Après 7 matchs, le Canadien a une fiche identique de 5-2-0

Par contre, le CH a joué quatre de ses sept matchs à l’étranger

Les saisons se suivent et se ressemblent pour le Canadien de Montréal, car sa fiche est identique à celle de l’an dernier.



En effet, après ses sept premiers matchs, la formation dirigée par Michel Therrien présente un rendement de 5–2-0 pour 10 points et ce dossier est identique à celui de la saison dernière après le même nombre de matchs.

L’attaque a marqué 25 buts et la défense n’a été victime que de 13 filets, alors que l’an dernier, le CH avait marqué 24 buts et concédé 16 filets, après ses sept premiers matchs.

Il faut souligner que les sept matchs du Tricolore ont été décidés en temps régulier, alors que l’an dernier, il avait réussi à triompher une fois en bris d’égalité, alors que l’an dernier, il avait gagné un match en prolongation, 4–3, face aux Devils du New Jersey, le 27 janvier 2013, permettant à ces derniers de récolter un point au classement.

Le match de jeudi soir a bien failli nécessiter une quatrième période, car menant 3–0, le Canadien a vu les Blue Jackets créer l’égalité, mais un but de Tomas Plekanec marqué à 18:53 de la 3e période, a aidé à signer une victoire de 5–3.

Le CH a une fiche de 2–1-0 en trois matchs au Centre Bell et de 3–1-0 dans ses quatre matchs disputés à l’étranger, alors que l’an dernier, il avait un dossier de 4–1-0 en cinq matchs à domicile et de 1–1-0 dans ses deux rencontres disputées à l’extérieur.

Après un voyage de quatre matchs dans l’Ouest …

Après avoir conservé une fiche de 3–1-0 dans son voyage de quatre matchs contre les équipes de l’Association de l’Ouest, le Canadien, qui a gagné 5–3, face aux Blue Jackets de Columbus, jeudi soir, va disputer ses quatre prochaines rencontres face aux équipes de l’Ouest, mais au Centre Bell cette fois, recevant les Predators de Nashville, samedi soir, les Oilers d’Edmonton, mardi, les Ducks d’Anaheim, jeudi et les Sharks de San Jose, samedi, le 26 octobre.

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Après 100 matchs, les comparaisons dans la LNH

Moins de buts et surtout beaucoup moins d’avantages numériques …

Mine de rien, on a déjà disputé 100 matchs régulier dans la LNH, soit 8,13% du long calendrier de 1230 rencontres et certaines données sautent aux yeux.

En effet, il s’est marqué 553 buts, moyenne de 5,53, 11 blanchissages sept tours du chapeaux, 10 tirs de pénalité (quatre buts marqués) et 50 matchs décidés par un but, soit exactement la moitié.

L’an dernier, il s’était marqué 569 buts, moyenne de 5,69, 11 blanchissages cinq tours du chapeaux, 6 tirs de pénalité (deux buts marqués) et 45 matchs avaient été décidés par un but.

Cette baisse de 16 buts n’est pas très importante, mais dans une ligue où on aimerait voir plus de buts marqués, c’est un gros pas en arrière sur cet objectif.

En comparaison avec la saison 2011–2012, il y avait eu 537 buts (une moyenne de 5,37 par match), 13 blanchissages, trois du chapeau, quatre tirs de pénalité et 48 matchs décidés par un but, lors des 100 premières rencontres.

Les arbitres ont été très indulgents, car il n’y a eu que 730 avantages numériques lors des 100 premiers matchs, une moyenne de 7,30 par rencontre, alors que l’an dernier, on avait accordé pas moins de 877 avantages, une moyenne de 8,77 par rencontre.

LES COMPARAISONS APRÈS 100 MATCHS DANS LA LNH

SAISONS--PJ-BUTS-MOY.-BLA-TC-TP-AVA-BAN-EFF.

2011–2012-100–537 — (5,37) — 13 — — — 3 — 4 — 824 — 140 — 16,99 %

2012–2013-100–569 — (5,69) — 11 — — — 5 — 6 — 877 — 176 — 20,07%

2013–2014-100–553 — (5,53) — 11 — — — 7 — 10 — 730 — -143 — 19,59%

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Alex Ovechkin menace un record de la LNH

Il totalise 50 tirs au but en seulement sept rencontres

En ce début de saison, l’attaquant Alex Ovechkin, des Capitals de Washington semblent être un volcan, car il lance, lance et lance encore !





En effet, le talentueux joueur de la formation dirigée par Adam Oates, qui affiche un dossier de 6–3-9 avec un différentiel de moins cinq lors de ses sept premiers matchs, totalise rien de moins que 50 tirs au but lors de cette séquence, une moyenne de plus de sept tirs par rencontre (7,14), ce qui est vraiment extraordinaire.

Il pourrait battre la marque de Phil Esposito, réalisée lors de la saison 1970-1971

En maintenant le même rythme, Ovechkin terminerait avec un total de 585 tirs en 82 rencontres et cela effacerait ainsi l’actuelle marque qui semblait intouchable et qui est de 550 tirs, réalisée en 1970–1971, par l’attaquant Phil Esposito, des Bruins de Boston, en 78 matchs cependant, ce qui lui donnait une moyenne de 7,05 tirs par rencontre.

Phil Esposito et Alex Ovechkin, seuls joueurs avec 500 tirs dans une saison dans l’histoire

Soulignons que seulement deux joueurs ont réussi un total de 500 tirs au but dans une saison dans toute l’histoire de la Ligue nationale de hockey, Phil Esposito (550), des Bruins de Boston, en 1970–1971 et aussi Alex Ovechkin (528), avec les Capitals de Washington, lors de la saison 2008–2009.

Aucun joueur ne s’est approché de ce plateau, car au 3e rang, Ovechkin a totalisé 446 tirs en 82 matchs lors de la saison 2007–2008 et au 4e rang, on retrouve Paul Kariya, qui a réussi 429 lancers en 82 matchs, en 1998–1999, dans l’uniforme des Mighty Ducks d’Anaheim.

Seulement 13 saison où un joueur a réussi 400 tirs ou plus

Le total de 400 tirs au but a été atteint en 13 occasions, quatre fois par Phil Esposito, trois fois par Alex Ovechkin et une fois par Bobby Hull (414), des Blackhawks de Chicago, lors de la saison 1968–1969, Brett Hull (408), des Blues de St. Louis en 1991–1992, Pavel Bure (407), des Canucks de Vancouver en 1992–1993, Jaromir Jagr (403), des Penguins de Pittsburgh en 1995–1996, Paul Kariya (429), des Mighty Ducks d’Anaheim en 1998–1999 et finalement le défenseur Bobby Orr (413), des Bruins de Boston en 1969–1970, seul arrière-garde ayant atteint ce chiffre.



Une moyenne de précision très ordinaire lors des deux saisons de 500 tirs

Même s’ils obtenaient une tonne de tirs au but, Phil Esposito et Alex Ovechkin n’ont pas fait preuve d’une précision très élevée lors des deux saisons records, car en 1970–1971, Esposito avait réussi 76 buts (un nouveau record à l’époque) sur 550 tirs, une moyenne de précision de 13,82%, alors qu’Ovechkin n’avait réussi que 56 buts sur ses 528 tirs, une précision ordinaire de 10,61%, lors de la saison 2008–2009.

Soulignons que lorsqu’il avait réussi un record de 92 buts en 1981–1982, Wayne Gretzky, des Oilers d’Edmonton avait présenté une moyenne de précision de 24,93%, ayant réussi 369 tirs en 80 rencontres.

Loin de la précision de Mike Bossy, qui fut vraiment extraordinaire !

Il y avait des joueurs qui ont fait trembler les gardiens et juste à lancer vers les filets adverses semblait donner des résultats concrets la plupart du temps et ce fut le cas de Mike Bossy, des Islanders de New York, qui lors de sa glorieuse carrière, avait réussi pas moins de 573 buts sur 2705 tirs, une moyenne de précision vraiment superbe de 21,18% en 752 matchs.

Les trois seules fois où Bossy a réussi à atteindre le plateau de 300 tirs, furent en 1981–1982, alors qu’il avait réussi 64 buts en 301 tirs, une précisions de 21,27% en 80 matchs, en 1985–1986, alors qu’il avait marqué 61 buts en sur 302 lancers, une moyenne de précisions de 20,20% en 80 matchs et aussi en 1980–1981, alors qu’il avait réussi 68 buts sur un sommet personnel de 315 tirs, une précision de 21,59%.

Est-ce que Ovechkin va continuer à faire preuve d’une détermination aussi élevée durant toute la durée du calendrier régulier ?

Ce dernier deviendrait ainsi le premier joueur à atteindre ce plateau élevé de 500 tirs en une saison en deux occasions.

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