En cette saison 2015-2016, le jeu de puissance du Canadien de Montréal produit à un rythme incroyable et l’équipe s’approche du record de son histoire.

En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui présente un rendement de 27,12 % sur son jeu de puissance, au 3e rang de la LNH, a marqué 16 buts en 59 avantages numériques lors de ses 17 premières rencontres.

Encore plus, elle a marqué au moins un but en avantage dans chacun des sept derniers matchs, une première depuis le début de la saison 2013-2014, alors qu’elle avait eu une séquence identique du 19 janvier au 2 février 2013, marquant 11 buts en 41 supériorités numériques.

Le record d’équipe est de 10 parties de suite avec au moins un but

Soulignons que d'après Elias, le record de l’histoire du CH pour le plus de matchs de suite avec au moins un but en supériorité numérique est de 10 et a été réalisé du 23 février 1977 au 14 mars 1977, marquant 12 buts en 40 supériorités, une efficacité de 30,00 % lors de cette séquence.

Il y avait eu une situation particulière, car le Canadien n’avait eu qu’un avantage numérique lors de la partie qui avait précédé cette séquence au aussi celle qui avait suivi celle-ci, il avait été 0 en 1 lors du match du 23 février 1977, un gain de 4-2, face aux Flames d’Atlanta, à l’Omni et également 0 en 1 lors d’un gain de 5-2, contre les North Stars du Minnesota, à Bloomington.

Soulignons qu’en 2007-2008, le Canadien est venu bien près d’égaler cette marque, car il avait connu pas moins de quatre séquence de sept matchs ou plus avec au moins un but, deux de sept rencontres, une de huit parties et une autre de neuf matchs, du 16 octobre 2007 au 3 novembre 2007, marquant 18 buts en 52 avantages numériques, lors de cette séquence.

Il avait réussi au moins un but en avantage numérique dans pas moins de 57 de ses 82 rencontres régulières (69,51 %) et il avait présenté une efficacité de 24,19 %, la meilleure de la Ligue nationale de hockey, marquant 90 buts en 372 supériorités numériques.

Le record de la LNH est de 21 parties de suite et appartient à deux équipes

La récente séquence du Canadien est cependant très loin de celle de l’histoire de la Ligue natinale de hockey, car elle est de 21 matchs de suite avec au moins un but en avantage numérique.

D’après Elias, les Oilers d’Edmonton, qui avaient une attaque explosive, au début des années 1980, sont les premiers à avoir réalisé cet exploit, du 21 novembre 1982 au 7 janvier 1983 et les Rangers de New York ont égalé ce record, du 16 février 1990 au 1er avril 1990.

La séquence des Oilers avait pris fin le 9 janvier 1983, dans un revers de 4-3, face aux Red Wings de Detroit, qui avaient une équipe médiocre dans cette période-là, au Northlands Coliseum et ils avaient eu un rendement de 0 en 3 à ce chapitre.

Dans le cas des Rangers de New York, leur séquence avait été arrêtée le 1er avril 1990, lors du dernier match de la saison 1989-1990, alors qu’ils avaient eu un rendement de 0 en 2, dans un revers de 3-2, face aux Capitals de Washington, au Madison Square Garden.

LE RECORD DE 10 MATCHS DE SUITE DU CANADIEN AVEC AU MOINS UN BUT EN AVANTAGE NUMÉRIQUE

10 parties-du 26 février 1977 au 14 mars 1977 (12 buts en 40 avantages)

LES SÉRIES DE SEPT MATCHS DE SUITE AVEC UN BUT EN AVANTAGE NUMÉRIQUE DEPUIS 1999-2000

9 parties-du 16 octobre 2007 au 3 novembre 2007 (18 buts en 52 avantages)

8 parties-du 27 décembre 2007 au 12 janvier 2008 (12 buts en 41 avantages)

8 parties-du 7 janvier 2009 au 21 janvier 2009 (11 buts en 38 avantages)

7 parties-du 2 janvier 2000 au 15 janvier 2000 (9 buts en 26 avantages)

7 parties-du 22 janvier 2008 au 5 février 2008 (12 buts en 33 avantages)

7 parties-du 9 février 2008 au 21 février 2008 (8 buts en 36 avantages)

7 parties-du 19 janvier 2013 au 2 février 2013 (11 buts en 41 avantages)

7 parties-du 29 octobre 2015 au 11 novembre 2015 (8 buts en 22 avantages)

LA SÉQUENCE RECORD DE 10 MATCHS DE SUITE DU CANADIEN EN 1976-1977

23 février 1977-Montréal 4 à Flames d’Atlanta 2 (0 en 1) (match précédant la séquence)

26 février 1977-Barons de Cleveland 3 à Montréal 5 (1 en 3)

27 février 1977-Montréal 8 à Rangers de New York (1 en 3)

1 mars 1977-Montréal 5 à Islanders de New York 4 (1 en 5)

3 mars 1977-Pittsburgh 1 à Montréal 5 (2 en 4)

5 mars 1977-Rangers de New York 2 à Montréal 7 (1 en 4)

6 mars 1977-Montréal 1 à Sabres de Buffalo 4 (1 en 4)

9 mars 1977-Montréal 2 à Maple Leafs de Toronto 2 (1 en 3)

10 mars 1977-Rockies du Colorado 1 à Montréal 7 (1 en 4)

12 mars 1977-Blackhawks de Chicago 1 à Montréal 5 (2 en 6)

14 mars 1977-Kings de Los Angeles 0 à Montréal 3 (1 en 4)

(FIN DE LA SÉQUENCE)

16 mars 1977-Montréal 5 à North Stars du Minnesota 2 (0 en 1)

L’Avalanche du Colorado en arrache autant que l’an dernier

Tout comme l’an dernier, l’Avalanche du Colorado ne connaît pas un très bon début de saison.

En effet, après 16 rencontres, la formation dirigée par Patrick Roy a un rendement global de 6-9-1 pour seulement 13 points, ce qui est identique à l’an dernier, alors qu’elle avait eu une fiche de 4-7-5 pour 13 points après le même total de rencontres.

Cela est très différent de la saison 2013-2014, la première de Roy à la barre de l’équipe, car elle avait eu un superbe rendement de 14-2-0 pour un total de 28 points après 16 rencontres, le meilleur début de l’histoire de la formation.

La formation de Denver a été surclassée 44-43 (plus un) au chapitre es buts marqués et elle n’a pas été très bonne à domicile, affichant un rendement de 2-5-1 pour seulement cinq points en huit rencontres locales, comparativement à une fiche de 4-4-0 pour huit points en huit rencontrres disputées à l’étranger.

L’équipe, qui vient de remporter deux victoires de suite pour la première fois cette saison, est présentement dans son plus long voyage de la campagne, sept rencontres de suite sur les patinoires adverses.

Les Flames de Calgary ne doivent pas être surclassés au chapitre des tirs au but !

Les Flames de Calgary, qui connaissent un difficile début de saison, en arrachent dans les rencontres où ils sont surclassés au chapitre des tirs au but.

En effet, la formation dirigée par Bob Hartley, dont le dossier global est de 5-11-1 pour seulement 11 points après 17 rencontres, n’a pas réussi à triompher lorsqu’elle a été surclassée au chapitre des tirs au but, affichant un piètre rendement de 0-9-0 en neuf occasions dans ces circonstances.

Pis, c’est la seule équipe du circuit à ne pas avoir signé une victoire à ce chapitre, les 29 autres formations ayant enregistré au moins deux gains lorsqu’une telle chose se produit.

Cette situation est très différente de l’an dernier, car les Flames avaient eu une excellente fiche de 26-17-1 dans les 44 matchs où ils avaient été surclassés par leurs adversaires sur le plan des tirs au but.

Soulignons qu’à l’opposé, les Stars de Dallas ont une fiche parfaite sur ce plan, étant 9-0-0 en neuf matchs, alors que les Predators de Nashville sont 5-0-1 en six rencontres.

Les Flames ont un dossier de 4-5-1 dans les 10 matchs où ils ont surclassés leurs adversaires au chapitre des tirs au but.

Ce soir, les Flames visiteront les Capitals de Washington, une équipe qui a surclassé ses adversaires 462-374 (plus 88) au chapitre des tirs au but, ayant eu l’avantage dans 11 des 15 rencontres et ayant eu une égalité.

C’est l’équipe qui a été surclassée le moins souvent cette saison, seulement trois fois.

David Jones est le meneur des Flames de Calgary avec cinq buts !

Qui aurait parié qu’en date du 13 novembre, que ce serait l’attaquant David Jones, qui dominerait les Flames de Calgary pour les buts marqués ?

C’est pourtant la réalité, car le joueur d’utilité, affiche un dossier de 5-0-5 avec un piètre différentiel de moins neuf, 32 tirs au but et un temps d’utilisation de 13:01 minutes en 17 rencontres.

Il devance cinq joueurs qui ont marqué quatre buts chacun, Johnny Gaudreau (4-13-17),  Jiri Hudler (4-8-12), Sean Monahan (4-7-11), Sam Bennett (4-6-10) et Mark Giordano (4-2-6), qui ont disputé les 17 rencontres de la formation du sud de l’Alberta, à l’exception de Bennett, qui a joué 16 matchs.

Soulignons que Jones, qui a eu 31 ans le 10 août dernier et qui en est à sa deuxième saison avec les Flames, a présenté un dossier de 9-8-17 avec un différentiel de plus un en 48 matchs l’an dernier et il a réussi un sommet personnel de 27 buts (fiche de 27-18-45) en 77 matchs, lors de la saison 2010-2011, alors qu’il portait l’uniforme de l’Avalanche du Colroado.

Cette équipe l’avait repêché aussi tardivement qu’au 288e rang, lors du repêchage de 2003, l’a échangé aux Flames avec Shane O’Brien, en retour de Cory Sarich et d’Alex Tanguay, le 27 juin 2013.