Le Canadien dans le rouge face aux Blues, les Oilers s'ennuient de Montréal et les Stars sont à Boston ...
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:31 samedi, 9 nov. 2013. 19:44Le Canadien n’a pas vaincu les Blues à domicile depuis près de 10 ans
Dans le présent millénaire, le CH est 3-6-2 en 11 matchs contre les Blues
Après avoir dominé outrageusement les Blues de St. Louis, de 1967 à 1999, le Canadien n’a plus le même succès depuis le début de l’année 2000.
En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui avait présenté un rendement de 68–21-22 (0), en 111 matchs réguliers et aussi de 12–0-0 en 12 matchs éliminatoires, du 28 octobre 1967 au 11 mars 1999, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 3–6-2 lors des 11 derniers duels réguliers qui ont été disputés depuis le 1er janvier 2000, ayant été surclassée 39–26 (moins 13), au chapitre des buts marqués.
Le Canadien a perdu ses trois derniers duels contre la troupe de Ken Hitchcock et son dernier contre elle remonte au 16 novembre 2008, 3–2, en tirs de barrage, au Centre Bell.
Sur sa propre patinoire, le Tricolore n’a pu faire mieux qu’un rendement de 1–3-2 lors des six dernières visites des Blues, son seul gain depuis celui du 11 janvier 1999 (3–1), étant celui du 16 novembre 2008.
Lors du dernier match entre les deux équipes, les Blues avaient triomphé 3–0, le 10 janvier 2012, au Centre Bell et le gardien Jaroslav Halak avait réussi 19 petits arrêts pour réaliser le blanchissage de la formation qui l’avait échangé en juin 2010.
LES MATCHS DU CANADIEN CONTRE LES BLUES DEPUIS L’AN 2000
6 janvier 2000-Montréal 3 à St. Louis 4
23 janvier 2001-St. Louis 5 à Montréal 2
28 décembre 2001-Montréal 0 à St. Louis 3
5 novembre 2002-St. Louis 5 à Montréal 2
13 janvier 2004-St. Louis 2 à Montréal 5
10 mars 2007-Montréal 4 à St. Louis 3
18 mars 2008-St. Louis 4 à Montréal 3 (fus.)
16 novembre 2008-St. Louis 2 à Montréal 3 (fus.)
20 janvier 2010-St. Louis 4 à Montréal 3 (pro.)
10 mars 2011-Montréal 1 à St. Louis 4
10 janvier 2012-St. Louis 3 à Montréal 0
*
Les Oilers d’Edmonton ressemblent à une équipe junior !
Aucun gain depuis leur départ de Montréal …
Même s’il fut blâmé d’avoir émis des commentaires sarcastiques sur les Oilers d’Edmonton, les qualifiant d’équipe junior, il faut se demander si l’attaquant Lars Eller, du Canadien de Montréal, n’avait pas dit tout haut ce que plusieurs pensent tout bas dans la LNH ?
En effet, même s’ils ont réussi à se motiver avec cette déclaration de Eller, pour vaincre le Canadien de Montréal, 4–3, au Centre Bell, le 22 octobre dernier, les Oilers n’ont pas réussi à remporter une seule victoire depuis cette victoire-surprise et pis, ils ne marquent plus de buts, alors que l’attaque devait être leur point fort !
Toute vérité n’est pas bonne à dire, mais cela fait encore plus mal lorsqu’elle est un peu la description de la réalité actuelle …
L’équipe dirigée par Dallas Eakins, qui affiche un pitoyable dossier de 3–10-2 en 15 matchs, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 0–4-1 lors de ses cinq derniers matchs, ayant été surclassée 20–6 (moins 14), au chapitre des buts marqués.
Les Oilers ont une fiche de 1–5-0 dans leurs six matchs au Rexall Place et de 2–5-2 lors de leurs neuf rencontres disputées à l’étranger, où ils amorcent mardi soir, un voyage de quatre rencontres de suite sur les patinoires adverses.
Les gardiens ont concédé 59 buts, le plus haut total dans la LNH, alors que leurs unités spéciales sont atroces, leur jeu de puissance étant au 26e rang et leur unité défensive, au 27e rang du circuit.
Aucun but lors des 160:48 et 197:37 dernières minutes de jeu !
En début de saison, nous parlions beaucoup de l’attaque des Oilers, qui devait être explosive et faire des ravages, mais ce fut pas mal silencieux jusqu’à maintenant.
Pis, l’équipe qui vient de subir deux blanchissages de suite, n’a pas marqué lors de ses 160:48 dernières minutes de jeu et le dernier but fut l’œuvre de Nail Yakupov (assisté des illustres défenseurs Jeff Petry et Anton Belov), en avantage numérique, à 4:12 de la 2e période, du revers de 2–1, en tirs de barrage, le 27 octobre, face aux Kings de Los Angeles, au Staples Center.
Pour en ajouter, cela fait une séquence de 197:37 minutes de jeu sans marquer à forces égales, car le dernier filet de l’équipe dans ces circonstances fut celui de Ryan Jones, à 7:23, de la troisième période, du revers de 5–4, face aux Coyotes de Phoenix, le 26 octobre dernier.
C’est Boyd Gordon domine l’équipe avec quatre buts !
Qui aurait parié qu’au début du mois de novembre, que le centre Boyd Gordon dominerait l’équipe avec quatre buts ?
C’est la réalité, car ce dernier, reconnu comme un excellent joueur sur les mises en jeu, le vétéran de 30 ans, se retrouve au sommet de l’équipe, à égalité avec Ryan Nugent-Hopkins, devant des joueurs comme Jordan Eberle, Taylor Hall, Ales Hemsky et Ryan Smyth, qui n’ont marqué que trois buts chacun.
Après avoir congédié Ralph Krueger, suite à une seule saison derrière le banc de l’équipe, Kevin Lowe et Craig MacTavish ont donné leur confiance à Dallas Eakins et les résultats ont été désastreux.
Tout indique que les Oilers, qui depuis leur participation à la finale de la Coupe Stanley en 2005–2006, ont raté les séries éliminatoires sept fois de suite et la présente saison risque de prolonger cette triste séquence.
Une petite lueur d’espoir : même si le passé n’est pas garant de l’avenir, les Oilers affrontent les Panthers de la Floride, une équipe contre laquelle ils ont une fiche de 7–1-0 lors des huit derniers affrontements, ne concédant que 14 buts.
*
À Boston, les Stars de Dallas font un peu mieux que les North Stars du Minnesota
Ils ont une fiche de 4-5-2 (0) en 11 matchs sur la patinoire des Bruins
Les Stars de Dallas, même s’ils n’ont pas dominé lors de leurs matchs disputés à Boston, ont fait mieux que leurs prédécesseurs, les North Stars du Minnesota, qui de 1967–1968 à 1992–1993, avaient été vraiment atroces sur la glace des Bruins.
La formation dirigée par Lindy Ruff a un dossier de 4–5-2 (0) en 11 matchs sur la patinoire de celle de Claude Julien, ce qui n’est rien de très reluisant, mais qui est beaucoup mieux que le rendement atroce qu’avaient présenté les North Stars du Minnesota, avant leur transfert à Dallas, à la fin de la saison 1992–1993, car ils n’avaient pu faire mieux qu’une fiche de 6–38-8 (0) en 52 rencontres régulières.
Ils n’avait pas triomphé au Garden de 1967-1968 à 1980-1981 !
Pour illustrer la misère noire qu’avaient connue les North Stars du Minnesota, soulignons qu’ils avaient été incapables de remporter une victoire à Boston, lors de leurs 35 premières parties disputées dans le vieux Garden (0–28-7) et leur première victoire (4–1) à cet endroit lors du calendrier régulier fut réalisée à une date aussi tardive que le 8 novembre 1981, lors de leurs 36e match à cet endroit.
Par contre, c’est lors des séries éliminatoires de la saison 1980–1981 que les North Stars avaient réussi à gagner au Boston Garden, triomphant 5–4, en prolongation et 9–6, les 8 et 9 avril 1981, avant leur premier gain régulier survenu la saison suivante.
Il faut tenir compte qu’en 1967–1968, les North Stars du Minnesota étaient une équipe d’expansion, alors que les Bruins de Boston commençaient à devenir une super-puissance de la LNH.
Que feront les protégés de Lindy Ruff à un endroit où ce dernier a vu les Sabres de Buffalo, son ancienne équipe, subir plusieurs défaites de 1997 à 2012 ?
*