deux rencontres sont divisées par les deux équipes, les Blackhawks de Chicago ayant gagné le premier match 4 à 3, en 3e prolongation, mercredi dernier et les Bruins le second, par une marque de 2 à 1, en 1ère prolongation, samedi soir.
En 2009–2010, les Blackhawks de Chicago avaient gagné 6 à 5 et 2 à 1, face aux Flyers de Philadelphie dans les deux premiers matchs de la finale, en 2010–2011, les Canucks de Vancouver avaient vaincu les Bruins de Boston 1 à 0 et 3 à 2 (en prolongation), lors des deux premières rencontres, alors que l’an dernier, les Kings de Los Angeles avaient réussi à vaincre les Devils du New Jersey 2 à 1 en prolongation lors des deux premières rencontres.
Il faut retourner à la saison 2008–2009 pour y retrouver une différence à ce chapitre, alors que les Red Wings de Detroit avaient vaincu les Penguins de Pittsburgh 3 à 1, dans chacune des deux premières parties et en 2007–2008 (ces deux matchs avaient été très serrés, car les Wings avaient marqué le but d‘assurance en troisième période les deux fois), les Red Wings avaient aussi battu les Penguins, 4 à 0 dans les deux premiers matchs de la grande finale, deux matchs décidés par un considérable écart de quatre buts.
Que verrons-nous lors du troisième match de ce soir, au TD Garden de Boston ?
FINALE DE 20092010CHICAGO 4 PHILADELPHIE 2
29 mai 2010-Philadelphie 5 à Chicago 6
31 mai 2010-Philadelphie 1 à Chicago 2
FINALE DE 20102011BOSTON 4 VANCOUVER 3
1 juin-Boston 0 à Vancouver 1
4 juin-Boston 2 à Vancouver 3 (prol.)
FINALE DE 20112012LOS ANGELES 4 NEW JERSEY 2
30 mai 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.)
2 juin 2012-Los Angeles 2 au New Jersey 1 (prol.)
FINALE DE 20122013BOSTON 1 CHICAGO 1
12 juin 2013-Boston 3 à Chicago 4 (3e prol.)
15 juin 2013-Boston 2 à Chicago 1 (prol.)
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