La classe de Martin Brodeur
New Jersey Devils mercredi, 18 mars 2009. 13:45 dimanche, 15 déc. 2024. 01:06
Martin Brodeur profite d'une journée de congé mercredi en Caroline et disons qu'elle est grandement méritée.
Il a quand même disputé neuf matchs de suite depuis son retour au jeu et il a remporté huit rencontres pour finalement battre le record de Patrick Roy. Il revendique maintenant 552 victoires en carrière et les Devils ont fait du boulot incroyable pour souligner l'événement, toute comme la foule d'ailleurs.
Avec deux minutes à faire dans la rencontre, les 17 625 spectateurs se sont mis à remercier Brodeur, carrément. Ils scandaient tous en cœur «THANK YOU MARTY, THANK YOU MARTY»
Par la suite, les Devils ont fait les choses en grand.
Point de presse devant plus de cent journalistes avec d'immenses bannières avec le logo des Devils et le chiffre 552 à côté pour souligner le record. Ils se sont aussi assuré que le père de Martin, Denis et ses frères Claude et Denis Jr soient présents dans le vestiaire pour prendre encore des centaines de photos, mais aussi pour profiter de la soirée. Sans compter qu'une immense loge avait été réservée pour une quarantaine de membres de la famille et des amis afin qu'ils assistent à la rencontre.
Et ce fût tout un match pour être honnête. Il y avait une atmosphère des séries au Prudential Center et les joueurs s'étaient d'ailleurs préparés en conséquence. Lorsque Martin a quitté sa résidence pour se diriger vers l'aréna, ses frères m'ont souligné qu'il n'entendait pas à rire. Il était déjà concentré, comme si ce match face aux Blackhawks était très important.
Mais lorsqu'on y pense, cette rencontre avait toute son importance. Battre le record du plus grand nombre de victoires en carrière pas un gardien n'est pas peu dire. Battre Patrick Roy de surcroit ajoute à l'importance de l'événement.
Un homme appréciable
Ce qu'il faut apprécier, c'est la grande classe de Martin Brodeur. Il a affronté les mêmes questions (ou presque) depuis une semaine; jamais il n'a démontré qu'il était impatient. Il nous a souvent répété qu'il avait hâte de battre le record, pas pour ses statistiques, mais parce qu'il n'était pas à l'aise de voir qu'il y avait autant d'attention sur lui, alors que le hockey est un sport d'équipe.
Mais la vérité, c'est que Martin Brodeur est dans une classe à part. Il est non seulement le meilleur gardien à avoir chaussé les patins, mais comme le disait Patrick Roy, ce qui est incroyable c'est que malgré ses 36 ans, il est encore au sommet.
La retraite dans trois ans?
Il est difficile de s'imaginer qu'il va prendre sa retraite à la fin de son contrat. Pourtant, lorsqu'on passe du temps avec Martin, très souvent il fait référence à son contrat qui se termine à la fin de la saison 2011-2012 et au fait que la fin approche. Il n'a jamais confirmé qu'il en était à son dernier contrat, mais on peut quand même s'imaginer qu'à l'aube de ses 40 ans il décidera d'accrocher ses jambières pour de bon.
Une chose est certaine, c'est que lorsqu'il prendra cette décision, le hockey va perdre non seulement un grand ambassadeur, mais aussi un grand gardien. Parce qu'à 40 ans, Martin Brodeur pourrait encore faire la barbe à beaucoup de ses collègues. Que voulez-vous, il a reçu un cadeau de la nature et il a su comment en profiter. Et dans ce cadeau, il y avait aussi la longévité. Ça, ce n'est pas donné à tout le monde.
Il a quand même disputé neuf matchs de suite depuis son retour au jeu et il a remporté huit rencontres pour finalement battre le record de Patrick Roy. Il revendique maintenant 552 victoires en carrière et les Devils ont fait du boulot incroyable pour souligner l'événement, toute comme la foule d'ailleurs.
Avec deux minutes à faire dans la rencontre, les 17 625 spectateurs se sont mis à remercier Brodeur, carrément. Ils scandaient tous en cœur «THANK YOU MARTY, THANK YOU MARTY»
Par la suite, les Devils ont fait les choses en grand.
Point de presse devant plus de cent journalistes avec d'immenses bannières avec le logo des Devils et le chiffre 552 à côté pour souligner le record. Ils se sont aussi assuré que le père de Martin, Denis et ses frères Claude et Denis Jr soient présents dans le vestiaire pour prendre encore des centaines de photos, mais aussi pour profiter de la soirée. Sans compter qu'une immense loge avait été réservée pour une quarantaine de membres de la famille et des amis afin qu'ils assistent à la rencontre.
Et ce fût tout un match pour être honnête. Il y avait une atmosphère des séries au Prudential Center et les joueurs s'étaient d'ailleurs préparés en conséquence. Lorsque Martin a quitté sa résidence pour se diriger vers l'aréna, ses frères m'ont souligné qu'il n'entendait pas à rire. Il était déjà concentré, comme si ce match face aux Blackhawks était très important.
Mais lorsqu'on y pense, cette rencontre avait toute son importance. Battre le record du plus grand nombre de victoires en carrière pas un gardien n'est pas peu dire. Battre Patrick Roy de surcroit ajoute à l'importance de l'événement.
Un homme appréciable
Ce qu'il faut apprécier, c'est la grande classe de Martin Brodeur. Il a affronté les mêmes questions (ou presque) depuis une semaine; jamais il n'a démontré qu'il était impatient. Il nous a souvent répété qu'il avait hâte de battre le record, pas pour ses statistiques, mais parce qu'il n'était pas à l'aise de voir qu'il y avait autant d'attention sur lui, alors que le hockey est un sport d'équipe.
Mais la vérité, c'est que Martin Brodeur est dans une classe à part. Il est non seulement le meilleur gardien à avoir chaussé les patins, mais comme le disait Patrick Roy, ce qui est incroyable c'est que malgré ses 36 ans, il est encore au sommet.
La retraite dans trois ans?
Il est difficile de s'imaginer qu'il va prendre sa retraite à la fin de son contrat. Pourtant, lorsqu'on passe du temps avec Martin, très souvent il fait référence à son contrat qui se termine à la fin de la saison 2011-2012 et au fait que la fin approche. Il n'a jamais confirmé qu'il en était à son dernier contrat, mais on peut quand même s'imaginer qu'à l'aube de ses 40 ans il décidera d'accrocher ses jambières pour de bon.
Une chose est certaine, c'est que lorsqu'il prendra cette décision, le hockey va perdre non seulement un grand ambassadeur, mais aussi un grand gardien. Parce qu'à 40 ans, Martin Brodeur pourrait encore faire la barbe à beaucoup de ses collègues. Que voulez-vous, il a reçu un cadeau de la nature et il a su comment en profiter. Et dans ce cadeau, il y avait aussi la longévité. Ça, ce n'est pas donné à tout le monde.