PITTSBURGH - Il est né en 1980, l'année du "miracle sur glace" aux Jeux olympiques de Lake Placid, et ses parents l'ont prénommé Brooks en l'honneur du défunt entraîneur de l'équipe américaine, Herb Brooks. Le défenseur des Penguins, Brooks Orpik, profite de la finale de la coupe Stanley pour se faire un nom.

À Pittsburgh, en tout cas, on a grandement fait état au cours des derniers jours de LA présence de Orpik, avec une dizaine de minutes à écouler au troisième vingt du troisième match, au cours de laquelle il a appliqué quatre solides mises en échec.

À tour de rôle, en l'espace d'une vingtaine de secondes, les trois attaquants des Red Wings de Detroit - Kris Draper, Dallas Drake, deux fois, et Dan Cleary - ont goûté à sa médecine. Un seul est resté sur ses patins, Draper.

"On aurait dit une vente de garage, a imagé le défenseur Rod Scuderi. Il y avait des pièces d'équipement partout sur la glace."

Dans les journaux, on dit que même si Orpik devait quitter les Penguins l'été prochain, à titre de joueur autonome sans compensation, il aura laissé une empreinte indélébile dans l'histoire de l'équipe en séries éliminatoires.

L'entraîneur Michel Therrien s'est dit très impressionné des progrès que Orpik a réalisés depuis trois saisons.

"On savait qu'il affectionnait le jeu robuste, a-t-il souligné. Il a dû apprendre à jouer physique sans se retrouver hors position, comme il le faisait trop souvent."

En saison régulière, seul Mike Komisarek du Canadien a devancé Orpik dans la colonne des mises en échec.

Orpik a un jeune frère, Andrew, qui fait partie de l'organisation des Sabres de Buffalo, où la famille réside.

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Les relations entre Sidney Crosby et le controversé analyste de la CBC Don Cherry sont plutôt tièdes. Au cours des dernières années, Cherry a souvent écorché le numéro 87 vedette des Penguins.

"Je ne l'ai jamais rencontré en personne, a dit Crosby, samedi, quand on l'a interrogé sur le sujet. Enfant, je regardais le hockey à la télé, comme tous les jeunes. Et j'y ai probablement entendu plus souvent qu'autrement des choses plus négatives que positives. Mais ça ne change rien, je regarde la télé dès que l'occasion se présente. Et il n'y a rien là. Je ne le connais pas et je n'ai rien contre lui. Il n'y a pas grand-chose à ajouter."

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Jordan Staal, des Penguins, est le plus jeune participant à la finale de la coupe Stanley, à l'âge de 19 ans, depuis que Dainius Zubrus a pris part à la finale de 1998 au même âge, dans l'uniforme des Capitals de Washington.

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Le défenseur Bruno Gervais, des Islanders de New York, était au Mellon Arena, samedi, afin d'encourager son pote Maxime Talbot des Penguins. Les deux sont proches depuis leur enfance, ayant évolué ensemble dans le hockey mineur. Dans quelques semaines, le 27 juin, ils vont être les hôtes de la première édition de l'Omnium de golf Gervais-Talbot qui se déroulera sur le parcours du Club de Saint-Hyacinthe, d'où vient Gervais. On promet que l'événement, dont les profits iront pour la lutte contre le cancer du sein et à la Croix-Rouge, sera animé et fort amusant. On n'en doute pas, connaissant le dynamisme des deux jeunes athlètes.

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Jim Paek, premier hockeyeur Coréen qui a évolué dans la LNH, est de retour à Pittsburgh, où il a remporté la coupe Stanley dans l'uniforme des Penguins en 1991 et 1992. Membre depuis trois ans du personnel d'entraîneurs de l'équipe-école des Red Wings à Grand Rapids, Paek s'occupe du groupe de réservistes qu'on a rappelés de la Ligue américaine.

"C'est fantastique de revoir l'organisation des Penguins en finale et de revoir des visages familiers. Je suis très heureux pour Mario (Lemieux). C'est un sapré bon gars", a-t-il commenté.