Le Canadien en panne en attaque, les Ducks défient la logique et les Maple Leafs bombardés !
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:38 samedi, 9 nov. 2013. 04:28L’attaque du Canadien est en panne sèche depuis plusieurs matchs
Seulement 11 buts marqués lors des sept dernières rencontres
Si le Canadien de Montréal ne gagne plus depuis un certain temps, c’est surtout en raison d’un manque de production en attaque, car on dirait que la plupart des joueurs sont tombés en panne en même temps !
En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, dont le dossier global est de 8–8-1 lors de ses 17 matchs, n’a pu faire mieux qu’un rendement de 2–4-1 lors de ses sept dernières rencontres, ayant été surclassée 18–11 (moins sept), au chapitre des buts marqués.
Depuis son surprenant gain de 4–1, face aux puissants Ducks d’Anaheim, le 24 octobre dernier, le CH n’a marqué que 11 buts lors de ses sept dernières rencontres, une anémique moyenne de 1,57 par rencontre, ce qui fut très difficile pour les gardiens, qui doivent être quasi-parfaits pour triompher dans ces circonstances.
Soulignons que quatre des 11 buts ont été marqués en avantage numérique, ce qui fait une moyenne de 1,00 but par match à forces égales, lors de cette difficile séquence.
Brendan Gallacher (2), Rene Bourque (2), Michaël Bournival (2), Tomas Plekanec (1), Brian Gionta (1), Alex Galchenuyk (1) et les défenseurs Andrei Markov (1) et P.K. Subban (1), ont réussi les 11 buts de l’équipe depuis le gain contre les Ducks.
Lors de cette séquence difficile, le Tricolore a gagné seulement deux fois, 2–0, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden, le 28 octobre et 2–1, contre les Stars de Dallas, au Centre Bell, le 29 octobre et son seul autre point fut récolté lors du revers de 3–2, en tirs de barrage, face aux Blues de St. Louis, mardi, au Centre Bell.
Que feront les joueurs du Canadien lors du prochain match, qui n’aura lieu que dimanche, face aux Islanders de New York, au Centre Bell ?
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Les Ducks d’Anaheim défient la logique dans la LNH
Au 1er rang du circuit avec les pires unités spéciales !
Dans le présent début de saison de la LNH, c’est un peu paradoxal de retrouver les Ducks d’Anaheim au premier rang du classement général, car leurs unités spéciales sont tout simplement affreuses !
En effet, la formation dirigée par Bruce Boudreau, qui domine le circuit avec un rendement global de 13–3-1 en 17 matchs (27 points), présente un rendement global de 84,38 sur 200 sur ses deux unités spéciales, le pire rendement des 30 formations.
Le jeu de puissance des Ducks a un rendement de 9,38% (six buts en 64 avantages numériques), au 29e rang, tout juste devant les Panthers de la Floride (9,26%, cinq buts en 54 avantages), alors que l’unité défensive a un rendement de 75,00% (14 buts concédés en 56 infériorités numériques), également au 29e rang des 30 équipes (à égalité avec les Flames de Calgary et les Islanders de New York), tout juste devant les champions de la Coupe Stanley, les Blackhawks de Chicago, qui sont à 74,41%, ayant concédé 11 buts en 43 désavantages numériques.
La meilleure équipe à forces égales actuellement
La raison du succès des Ducks est le fait que cette équipe est la meilleure lorsqu’elle évolue à forces égales, ayant un différentiel de plus 23, le meilleur du circuit, ayant un rendement de 50–27 au chapitre des buts marqués sur ce plan.
Pour cette formation, cela fait un différentiel de moins huit au chapitre des buts sur les unités spéciales, six buts en avantage numériques et 14 buts concédés en désavantage numérique.
Les statistiques cachent parfois des choses spéciales et c’est vraiment le cas pour les Ducks d’Anaheim, les meneurs au classement de la LNH cette saison.
Que feront-ils en recevant ce soir, la visite des misérables Sabres de Buffalo, qui affichent le pire différentiel à forces égales (moins 22), une formation qui a causé une surprise, en triomphant des Sharks de San Jose, 5–4, en tirs de barrage, au SAP Center, mardi soir, avant de s’incliner 2–0, contre les Kings de Los Angeles, au Staples Center, jeudi soir ?
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Les Maple Leafs de Toronto ont été bombardés dans leur dernier voyage
Ils ont concédé 40 tirs ou plus dans leurs trois matchs dans l’ouest canadien
Même s’ils ont présenté une fiche de 2–1-0 lors de leurs trois matchs disputés lors de leur dernier voyage dans l’ouest canadien, les Maple Leafs de Toronto ont été tout simplement surclassés par leurs adversaires, plus spécialement au chapitre des tirs au but.
En effet, la formation dirigée par Randy Carlyle, dont la fiche globale est de 10–5-0 en 15 rencontres, a concédé 133 tirs dans ses trois derniers matchs, une moyenne de 44,33 tirs par match, ce qui est vraiment pitoyable.
Le 29 octobre, les Leafs ont été surclassés 43–26, dans un gain de 4–0, face aux Oilers d’Edmonton, au Rexall Place, le 30 octobre, ils ont été surclassés 43–22, dans un gain de 4–2, contre les Flames de Calgary, au Scotiabank Saddledome et finalement, ils ont été encore plus écrasés (47–21), au Rogers Arena, samedi dernier, alors qu’ils ont perdu 4–0, contre les Canucks de Vancouver.
On dit que la meilleure défense c’est l’attaque, mais il y a un juste milieu à respecter et même si les Leafs ont une bonne fiche et qu’ils ont surclassés leurs adversaires 48–36 (plus 12), au chapitre des buts marqués, ils ne pourront pas s’en sortir éternelllement s’ils continuent d’être victimes d’autant de tirs.
Dans leurs 15 premiers matchs, les Leafs ont été surclassés 552–392, un déficit de pas moins de 160 tirs, ce qui représente un différentiel négatif de 10,67 lancers par rencontre, loin d’être négligeable.
Après un long congé de cinq jours, ce qui est rare dans le calendrier régulier, les Maple Leafs, qui ont subi une défaite de 4–0, contre les Canucks de Vancouver, samedi dernier, ont deux matchs en autant de jours, eux qui reçoivent la visite des faibles Devils du New Jersey, en ce vendredi, 8 novembre et visiteront les puissants Bruins de Boston, au TD Garden, samedi soir.
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