Le CH, effondrement comme le 9 mai 2002, les Maple Leafs contre les Red Wings, une belle classique et le Lightning a toujours été dominé à Vancouver
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:42 mercredi, 1 janv. 2014. 10:58Michel Therrien et le CH, un effondrement comme celui du 9 mai 2002 !
Contre les Hurricanes de la Caroline, en éliminatoires de 2001-2002
Une avance de 3-0 perdue, qui avait causé la déroute du Tricolore
On peut dire que Michel Therrien et le Canadien de Montréal n’ont pas appris de leurs erreurs récentes et aussi lointaines, car la situation qui s’est présentée mardi soir, face aux Hurricanes de la Caroline n’est pas sans nous rappeler une amère défaite d’il y a plus de 10 ans !
En effet, menant 3–0 après deux périodes, le Canadien a bêtement perdu 5–4, en prolongation, lors de sa dernière rencontre, face aux Hurricanes et soulignons que c’est la 2e fois en 10 jours que la formation montréalaise perdait une avance de 3–0, car elle avait eu le même effondrement, face aux Predators de Nashville, le 21 décembre, au Bridgestone Arena, mais avait sauvé les meubles en marquant un but en prolongation pour triompher 4–3, sur un filet de David Desharnais.
Que de similitudes avec le match des éliminatoires du 9 mai 2002 …
On dirait qu’un mauvais souvenir est revenu à la surface durant le match de mardi soir, car menant 3–0 après deux périodes, le Canadien, qui était indiscipliné (malgré certaines décisions douteuses des officiels), a donné une chance en or aux Hurricanes de remonter la pente, car après avoir concédé le premier but à ces derniers, durant une pénalité en début de troisième période, l’entraîneur-chef Michel Therrien a prononcé des paroles qui ont valu une autre supériorité numérique à la troupe de Kirk Muller et rapidement l’écart n’était plus que d’un but, Jeff Skinner marquant le 2e but des siens.
Par la suite, le Canadien a été encore une fois incapable de fermer la porte et après avoir concédé une avance de 4–3 à ses rivaux, il a profité d’une supériorité numérique pour créer l’égalité 4–4, mais s’est avoué vaincu en prolongation, perdant un précieux point au classement, qui pourrait être lourd de conséquences dans la lutte pour une place en séries éliminatoires.
Le match du 9 mai 2002 avait été semblable, car le Canadien, qui avait été l’équipe surprise du début des éliminatoires, en l’emportant en six matchs dans sa première série, contre les Bruins de Boston, menait 2–1 dans la deuxième ronde, contre les Hurricanes de la Caroline et se dirigeait vers une troisième victoire dans la quatrième rencontre, mais tout s’est effondré lors de la troisième période de ce match !
En effet, le Canadien menait 3–0 après 40 minutes de jeu (sur des buts de Andreas Dackell et Yanic Perreault en première période et de Sergei Berezin, en deuxième période), mais lorsque les officiels ont pénalisé le défenseur Stéphane Quintal à 2:40 de la 3e période, l’entraîneuf-chef Michel Therrien avait perdu son sang-froid derrière le banc et cela avait valu un double-avantage numérique aux Hurricanes (les deux arbitres étaient Kerry Fraser et Dave Jackson), qui en avaient profité pour marquer un premier but, celui du défenseur Sean Hill, à 3:57 et par la suite, il y avait eu un effondrement total, Bates Battaglia marquant un filet à 12:43 et par la suite, alors que les Hurricanes avaient retiré leur gardien de but et que Bill Lindsay du CH avait perdu une mise en jeu dans le territoire défensif, Erik Cole marquait le but égalisateur à 19:19 de la fin de cette troisième période et le défenseur Niclas Wallin avait permis aux Hurricanes de triompher 4–3, marquant le but victorieux à 3:14 de la première prolongation.
Les amateurs présents au Centre Bell étaient consternés de ce revirement d’un mauvais goût et c’était l’égalité 2–2 dans cette série et le Canadien était complètement perdu et la suite fut catastrophique !
Le Canadien avait été complètement dominé par la suite de cet effondrement !
La série fut à sens unique par la suite, car lors du cinquième match, le CH avait été écrasé 5–1, sur la patinoire des Hurricanes, le 12 mai 2002 et pis, lors du sixième match, le Tricolore avait été humilié 8–2, devant ses partisans, au Centre Bell, le 13 mai 2002 et s’inclinait finalement en six matchs, lui qui avait été surclassé 13–3 lors des deux derniers matchs et 17–3, à compter de la troisième période du quatrième duel.
Michel Therrien n’avait pas eu la chance de se reprendre dans les séries éliminatoires derrière le banc du Canadien, car il avait été remplacé par Claude Julien, lors de la saison suivante, le 17 janvier 2003.
L’entraîneur-chef du Canadien, qui a fait du chemin depuis ce premier passage à Montréal, ayant même atteint la finale de la Coupe Stanley, derrière le banc des Penguins de Pittsburgh lors de la saison 2007–2008, a pris beaucoup d’expérience et possiblement que ses joueurs vont réagir positivement lors de la prochaine partie, qui sera disputée contre les Stars de Dallas, au American Airlines Center, mardi soir.
Un match ne fait pas une saison et encore moins une carrière, mais souhaitons que l’année 2014 puisse débuter d’une meilleure manière que s’est terminée 2013 …
Voici le sommaire de ce match crève-cœur et point tournant de la série de 2001–2002.
SOMMAIRE DU 9 MAI 2002
CAROLINE : 4
MONTRÉAL : 3
PREMIÈRE PÉRIODE
1-Montréal : Andreas Dackell (Brisebois et Dykhuis) 10 :56
2-Montréal : Yanic Perreault (Audette et Quintal) 11 :54
Punitions : Hedican (Car) 7 :39 ; Kilger (Mtl) 12 :40 ; Kapanen (Car), Quintal (Mtl) et Bulis (Mtl) 17 :04.
DEUXIÈME PÉRIODE
3-Montréal : Sergei Berezin (Gilmour et Markov) (10 :55 (AN)
Punitions : Quintal (Mtl) 4 :01 ; Adams (Car) 9 :13 ; Souray (Mtl) 15 :06.
TROISIÈME PÉRIODE
4-Caroline : Sean Hill (Francis et Kapanen) 3 :57 (AN)
5-Caroline : Bates Battaglia (Brind’amour et Malik) 12 :43
6-Caroline : Erik Cole (Francis et Battaglia) 19 :19
Punitions : Quintal (Mtl) et mineure au banc de Montréal, 2 :40 ; O’Neill (Car) et Souray (Mtl) 2 :54 ; O’Neill (Car) 5 :48 ; Ward (Car) 7 :57.
PROLONGATION
7-Caroline : Niclas Wallin (O’Neill) 3 :14
Aucune punition.
AVANTAGE NUMÉRIQUE : Caroline, 1 en 6; Montréal, 1 en 4.
TIRS AU BUT :
Caroline: 6–17-14–3 — 40
Montréal : 9–6-4–1-20
GARDIENS DE BUT : Caroline : Kevin Weekes (20 :00, 7 arrêts sur 9 tirs) et Arturs Irbe (V) (au début de la deuxième période, 42 :45, 10 arrêts sur 11 tirs) ; Montréal, José Théodore (D).
ARBITRES : Kerry Fraser et Dave Jackson, JUGES DE LIGNES : Brian Murphy et Mark Wheler.
ASSISTANCE : 21 273.
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Un match entre deux belles rivalités, les Maple Leafs de Toronto face aux Red Wings de Detroit
Les deux équipes sont nez-à-nez dans le classement actuel et dans leur histoire aussi
La classique hivernale Bridgestone du match en plein air, qui sera disputée au Michigan Stadium, un endroit qui pourra accueillir plus de 100 milles spectateurs, ne pouvait pas mieux tomber pour la Ligue nationale de hockey, car la rivalité entre les Red Wings de Detroit et les Maple Leafs de Toronto est l’une des meilleures du circuit, sans oublier que l’enjeu au classement est important aussi !
En effet, les deux équipes ont des dossiers semblables, car après 41 matchs, elles totalisent 45 points, les Red Wings affichant un rendement de 18–14-9 comparativement à 20–16-5 pour les Maple Leafs, mais ce sont les Red Wings qui ont l’avantage du bris d’égalité, car en temps régulier et prolongation, ils ont remporté 17 victoires contre seulement 14 pour les Leafs.
On sait que le premier bris d’égalité du classement de la LNH est celui qui se retrouve dans le total des gains remportés en temps régulier et en prolongation, excluant toutes les victoires en tirs de barrage.
Lors de leur dernier match, les Red Wings ont perdu 6–4, face aux Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, mardi soir, alors que les Maple Leafs ont triomphé face aux Hurricanes de la Caroline (5–2), dimanche soir, au Centre Air Canada.
Dans leur histoire, ces deux équipes sont aussi presque nez-à-nez …
Depuis leur entrée dans la Ligue nationale de hockey, ces deux équipes ont vraiment été en mesure de bien faire l’une contre l’autre et elles présentent des dossiers qui sont presque identiques.
En 645 matchs, les Red Wings ont une fiche à vie de 276–273-93 (3) pour 648 points, alors que les Maple Leafs ont un dossier de 276–275-93 (1) pour 646 points, deux de moins que la formation de la ville de l’automobile.
Il faut souligner que les Red Wings ont récolté trois points lors de trois défaites qui sont survenues en bris d’égalité (les trois en prolongation), alors que les Maple Leafs ont récolté un point dans ces circonstances, mais en tirs de barrage.
On sait que depuis la saison 1999–2000, les équipes récoltent un point pour un revers en prolongation et aussi en tirs de barrage, mais cette dernière facette n’existe que depuis 2005–2006.
Les trois revers des Red Wings en prolongation sont survenus le 16 mars 2000, 4–3, au Centre Air Canada, le 1er avril 2002, 5–4, encore dans la ville reine et finalement 3–2, le 9 février 2008, au Joe Louis Arena, alors que le revers des Maple Leafs en bris d’égalité est tout récent, 5–4, en tirs de barrage, le 21 décembre, à domicile.
C’est aussi la même chose lors des séries éliminatoires …
Soulignons que ces deux équipes ont connu également des duels extraordinaires lors des séries éliminatoires, alors que dans les 23 affrontements, les Maple Leafs ont un dossier de 12–11, mais les Red Wings ont un avantage de 59–58 dans les 117 rencontres disputées.
Nous pourrions voir ces deux équipes s’affronter lors des prochaines séries éliminatoires et ce serait un bon duel à suivre, car ce serait une première depuis la saison 1992–1993, alors que les Maple Leafs avaient gagné dans la limite de sept parties (4–3), lors de la première ronde, le regretté Pat Burns ayant eu le dessus sur Bryan Murray.
Au chapitre des championnats, les Maple Leafs de Toronto ont gagné la Coupe Stanley en 14 occasions, trois de plus que les Red Wings de Detroit, mais les Leafs n’ont pas savouré la victoire depuis la saison 1966–1967, alors que les Red Wings ont été au sommet en quatre occasions depuis la saison 1996–1997, un sommet dans la LNH lors de cette période.
Le dernier duel à Detroit remonte aussi loin que le 7 janvier 2012 …
Soulignons que lors du premier duel de la présente saison, les Red Wings ont triomphé 5–4, en tirs de barrage, le 21 décembre, au Centre Air Canada.
Auparavant, le dernier affrontement entre les deux équipes remontait aussi loin que le 7 janvier 2012, alors que les Maple Leafs avaient gagné 4–3, au Joe Louis Arena.
Lors des huit derniers matchs, les Maple Leafs ont eu l’avantage 4–2-1 (1) et encore plus, ils ont un rendement de 4–0-0 (1) dans les cinq matchs disputés sur leur propre patinoire.
LES HUIT DERNIERS MATCHS ENTRE LES DEUX ÉQUIPES
6 décembre 2003-Detroit 2 à Toronto 5
9 décembre 2006-Toronto 1 à Detroit 5
9 février 2008-Detroit 2 à Toronto 3 (pro.)
9 octobre 2008-Toronto 3 à Detroit 2
7 novembre 2009-Detroit 1 à Toronto 5
26 mars 2011-Toronto 2 à Detroit 4
7 janvier 2012-Detroit 3 à Toronto 4
21 décembre 2013-Detroit 5 à Toronto 4 (fus.)
1er janvier 2014-Toronto à Detroit (13h)
18 mars 2014-Toronto à Detroit (19h30)
29 mars 2014-Detroit à Toronto (19h)
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Le Lightning de Tampa Bay a toujours été pitoyable à Vancouver
Cette formation n’a gagné qu’une fois dans le domicile des Canucks
Depuis son entrée dans la LNH en 1992–1993, le Lightning de Tampa Bay n’a jamais connu de succès sur la patinoire des Canucks de Vancouver, car il a été dominé d’une manière outrageuse.
En effet, la formation dirigée par Jon Cooper, dont la fiche est de 23–12-4 en 39 rencontres, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 1–8-2 (1) dans ses 12 matchs disputés sur la patinoire de celle de John Tortorella, ayant été surclassée 51–24 (plus 27) au chapitre des buts marqués, ce qui est vraiment atroce.
Après avoir présenté une fiche de 0–8-2 (1) lors de ses 11 premiers matchs, le Lightning a réussi à triompher lors de sa 12e partie à vie à Vancouver, 5–4, en prolongation, le 11 décembre 2010, lors de son dernier match sur la glace des Canucks.
Le Lightning, qui dominait 4–2 après deux périodes, avait permis aux Canucks de combler cet écart de deux buts, mais Steven Stamkos avait procuré la victoire, en marquant un but en avantage numérique au tout début de la période de prolongation (0:34), avec des assistances à Martin St-Louis et Ryan Malone.
Il y a aussi eu des massacres où les Canucks ont gagné par une marge de sept buts, le 4 janvier 1993 (7–0), lors du premier match à Vancouver et aussi 9–2, le 6 janvier 1996.
Soulignons que le Lightning, qui avait connu une séquence de 0–5-2 dans ses matchs disputés à l’étranger, du 16 novembre au 14 décembre, a une fiche de 3–0-0 lors de ses trois derniers matchs à l’extérieur et il amorce ce soir, un voyage de quatre rencontres dans l’Ouest canadien, car après ce match contre les Canucks de Vancouver, il visitera les Flames de Calgary, vendredi soir, les Oilers d’Edmonton, dimanche et les Jets de Winnipeg, mardi, le 7 janvier 2014.
Les Canucks ont une fiche de 6–0-1 lors de leurs sept derniers matchs devant leurs partisans, ayant subi un revers de 4–3, en tirs de barrage, face aux Flyers de Philadelphie, lundi soir.
LES 12 MATCHS DU LIGHTNING DE TAMPA BAY À VANCOUVER
4 janvier 1993-Tampa Bay 0 à Vancouver 7
3 février 1993-Tampa Bay 2 à Vancouver 4
26 février 1994-Tampa Bay 1 à Vancouver 3
6 janvier 1996-Tampa Bay 2 à Vancouver 9
22 mars 1997-Tampa Bay 2 à Vancouver 3
7 mars 1998-Tampa Bay 2 à Vancouver 5
5 janvier 2000-Tampa Bay 3 à Vancouver 3
10 décembre 2001-Tampa Bay 1 à Vancouver 1
21 janvier 2004-Tampa Bay 4 à Vancouver 5 (pro.)
6 mars 2007-Tampa Bay 1 à Vancouver 5
27 février 2009-Tampa Bay 1 à Vancouver 2
11 décembre 2010-Tampa Bay 5 à Vancouver 4 (pro.)
1 janvier 2014-Tampa Bay à Vancouver (22h)
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