Ils sont particulièrement pitoyables à l’étranger à ce chapitre

Même s’ils occupent le premier rang de l’Association de l’Est et le 2e rang de la LNH, tout n’est pas rose chez les Rangers de New York, dont le jeu de puissance se retrouve avec une médiocrité à l’image de celle du Canadien de Montréal.



En 52 matchs, la formation dirigée par John Tortorella, affiche un rendement de 34–13-5 (73 points), mais son jeu de puissance présente une piètre efficacité de 13,41 % (24 buts en 170 avantages numériques), au 27e rang du circuit.

Cette efficacité est comparable à celle du Tricolore (qui est au dernier rang), dont le rendement est de 12,88%, ayant réussi 21 buts en 163 supériorités.

C’est surtout à l’étranger que les Rangers font très mauvaise figure, n‘ayant réussi que huit buts en 82 avantages numériques, une piètre efficacité de 9,76% (au 28e rang), comparativement à une efficacité à domicile de 16,49% (16 buts en 97 avantages), au 15e rang de la LNH.

Soulignons que les Rangers n’ont réussi que deux buts lors de leurs 38 derniers avantages numériques (5,26%), lors de leurs 14 dernières rencontres depuis le 6 janvier dernier, en plus d’un rendement d’un seul but en 22 avantages, lors de leurs 10 derniers matchs à l’étranger, ayant fait mouche en prolongation (Marian Gaborik), lors du gain de 3 à 2, face aux Bruins de Boston, le 21 janvier dernier.

*

Dustin Penner est une forte déception avec les Kings



Au chapitre des déceptions, il faut considérer l’attaquant Dustin Penner comme l’une des plus fortes, depuis son arrivée avec les Kings de Los Angeles.

En effet, après avoir offert un rendement acceptable, lors de son passage avec les Ducks d’Anaheim et les Oilers d’Edmonton, le costaud attaquant (245 livres) s’avère un désastre depuis que les Kings ont fait son acquisition, le 28 février dernier, en retour du défenseur Colten Teubert, un choix de première ronde en 2011 (Oscar Klefbom) et d’un choix conditionnel en 2012

Il n’a vraiment produit les résultats souhaités, comme l’indique sa fiche de 7–12-19 en 62 matchs avec cette équipe dont un piètre rendement de 5–8-13 en 43 rencontres cette saison, lui qui l’an dernier, avait été 2–4-6 en 19 matchs, dans l‘uniforme de la formation de Darryl Sutter.

Pourtant, en 2006–2007, il avait marqué 29 buts en 82 matchs avec les Ducks d’Anaheim, remportant la coupe Stanley et en 2009–2010, il avait atteint un sommet personnel de 32 buts en 82 matchs, avec les Oilers d’Edmonton, qui lui avaient fait signer un contrat de joueur autonome de cinq ans, le 2 août 2007.

Les meilleures transactions sont-elles celles qui ne sont pas effectuées ?

*