Maxim Lapierre attend avec impatience de rejoindre ses nouveaux coéquipiers avec les Blues de St Louis, mais il ne cache pas que son but était de revenir à Montréal.

« C'était mon but de revenir à Montréal, mais ça ne marchait pas avec leurs plans », a déclaré Lapierre après une séance d'entraînement avec les jeunes de l'école de hockey qu'il anime avec Guillaume Latendresse.

Lapierre n'a pas voulu donner plus de détails sur ses discussions avec le Tricolore. Il se dit toutefois très heureux de se joindre aux Blues de St Louis, une équipe qui aspire aux grands honneurs.

« J'ai passé proche de signer ailleurs, mais quand St Louis m'a appelé, j'ai signé immédiatement. C'est une équipe qui a des chances de gagner la coupe Stanley, elle est bâtie pour les séries et convient à merveille à mon style de jeu », a observé Lapierre.

Questionné au sujet de la situation de son ancien coéquipier Roberto Luongo, qui demeure avec les Canucks de Vancouver malgré des moments difficiles avec l'équipe au cours des dernières saisons, Lapierre n'a pas hésité à saluer le professionnalisme de Luongo.

« Roberto a été un gentleman toute la saison et la situation qu'il a vécue n'est vraiment pas facile. Mais en bout de ligne, son but était d'être numéro un. Il est là pour l'honneur et va tout donner pour faire gagner les Canucks. »

« Je suis encore capable de jouer dans la LNH »
« Je suis encore capable de jouer dans la LNH »

Latendresse dans l'incertitude

De son côté, Guillaume Latendresse ne sait toujours pas où il jouera cette saison et l'été a été tranquille pour l'attaquant ainsi que pour un bon nombre de joueurs autonomes.

« Présentement c'est vraiment mort. Je parle avec d'autres joueurs dans la Ligue qui n'ont pas de contrat et je ne suis pas le seul dans cette situation, a mentionné Latendresse. C'est même le cas pour des joueurs qui sont dans un contexte plus favorable que moi avec mes blessures lors des dernières saisons. »

La nouvelle convention collective, accompagnée par une baisse considérable du plafond salarial de 70,2 millions $ à 64,3 millions $, n'aide pas la situation des joueurs de soutien sur le marché.

« Ce qui fait mal à beaucoup de joueurs dans ma situation c'est que le plafond salarial a tellement baissé que les équipes se sont dépêché à signer leurs joueurs vedettes pour ensuite essayer de signer des joueurs à rabais qui peuvent faire le travail », a déploré Latendresse.

Latendresse n'est pas trop inquiet puisque le départ de plusieurs joueurs pour l'Europe libérera des postes pour laisser de la place aux joueurs comme lui. Il ne cache pas qu'il a également eu des discussions avec des équipes européennes.

« J'ai également regardé les possibilités du côté de l'Europe, mais à 26 ans je n'étais pas prêt à faire le transfert. Je sais que si mon corps suit, je peux encore jouer dans la Ligue nationale. »