Le Canadien est 0-8 sur les lancers en fusillade (6) et en tirs de pénalité (2) !

Les gardiens du Tricolore doivent être parfaits dans les tirs de barrage pour triompher

On dirait que tous les joueurs du Canadien de Montréal croulent sous la pression lorsqu’ils sont appelés à se retrouver seul devant les gardiens adverses, car ils ont tous été neutralisés cette saison !



En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui affiche un dossier de 9–8-2 lors de ses 19 premiers matchs, a perdu ses deux matchs en tirs de barrage et pis, elle a un rendement de 0–8 dans les huit chances que les joueurs ont eu sur des tirs de barrage (0 en 6) et aussi sur les tirs de pénalité (0 en 2).

Cette saison, le CH a perdu ses deux rencontres du genre, au Centre Bell, contre les Blues de St. Louis, 3–2, le 5 novembre et 2–1, face au Lightning de Tampa Bay, mardi soir.

Les attaquants Alex Galchenyuk (0 en 2), Brendan Gallagner (0 en 2), Max Pacioretty (0 en 1, face aux Blues) et Daniel Brière (0 en 1, face au Lightning) ont été les joueurs qui ont été neutralisés par Jaroslav Halak, des Blues et Ben Bishop, du Lightning.

Pis, le Canadien a obtenu deux tirs de pénalité et les deux joueurs ont été neutralisés, Max Pacioretty, contre Roberto Luongo, des Canucks de Vancouver, dans un gain de 4–1, au Rogers Arena, le 12 octobre dernier, alors que Tomas Plekanec a été arrêté par son ancien coéquipier, Jaroslav Halak, des Blues de St. Louis, dans le revers de 3–2, en tirs de barrage, au Centre Bell, le 5 novembre, ce tir ayant été obtenu aussi tardivement qu’à 19:11 de la troisième période.

C’est donc dire que Halak a fait quatre arrêts sur des tirs de barrage (3) et de pénalité (1), pour aider les siens à savourer cette victoire serrée.

Le Canadien a un rendement de 1-11 lors des 12 derniers tirs de barrage !

En ajoutant le dernier match qui est allé en fusillade l’an dernier, le CH se retrouve avec un pitoyable rendement d’un seul but lors de ses 12 derniers tirs de barrage, car il avait été 1 en 6, lors du gain de 6–5, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, le 27 mars dernier.

C’est Brendan Gallagher qui avait été le héros, marquant le but décisif, face au gardien Tuukka Rask, dans le seul but de cette fusillade, qui avait vu Peter Budaj obtenir un rendement parfait de 6 en 6, face aux six joueurs des Bruins !

LISTE DES 12 DERNIERS TIRS DE BARRAGE DU CANADIEN

27 mars 2013-Montréal 6 à Boston 5 (fus.) (gardien : Tuukka Rask) (1 en 6)

1-Alex Galchenyuk, tir des poignets, aucun but

2-David Desharnais, tir des poignets, aucun but

3-Lars Eller, tir frappé, aucun but

4-Michael Ryder, tir du revers, aucun but

5-Tomas Plekanec, tir du revers, aucun but

6-Brendan Gallagher, tir des poignets, but marqué

5 novembre 2013-St. Louis 3 à Montréal 2 (gardien : Jaroslav Halak) (0 en 3)

1-Alex Galchenyuk, tir des poignets, aucun but

2-Brendan Gallagher, tir des poignets, aucun but

3-Max Pacioretty, tir des poignets, rate le filet, aucun but

12 novembre 2013-Tampa Bay 2 à Montréal 1 (gardien : Ben Bishop) (0 en 3)

1-Alex Galchenyuk, tir du revers, aucun but

2-Daniel Brière, tir des poignets, aucun but

3-Brendan Gallagher, tir des poignets, aucun but

LES DEUX TIRS DE PÉNALITÉ DU CANADIEN EN 2013-2014

1-Max Pacioretty, 12 octobre 2013, Vancouver, Roberto Luongo à 1 :30 de la 3e période, Montréal 4 à Vancouver 1 (aucun but)

2-Tomas Plekanec, 5 novembre 2013, St. Louis, Jaroslav Halak, à 19 :11 de la 3e période, St. Louis 3 à Montréal 2 (fus.) (aucun but)

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Quel rendement défensif pour Dustin Penner, des Ducks d’Anaheim !

Il a en rendement positif ou égal dans 12 de ses 13 rencontres

Quand on dit qu’un joueur devrait exceller dans les deux sens de la patinoire, on a un exemple frappant de cette facette avec l’attaquant Dustin Penner, des Ducks d’Anaheim, lors de ce début de campagne 2013–2014, car il est positif sur presque toute la ligne !



En effet, le grand ailier de 6’04’’ et de 245 livres, affiche en 13 matchs, un rendement de 3–9-12 et son différentiel de plus 16 est le meilleur du circuit, à égalité avec deux autres joueurs, son coéquipier, le défenseur François Beauchemin et Jan Hejda, de l’Avalanche du Colorado.

Encore plus spectaculaire, utilisé durant une moyenne de seulement 13:49 minutes par match, il a obtenu un rendement égal ou positif dans 12 de ses 13 premières rencontres, lui qui après avoir débuté la saison avec un rendement positif dans chacune de ses 11 premières parties, a un rendement égal, lors de son dernier match, un gain de 3–1, face aux Canucks de Vancouver, dimanche soir, au Honda Center et a terminé avec son premier dossier négatif, obtenant un moins deux, dans le revers de 3–2, face aux misérables Panthers de la Floride, mardi soir.

Il n’a été sur la glace que pour trois buts à forces égales, dont celui de l’illustre Tom Sestito, des Canucks de Vancouver !

Ce qu’il faut ajouter, c’est le fait qu‘il n’a pas été sur la glace pour un but à forces égales de ses adversaires lors de ses 11 premiers matchs, avant de se retrouver sur la surface glacée pour le filet du costaud Tom Sestito (6’05’’), des Canucks de Vancouver, à 14:09 de la 2e période, du gain de dimanche dernier.

Il fut victime des buts de Scottie Upshall et Brad Boyes, lors du revers de 3–2, face aux Panthers de la Floride, mardi soir.

Encore plus ironique est que Sestito, qui comme Penner, a vu le jour un 28 septembre (1987, contre 1982 pour Penner), avait réussi un seul but en 23 matchs après avoir été obtenu au ballottage, des Flyers de Philadelphie, le 1er mars 2013 et il en était à son premier but et aussi son premier point, en 20 rencontres cette saison !

C’est donc dire qu’il fut positif dans tous les 11 matchs où il ne fut pas victime d’un but de ses adversaires et a terminé à égalité lors de la première rencontre où il a été sur la glace pour un but dans ces circonstances et il fut négatif, lorsqu’il a été victime des buts de Scottie Upshall et Brad Boyes, des Panthers de la Floride, lors du revers de mardi.

La formation de Bruce Boudreau a un superbe dossier de 11–1-1 dans les 13 matchs où Penner fut en uniforme, baissant pavillon une seule fois en temps régulier (3–2, mardi soir) et une autre fois, 3–2, en tirs de barrage, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, le 31 octobre dernier.

Il est rare de voir un attaquant qui produit peu en attaque, afficher un si haut différentiel et c’est là une preuve qu’il évolue avec d’autres joueurs qui ont produit et qui ont été très efficaces à forces égales, car la fiche de plus et moins se calcule sur les buts marqués et concédés à égalité numérique et en désavantage numérique, mais pas ceux qui sont réussis pendant l’avantage numérique.

Ce rendement est un peu surprenant dans le cas de Penner, qui évolue souvent en compagnie du centre Mathieu Perreault, car avant la présente saison, il affichait un dossier de 137–138-275 avec un différentiel négatif de moins 17, lors de ses 522 matchs disputés, de 2005–2006 à 2012–2013.

Dans sa carrière, son plus haut différentiel fut de plus sept, lors de la saison 2008–2009, avec les Oilers d’Edmonton, alors qu’un 2009–2010, il avait enregistré un plus six, alors qu’il avait connu sa meilleure saison en attaque, obtenant trois sommets personnels, de 32 buts, 31 assistances et 63 points en 82 matchs.

Après avoir gagné la Coupe Stanley avec les Ducks d’Anaheim, en 2006–2007, Penner, qui a eu 31 ans le 28 septembre dernier, a joué pour les Oilers d’Edmonton, de 2007–2008 à 2010–2011, avant de se retrouver avec les Kings de Los Angeles, dans une transaction qui était survenue le 28 février 2011 et après avoir aidé ces derniers à remporter la première Coupe Stanley de leur histoire, lors de la saison 2011–2012, il a signé un contrat de joueur autonome, le 16 juillet dernier, avec les Ducks, l’équipe qui l’avait signé en tant que joueur amateur libre, le 12 mai 2004.

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Les Sénateurs d’Ottawa sont bombardés de partout !

Ils ont concédé la plus haute moyenne de tirs par rencontre de la LNH

Tout comme lors des deux dernières saisons, les Sénateurs d’Ottawa semblent plus ou moins conscients de leur défensive, car ils se font bombarder de partout depuis le début de la campagne !



En effet, la formation dirigée par Paul MacLean, dont le dossier est de 7–7-4 en 18 matchs, a été surclassée 665–555 (plus 110) au chapitre des tirs au but, une moyenne de 30,83 tirs par rencontre sur les filets adverses, mais a concédé une moyenne très élevée de 36,94 à ses adversaires, la pire de toute la LNH, derrière celles des Sabres de Buffalo, qui est de 36,90 (738 tirs concédés en 20 matchs) et de leurs cousins de l’Ontario, les Maple Leafs de Toronto, qui ont concédé 655 tirs en 18 rencontres, une moyenne de 36,39 par rencontre.

Comment expliquer que les deux formations de la province voisine se fassent bombarder de la sorte par les autres équipes ?

Les Sénateurs ont concédé 40 tirs ou plus en six occasions et pis, ils ont été victimes de 50 tirs ou plus trois fois, dont un total de 57, contre Robin Lehner, face aux Islanders de New York, dans un revers de 5–4, en tirs de barrage, le 1er novembre, au Centre Canadian Tire.

En 2011–2012, les Sénateurs avaient concédé une moyenne de 32,04 tirs par rencontre, la deuxième pire de la LNH (derrière celle de 32,35, des Hurricanes de la Caroline), alors que l’an dernier, alors qu’ils avaient eu plusieurs joueurs blessés, dont le défenseur Erik Karlsson, les Sénateurs avaient terminé avec 1502 tirs concédés en 48 rencontres, une moyenne de 31,29 tirs par rencontre, au 23e rang du circuit.

À Ottawa, on se croirait en Afghanistan, car dans l’actualité, les sénateurs de la Chambre Haute sont bombardés de questions, alors que sur la glace, on tire à qui mieux, mieux sur les gardiens de la formation de hockey …

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