Le Canadien fait preuve de beaucoup plus de discipline depuis neuf matchs

Il n’a écopé que de 68 minutes de punition en neuf rencontres

Après avoir été la formation la plus pénalisée du circuit lors des premières semaines du calendrier régulier, le Canadien de Montréal a vraiment fait preuve de plus de discipline depuis plusieurs rencontres.



En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui avait reçu pas moins de 248 minutes de pénalité lors de ses 11 premiers matchs, une moyenne de 22,55 minutes par rencontre, la plus élevée de la LNH, vient de s’adoucir, n’ayant reçu que 68 minutes de punition lors de ses neuf dernières rencontres, une très faible moyenne de 7,56 minutes par match depuis le 9 février.

Ce changement est survenu à la suite du cuisant revers de 6 à 0, face aux Maple Leafs de Toronto, au Centre Bell, le 9 février, alors que le CH avait reçu pas moins de 65 minutes de punition.

La discipline a aidé l’équipe à retrouver sa vitesse de croisière …

Pour illustrer le fait que jouer d’une manière robuste mais disciplinée est importante, soulignons que le Canadien présente une fiche de 7–0-1–1 lors de ses neuf matchs disputés depuis la rencontre du 9 février dernier, perdant une rencontre en prolongation et une autre en tirs de barrage.

Encore plus, lors de ses deux derniers matchs, le Tricolore n’a écopé que de deux punitions minutes, un gros total de quatre minutes, une pénalité à P.K. Subban, dans le revers de 2 à 1, en tirs de barrage, face aux Sénateurs d’Ottawa, lundi soir et une punition mineure à Alexei Emelin, dans le gain de 5 à 2, face aux Maple Leafs de Toronto, mercredi soir.

Deux petites punitions lors de deux matchs disputés à l’étranger et une récolte de trois points lors de cette période.

Que se produira-t-il lors des deux matchs de la prochaine fin de semaine, alors que le Canadien recevra la visite des Penguins de Pittsburgh, samedi et visitera les Bruins de Boston, dimanche soir ?

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Aucun but en avantage numérique à domicile pour les Bruins de Boston !

Ils ont un rendement de 0 en 23 à ce chapitre devant leurs partisans

On sait que le jeu de puissance des Red Wings de Detoit est inerte à l’étranger (aucun but en 31 avantages) cette saison et c’est la même chose pour les Bruins de Boston, mais à domicile !



En effet, la formation dirigée par Claude Julien, qui affiche un dossier global de 12–2-1–1 en 16 matchs, présente une faible efficacité de 13,73% en avantage numérique (au 27e rang du circuit), marquant sept buts en 51 supériorités numériques, mais ce rendement se divise en deux parties très différentes, car l’équipe n’a pas encore réussi à marquer dans ces circonstances à domicile, affichant un rendement de 0 en 23 lors des six rencontres disputées au TD Garden, seule formation de la LNH à ne pas avoir réussi au moins un but à domicile.

Le plus surprenant est de constater que les Bruins ont un rendement élevé de 25,00% lors de leurs sept matchs disputés à l’étranger, car ils ont réussi sept buts en seulement 28 supériorités numériques et ce rendement est le 4e plus élevé du circuit à l’extérieur.

Les Bruins sont quasi-parfaits en désavantage numérique …

Dans l’autre unité spéciale, c’est vraiment extraordinaire, car les Bruins n’ont concédé que trois buts en 61 désavantages numériques, une efficacité de 95,08%, la meilleure de la LNH, eux qui n’ont concédé qu’un but en 37 infériorités numériques à l’étranger, une efficacité de 97,30%, ce qui est près de la perfection.

Ce rendement est vraiment extraordinaire, car la formation qui se retrouve au deuxième rang, les Blackhawks de Chicago affichent un rendement de 88,73%, ayant concédé huit buts en 71 désavantages numériques.

Les Bruins ont faille être parfaits à l’étranger, car leur seul but concédé à ce chapitre à l’étranger, fut lors du gain de 2 à 1, face au Canadien de Montréal, le 6 février, alors que P.K. Subban avait fait bouger les cordages à 10 :53 de la deuxième période, seulement trois secondes avant la fin de la pénalité imposée à Milan Lucic, qui avait porté son bâton trop élevé à 8 :56 de ce deuxième vingt.

Au TD Garden, les Bruins ont concédé deux buts en 24 supériorités numétiques, une efficacité élevée de 91,67% lors de leurs six rencontres, la troisième meilleure à domicile des 30 formations de la LNH.

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Chez les Hurricanes de la Caroline, beaucoup de joueurs avec un prénom débutant par la lettre j

Près de la moitié de la formation est dans cette situation !

On dirait qu’il est quasi-nécessaire d’avoir un prénom qui débute par la lettre j pour être un membre des Hurricanes de la Caroline, car il y en a plusieurs !



En effet, on retrouve pas moins de 10 joueurs dans cette situation dans la formation dirigée par Kirk Muller et aucun n’a le même prénom, ce qui ajoute au fait cocasse.

On retrouve les Jeff Skinner, Jordan Staal, Jiri Tlusty, Jay Harrison, Joe Corvo, Justin Faulk, Joni Pitkanen, Jamie McBain, Jussi Jolinen et la recrue Jeremy Walsh sur cette liste de l’alignement de l’équipe actuellement, même si certains sont absents en raison de blessures.

Sans oublier que le président et directeur-général est nul autre que …Jim Rutherford !

D’autres joueurs avec ce genre de prénom avec les Checkers de Charlotte …

Si jamais, les Hurricanes devaient rappeler des joueurs de leur équipe-école les Checkers de Charlotte, dans la Ligue américaine de hockey, ils auraient encore des joueurs qui sont dans cette situation, car il y a les attaquants Justin Shugg, Jerome Samson, Justin Soryai et Jared Staal, le défenseur Justin Krueger et les gardiens John Muse et Justin Peters.

On pourrait aussi ajouter que le gérant-général et entraîneur-chef de cette équipe se nomme Jeff Daniels.

Ces joueurs attendent le jour j pour se retrouver avec la formation de la Ligue nationale et ils espèrent graduer avant le mois de juin !

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