"La naïveté peut être un atout"
Buffalo Sabres vendredi, 19 mai 2006. 19:13 jeudi, 12 déc. 2024. 13:39
RALEIGH (PC) - Faisant remarquer que l'intimidation n'est plus un facteur en séries dans la nouvelle LNH, Jean-Pierre Dumont estime que l'inexpérience ne jouera pas en défaveur des Sabres de Buffalo, dans la finale de l'Est les opposant aux Hurricanes de la Caroline.
"Ce n'est plus comme avant, a souligné le vétéran ailier des Sabres, vendredi. L'expérience n'est plus une condition préalable importante en séries de la coupe Stanley, comme c'était le cas dans l'ancienne LNH.
"Dans la nouvelle Ligue nationale, a-t-il repris, l'accent est mis sur la vitesse. Les jeunes ne sont absolument plus intimidés d'aller jouer à l'étranger.
"On en a fait la démonstration au premier tour, face aux Flyers de Philadelphie. Les Flyers étaient beaucoup plus imposants physiquement que nous, mais on a quand même eu le meilleur."
Cela dit, Dumont a admis que la contribution des vétérans peut s'avérer importante dans les situations tendues que traverse une équipe.
Quelques heures avant lui, le capitaine des Hurricanes Rod Brind'Amour avait tenu des propos semblables.
"Je ne crois pas que l'expérience soit un facteur si important que ça, on en fait parfois un trop grand plat, a-t-il argué. L'apport des vétérans est plus senti en saison régulière, quand l'équipe a des hauts et des bas. En séries, c'est beaucoup moins important."
Brind'Amour a dit que l'enthousiasme qu'insuffle la présence de jeunes joueurs talentueux, comme Eric Staal et Cam Ward, est nettement plus appréciable.
"La naïveté des jeunes peut être un atout jusqu'à un certain point, a-t-il avancé. Ils foncent sans se poser de questions, ne réalisant pas trop dans quelle galère ils sont. J'estime que c'est préférable d'avoir des jeunes parce qu'ils affichent beaucoup d'entrain.
"Dans l'ancienne LNH, on disait que les vétérans savaient comment tricher et s'en tirer sans recevoir de pénalités. Mais on a éradiqué l'accrochage et l'obstruction, ce n'est plus un avantage de savoir contourner les règlements."
Aucun complexe
Les Sabres sont donc arrivés en Caroline en ne souffrant d'aucun complexe d'infériorité. Après tout, ils n'ont récolté que deux points de moins que les Hurricanes (112-110) au terme de la saison régulière.
"C'est un peu l'inconnu pour nous parce que la plupart des gars, moi le premier, n'ont jamais atteint la finale d'association, a souligné Dumont. On va devoir continuer de jouer comme on le fait, en utilisant notre vitesse au maximum.
"On sait que les Hurricanes sont également très rapides, a-t-il enchaîné. Le jeu va être intense, et il ne se déroulera pas souvent en territoire neutre. Les amateurs vont y trouver leur compte, la série promet d'être enlevante."
Les Sabres, une des bonnes équipes de la LNH à l'étranger cette saison, ont le sentiment d'être en bonne position pour ravir l'avantage de la glace aux Hurricanes dans un des deux premiers matchs présentés au RBC Center.
"En ce sens, la pression repose sur les Hurricanes, a avancé l'entraîneur des Sabres, Lindy Ruff. Notre approche demeure inchangée dans l'amphithéâtre de nos rivaux: on fonce tête première afin de décrocher une victoire. Si on gagne le premier match, on va se voir offrir l'occasion d'en décrocher une deuxième. Nos jeunes joueurs n'ont pas froid aux yeux. J'estime que ça joue en notre faveur."
"Ce n'est plus comme avant, a souligné le vétéran ailier des Sabres, vendredi. L'expérience n'est plus une condition préalable importante en séries de la coupe Stanley, comme c'était le cas dans l'ancienne LNH.
"Dans la nouvelle Ligue nationale, a-t-il repris, l'accent est mis sur la vitesse. Les jeunes ne sont absolument plus intimidés d'aller jouer à l'étranger.
"On en a fait la démonstration au premier tour, face aux Flyers de Philadelphie. Les Flyers étaient beaucoup plus imposants physiquement que nous, mais on a quand même eu le meilleur."
Cela dit, Dumont a admis que la contribution des vétérans peut s'avérer importante dans les situations tendues que traverse une équipe.
Quelques heures avant lui, le capitaine des Hurricanes Rod Brind'Amour avait tenu des propos semblables.
"Je ne crois pas que l'expérience soit un facteur si important que ça, on en fait parfois un trop grand plat, a-t-il argué. L'apport des vétérans est plus senti en saison régulière, quand l'équipe a des hauts et des bas. En séries, c'est beaucoup moins important."
Brind'Amour a dit que l'enthousiasme qu'insuffle la présence de jeunes joueurs talentueux, comme Eric Staal et Cam Ward, est nettement plus appréciable.
"La naïveté des jeunes peut être un atout jusqu'à un certain point, a-t-il avancé. Ils foncent sans se poser de questions, ne réalisant pas trop dans quelle galère ils sont. J'estime que c'est préférable d'avoir des jeunes parce qu'ils affichent beaucoup d'entrain.
"Dans l'ancienne LNH, on disait que les vétérans savaient comment tricher et s'en tirer sans recevoir de pénalités. Mais on a éradiqué l'accrochage et l'obstruction, ce n'est plus un avantage de savoir contourner les règlements."
Aucun complexe
Les Sabres sont donc arrivés en Caroline en ne souffrant d'aucun complexe d'infériorité. Après tout, ils n'ont récolté que deux points de moins que les Hurricanes (112-110) au terme de la saison régulière.
"C'est un peu l'inconnu pour nous parce que la plupart des gars, moi le premier, n'ont jamais atteint la finale d'association, a souligné Dumont. On va devoir continuer de jouer comme on le fait, en utilisant notre vitesse au maximum.
"On sait que les Hurricanes sont également très rapides, a-t-il enchaîné. Le jeu va être intense, et il ne se déroulera pas souvent en territoire neutre. Les amateurs vont y trouver leur compte, la série promet d'être enlevante."
Les Sabres, une des bonnes équipes de la LNH à l'étranger cette saison, ont le sentiment d'être en bonne position pour ravir l'avantage de la glace aux Hurricanes dans un des deux premiers matchs présentés au RBC Center.
"En ce sens, la pression repose sur les Hurricanes, a avancé l'entraîneur des Sabres, Lindy Ruff. Notre approche demeure inchangée dans l'amphithéâtre de nos rivaux: on fonce tête première afin de décrocher une victoire. Si on gagne le premier match, on va se voir offrir l'occasion d'en décrocher une deuxième. Nos jeunes joueurs n'ont pas froid aux yeux. J'estime que ça joue en notre faveur."