Le défenseur des Sénateurs d’Ottawa, Erik Karlsson s’est entraîné sérieusement tout l’été en vue non seulement de la prochaine campagne, mais également pour la Coupe du monde qui s’amorcera en septembre.

Karlsson voit d’ailleurs d’un bon œil ce tournoi qui se démarquera des autres compétitions auxquelles il a déjà pris part.

« Ce ne sera pas comme les Jeux olympiques. Il s’agit d’un tournoi de hockey à l’état pur. L’ambiance risque d’être même plus grande alors que le tournoi est au Canada. Ce sera plaisant de jouer contre les meilleurs joueurs au monde », avance celui qui a bien hâte de retrouver ses compatriotes suédois.

Le format laisse d’ailleurs entrevoir pour le défenseur un tournoi très relevé. Il est d’avis que plusieurs équipes peuvent tirer leur épingle du jeu.

« Toutes les équipes sont bonnes. Il y a des équipes qui semblent meilleures évidemment sur papier, mais je crois qu'elles ont toutes des chances de l’emporter. Le format est différent que ce à quoi nous sommes habitués. Nous ne pourrons pas connaître de mauvaises journées, » mentionne celui qui garde un œil intéressé sur l’équipe de l’Amérique du Nord des joueurs de 23 ans et moins.

Karlsson est même d’avis que cette Coupe du monde risque d’aider les joueurs pour leur conditionnement physique en vue de la prochaine saison.

 « Les joueurs qui vont disputer la Coupe du monde risque d’être en avance sur les autres joueurs sur le plan de la forme physique au camp d’entraînement », a-t-il laissé savoir après un point de presse mardi.

Un message clair

Karlsson a évidemment suivi avec intérêt les nombreux changements chez les Sénateurs au cours de l’après-saison.

Le capitaine de la formation de la capitale nationale a eu quelques discussions avec son nouvel entraîneur-chef, Guy Boucher. Karlsson reconnaît que le message de Boucher est clair quant à son approche auprès de ses joueurs.

« Nous n’avons pas eu de longues discussions, mais son message est clair. C’est un gagnant et c’est ce qu’il veut que nous soyons. Il ne veut pas uniquement que trois joueurs contribuent. Tout le monde doit mettre la main à la pâte si nous voulons devenir meilleurs en tant qu’équipe et en tant que joueurs », souligne-t-il.

Quelques changements sont également survenus dans le vestiaire. Le directeur général Pierre Dorion a procédé à une transaction majeure en juillet lorsqu’il a fait l’acquisition de Derick Brassard des Rangers de New York, en cédant l’attaquant Mika Zibanejad.

Karlsson trouve évidemment difficile de devoir se séparer d’un coéquipier avec qui il a développé une bonne relation d’amitié.

« Je suis ici depuis assez longtemps que j’ai vu des joueurs partir et même certains revenir. Ça fait partie du hockey. C’était spécial avec Mika parce que je le connais depuis le jour un. Je suis tout de même heureux de voir Derick se joindre à nous et je sais qu’il aura un impact immédiat sur notre équipe.»

Après avoir connu une saison record sur le plan personnel avec 82 points en 82 matchs, le défenseur veut tout de même continuer de hausser son jeu d’un cran en vue de la prochaine campagne. Même s’il reconnaît que c’est parfois plus difficile pour le corps à 26 ans, que lorsqu’il en avait 20, il se dit prêt à entamer une campagne de 82 matchs. Le défenseur est bien décidé à vouloir s’améliorer afin que les Sénateurs connaissent de meilleurs résultats que leur 11e rang dans l’Association de l’Est.

« Je pense pouvoir m’améliorer afin de sortir la rondelle plus rapidement de mon territoire. Je peux bloquer plus de tirs également. En fait je peux tout faire mieux, mentionne-t-il. Tous les joueurs pensent ainsi et je veux être meilleur dans tous les aspects.»

La prochaine étape pour Karlsson est de retrouver ses coéquipiers qui représenteront la Suède à la Coupe du monde. Le tournoi s’amorcera le 17 septembre prochain.