Depuis la blessure à Alexei Emelin, le Canadien a une fiche perdante

En son absence, le CH est 13-14-1 lors des 28 matchs réguliers et 1-4 en cinq matchs éliminatoires

On répète souvent qu’un joueur ne fait pas une équipe, mais on peut constater que depuis la blessure au défenseur Alexei Emelin, le Canadien de Montréal ne semble plus jouer avec autant de brio qu’auparavant.



En effet, le CH, qui affichait un rendement de 25–8-5 (moyenne de ,724) lors des 38 matchs disputés avec le robuste défenseur dans son alignement l’an dernier, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 13–14-1 (,482) lors de ses 28 derniers matchs réguliers, depuis qu’il a subi une sérieuse blessure au genou gauche, lors d‘un contact avec le robuste Milan Lucic, des Bruins de Boston, dans un gain de 2–1, le 6 avril dernier, au Centre Bell.

La formation dirigée par Michel Therrien, avait terminé la saison avec un dossier de 4–6-0 (,400) lors de ses 10 derniers matchs réguliers et n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 1–4 (,200) lors de ses cinq matchs éliminatoires, face aux Sénateurs d’Ottawa, lors de la première ronde.

On peut dire que la défense avait connu des difficultés après cette blessure, car affichant une moyenne de 2,39, lors des 38 premiers matchs (91 buts concédés), elle avait été très généreuse, concédant une moyenne de 3,50 buts par match (35 filets), lors des 10 dernières rencontres du calendrier régulier.

Cette saison, cette défense semble avoir repris un peu de son lustre, car elle n’a été victime que de 40 buts en 18 rencontres, une excellente moyenne de 2,22 par rencontre.

On sait que Emelin, dont la fiche était de 3–9-12 avec un différentiel de plus deux, lors de ses 38 matchs et qui avait été utilisé durant une moyenne de 19:40 minutes par match, est surtout un joueur robuste qui est craint par ses adversaires et qui ne se gêne pas pour distribuer des mises en échec sans arrêt.

En 2011–2012, il avait effectué 236 mises en échec (au 15e rang du circuit, malgré 15 matchs ratés) en 67 matchs, une moyenne de 3,52 par rencontre, alors que l’an dernier, il en totalisant 110 en 38 rencontres (au 43e rang de la LNH, malgré 10 matchs ratés), une moyenne de 2,90 par match.

Il a dominé le Canadien à ce chapitre, dans les deux saisons depuis son arrivé avec l’équipe en 2011–2012.

Quel impact aura-t-il lors de son retour à la ligne bleue du Tricolore ?

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Le Lightning de Tampa Bay gagnera-t-il enfin à Boston ?

Un piètre rendement de quatre gains en 40 matchs réguliers

Le Lightning de Tampa Bay, qui représente une très belle surprise, sera confronté aux Bruins de Boston, au TD Garden, un endroit où il a toujours éprouvé de la difficulté.



En 79 matchs réguliers, la formation dirigée par Jon Cooper n’a pu faire mieux qu’un rendement de 20–45-9 (5) pour seulement 54 points, contre celle de Claude Julien, dont une piètre fiche de 4–27-6 (3) pour seulement 17 points (moyenne de ,213), lors des 40 rencontres disputées sur la patinoire des Bruins, dont un revers de 3–1, lors du match du 3 octobre dernier.

Le Lightning a perdu ses sept derniers matchs réguliers sur la patinoire des Bruins, gagnant pour la dernière fois (5–3), le 25 mars 2010 et il a été matraqué 27–8 (moins 19) au chapitre des buts marqués lors de cette séquence de sept revers consécutifs.

Soulignons que les quatre victoires à Boston sont survenues dans les deuxièmes moitiés de saison, la plus hâtive ayant été celle de 6 à 5, le 11 février 2006, alors que le deuxième et dernier duel de la présente saison à cet endroit, aura lieu dans la première moitié …

Le Lightning, qui a perdu la finale de l’Association de l’Est, en sept matchs, face à ces mêmes Bruins, lors des séries éliminatoires de 2010–2011, avait présenté une fiche de 1–3 dans les quatre rencontres disputées sur la patinoire de ces derniers, enregistrant son gain lors du premier match, 5 à 2, le 14 mai 2011, mais il avait perdu les trois autres rencontres dans le domicile de la formation du Massachussets.

Soulignons que les Bruins ont infligé au Lightning deux de ses quatre défaites cette saison (les autres revers sont survenus contre les Penguins de Pittsburgh et les Devils du New Jersey), car ils ont aussi triomphé lors de leur autre duel, 5–0, au Times Forum, le 19 octobre dernier.

Le Lightning va très bien cette saison, lui qui a une fiche parfaite de 4–0-0 lors de ses quatre derniers matchs et qui avec 24 points (fiche de 12–4-0 en 16 rencontres), domine le classement de l’Association de l’Est.

Après avoir mis fin à une longue disette à Detroit, en triomphant samedi soir, pour la première fois dans la ville de l’automobile depuis le 12 janvier 1994, le Lightning réussira-t-il à mettre fin à sa présente léthargie au TD Garden de Boston ?

FICHE DU LIGHTNING DE TAMPA BAY À VIE À BOSTON

(40 parties, 4 gains, 27 revers, 6 nulles, 3 revers en bris d’égalité, 88 buts marqués, 152 buts concédés.)

LES QUATRE VICTOIRES DU LIGHTNING À BOSTON EN SAISON RÉGULIÈRE

9 avril 1994-Tampa Bay 3 à Boston 0

11 février 2006-Tampa Bay 6 à Boston 5

13 mars 2008-Tampa Bay 3 à Boston 1

25 mars 2010-Tampa Bay 5 à Boston 3

LA SEULE VICTOIRE DU LIGHTNING À BOSTON EN ÉLIMINATOIRES

14 mai 2011-Tampa Bay 5 à Boston 2

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Brad Marchand des Bruins ressemble à Scott Gomez, des Panthers …

Il a une fiche offensive semblable à l’ex-joueur du Canadien de Montréal !

C’est vraiment un début de saison atroce que connaît l’attaquant Brad Marchand, des Bruins de Boston, car il n’a pas encore réussi à se mettre en marche, lui dont la fiche ressemble comme deux gouttes d’eau à celle d’un certain Scott Gomez !



En effet, après avoir terminé au premier rang des marqueurs pour les buts et les points de son équipe dans la saison écourtée de 2012–2013, affichant un dossier de 18–18-36 avec un différentiel de plus 23 en 45 matchs, en arrache, lui qui est 2–4-6 avec un différentiel de moins deux lors de ses 16 premières rencontres.

Cette fiche est quasi-identique à celle de l’illustre Scott Gomez, des Panthers de la Floride, qui est 1–3-4 avec un différentiel de moins trois en 15 rencontres, lui qui a été laissé de côté lors de trois des quatre derniers matchs, des revers de 4–3, en prolongation, face aux Oilers d’Edmonton, mardi soir, de 3–2, samedi après-midi, face aux Sénateurs d’Ottawa, au Centre Canadian Tire et de 4–3, contre les Rangers de New York, au Madison Square Garden, dimanche soir.

L’an dernier, Marchand avait eu un dossier de 0–1-1 lors de ses quatre derniers matchs réguliers, cela lui donnant un rendement global de 2–5-7 avec un différentiel de moins deux lors de ses 20 derniers matchs réguliers.

Pis, la petite peste, qui avait été lamentable lors de la finale de la Coupe Stanley, face aux Blackhawks de Chicago, étant complètement neutralisé (0–0-0) dans les six rencontres, a eu un rendement de 0–2-2 lors de ses huit dernières rencontres des éliminatoires.

Marchand, qui a eu 25 ans le 11 mai dernier et qui fut le choix de 3e ronde de l’équipe, le 71e au repêchage de 2006, combat actuellement une vilaine séquence de 11 matchs, lui qui est 1–4-5 depuis qu’il a réussi son premier but de la présente campagne, dans un gain de 4–1 (à 0:36 de la 2e période), face aux Red Wings de Detroit, au TD Garden, le 5 octobre dernier.

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